"un signifiant renvoit toujours à un autre signifiant."
c'est la boucle. la réfléxivité se situe donc dans la circulation signifiante de bouche en bouche et d'oreille en oreille...
pas de degré donc, que des mots...
déjà en observant un phénomène on use de concept.
la philosophie se contient elle même oui! le langage se contient lui même...dés que l'on nomme on conceptualise, on se retranche du monde des objet en tant que sujet, en dehors du langage,on est réductible dans tout ce qui concerne autre chose que notre immanence à des objets. je dirais même que la conscience de nos perceptions sensorielles est précédée par le signifiant...
la spécularité réside dans le fait que nous avons tous à disposition pour nous exprimer un même langage...la langue aussi prédispose à la réfléxivité de la pensée, la logique grammaticale...le sens commun, c'est l'étymologie...
les rimes, le rythme, participe à l'effet redondant et spéculaire du langage...
la philosophie les maths ou autre sont une forme de langage pour remplir de concept et les "matérialiser" en symbole chiffré ou lettré ou même en hiéroglyphe ou dessin tout ce qui est en dehors de l' immanence psychique de chaque humain.
le monde des objet et de la nature est un roc et l'humain ainsi que la culture par définition sont éphèmères, le langage, outil intangible est à l'image de cette réfléxivité proprement humaine qu'on ne peut attrapper ni saisir tangiblement...le ciel qui se réléchit dans la mer n'en a pas conscience, l'humain qui se réfléchit dans un miroir corporellement lui en a conscience, il se réfléchit ensuite discursivement c'est de l'ordre de la projection donc mais il introjecte également c'est de l'ordre de la pulsion orale, il ne se suffit pas à lui même par définition. à plus grande échelle, naissent des mouvements de pensées (philosophiques métaphysiques mathématiques ou autres) qui reprennent les mêmes concepts ou les mêmes mots et qui tissent autour des raisonnements mais ces raisonnements ne sont que des mots mis dans des ordres différents, c'est en cela que je parle de remplissage épuré.
les mathématiques montre mieux cela que lesmots, en cela l'exemple de "l'hommed'exception" (film) qui remplit des fenêtres (symbole aussi du miroir) par des équations chiffrés me paraissait adéquat pour saisir qu'au départ il s'agit de différence de traits pour la distinction des signes, 123456789...on ne confond pas les unités ici, c'est leprincipe d'opposition et de contraire, le 1 ne peut être confondu avec le 2, mais en terme de mots... la conscience peut-être confondu avec l'âme par exemple, mais pourquoi serait-ce ici une confusion aussi...conscience/raison âme/spirituel, on additione alors le concept de raison à celui de conscience et on oppose le concept d'âme à celui de conscience en prenant appui sur un autre concept celui de l'opposition de la raison et la spiritualité ou mysticisme...mais c'est tout on court, un concept pour se distinguer d'un autre doit appeller d'autres concepts, toujours et toujours on rajoute à un postulat initial, il se ramifie, dans de multiples reformulations mais la solution en philosophie est moins aisée et est pour ainsi dire introuvable à contrario des maths où il y a toujours une solution, parce-qu'avec les chiffres on finit par stopper la course et s'arréter à un résultat, mais en philosophie on ne s'arrête jamais, peut-être parce-que l'alphabet contient 26 lettres, et que les chiifres ne sont que 9, après les lettres nous avons les syllabes et ensuite les mots, et après les chiffres nous n'avons que les nombres.
comprenez-vous? il s'agit de combinaison d'unité. plus il y a d'unité plus il y a de combinaison possibles.
le remplissage n'est donc pas à concevoir comme un terme péjoratif mais une tentative de l'humain de saisir l'impalpable de l'abstraction et du concept...la voix, nous avons tous une voix et on parle comme si on courait après, elle semble nous réfléchir mais à 'linstar de l'image dans le miroir on ne l'attrape jamais...la voix est domestiqué par les mots qu'on utilise sauf lorsqu'on crie...le raisonnement philosophique ou mathématique ou autre est une domestication de cette voix humaine. si la philosophie ou le langage se contient lui même, personne ne contient sa subjectivité, chaque humain est contenu par le langage avant même peut-être d'être contenu par son corps...l'humain ne contient donc pas le langage il est contenu par lui mais aussi comme je l'ai souvent dit traversé par lui, il est porté par le langage, le manteau est un habit, et "chaque mot est un cache-sexe" (confer serge tribolet), derrière le discours dynamique du sujet on ne voit plus le corps statique objet, à défaut de transcendance, l'immanence partagée est possible. pour conclure le remplissage l'habillage et le babillage et le discours sont des moyens pour l'humain de se recouvrir, définir les contours ,englober et être contenu d'une manière abstraite et non uniquement d'une manière corporelle.