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Discussion: TPE 1ère S : les biocarburants

  1. #1
    raptor77 Guest

    Par défaut TPE 1ère S : les biocarburants

    Bonjour le sujet que nous avons choisi cette année pour le TPE est les bicarburants (thèmes: Environnement et progrès), je m'occupe de la première partie qui s'intitule : la nécessité d'utiliser les biocarburants pour préserver l'environnement. Mais je bloque sur 2 sujets

    1) j'ai décidé d'étudier les causes et conséquences du réchauffement climatique, mais je sais pas encore quoi mettre dans ce sujet (n'oublions pas que les biocarburants ne serviront que pour le transport : voitures, avions, etc), si quelqu'un pouvait me donner des éléments de réponse ou me guider ce serait gentil.
    2) je dois mélanger la svt et les maths dans ma partie, pour la svt je sais ce que je dois mettre pour la svt mais pour les maths je sais pas trop, je n'ai pas envie de mettre que des courbes (ce serait lassant), j'ai vu que les scientifiques pouvaient prévoir l'augmentation du climats pour dans 50-60 ans ce que j'aimerais connaître c'est les relations mathématiques qui se cachent derrière ces prévions. Si vous avez des sites internet sur ceci n'hésitez pas.

    Je vous remercie par avance de votre aide et de vos réponses.
    Cordialement.
    Raptor.

  2. #2
    raptor77 Guest

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    ce sujet n'attire personne on dirait

  3. #3
    géo Guest

    Par défaut

    [COLOR="Black"]Les biocarburants sont-ils une solution d'avenir ?

    Ils apportent une réponse, parmi d'autres, à l'augmentation du coût des carburants et à la baisse des réserves pétrolières. Les objectifs affichés par le gouvernement pour le diester et le bioéthanol (dérivés industriels de l'huile végétale) sont fixés à 10% de la consommation en 2015. Les projections les plus optimistes ne vont pas au-delà de 20%.

    La raison : manger ou conduire, il faudra choisir. Un taux de pénétration de 10% demande qu'on y consacre 10% des terres cultivables. "À imaginer que ces surfaces soient intégralement dédiées à la production de biocarburants, elles ne couvriraient, de toute façon, que la moitié des besoins des véhicules en France" commente un expert de l'Observatoire des énergies renouvelables. Même si l'on parvenait à une croissance spectaculaire du rendement à l'hectare, certains affirment que l'utilisation de toutes les terres arables de la planète ne suffirait pas pour pallier la disparition du pétrole.

    Faux, rétorque Alain Juste, pour qui il existe des surfaces énormes non cultivées dans les pays du Sud. On pourrait aussi imaginer la création de fermes aquacoles pour cultiver des algues produisant de l'huile. Une chose est certaine : l'avenir est à la diversification.

    Quel impact économique au plan national ?

    Un meilleur rendement énergétique. D'après une étude réalisée en 2002 par l'Agence de l'environnement et le ministère de l'Industrie, la production d'un litre d'essence tel qu'il est vendu à la pompe nécessite l'énergie de...1,2 litre de pétrole.

    Un calcul qui tient compte de son extraction, de son transport et de son raffinage.

    Les biocarburants, eux, restituent deux à six fois plus d'énergie, lors de leur combustion, qu'ils n'en consomment au cours de leur production (culture, irrigation, récolte, transport). Autre intérêt : avec 3 kg de graines, on produit 1 litre d'huile et 2 kg de tourteaux (les déchets), ces protéines végétales destinées à l'alimentation des animaux et dont 80% de la consommation française sont actuellement importés d'Asie.

    L'impact d'une telle mesure est également social. Certains écologistes voient dans cette production artisanale les prémices d'un autre modèle de société, moins dépendant des grands groupes industriels. C'est d'ailleurs la limite de l'exercice : on imagine mal une production massive d'HVP. Cette solution ne peut qu'être locale et, donc, restreinte.

    Pourquoi la France ne s'y met pas ?

    La faute en revient aux divers gouvermenets successifs, qui ont manqué de courage politique, et aux grandes compagnies pétrolières, qui entendent conserver leur monopole en la matière. En France, la production de biocarburants industriels a commencé en 1992, pour échapper au gel des terres cultiviées imposé par la politique agricole commune (PAC). Depuis, notre pays, qui était leader en Europe, s'est fait doubler par l'Allemagne, qui produit deux fois plus.

    Il faut dire que la France a instauré des quotas de production, en raison du manque à gagner en terme de recettes fiscales.

    Aujourd'hui, ces biocarburants (diester et bioéthanol) sont déjà dans les réservoirs de nos véhicules puisqu'ils sont incorporés à hauteur de 0,8% dans l'essence et le gasoil.

    Peut-on rouler propre autrement ?

    GPL, voitures électriques...

    Tout dépend du lieu où l'on se trouve et des possibilités de production. À l'heure actuelle, il est plus difficile de se fournir en HVP en ville que de trouver une borne de chargement pour véhicules électriques. C'es derniers sont d'ailleurs très critiqués par les écologistes qui leur reprochent d'utiliser la filière nucléaire.

    "Et puis, que faire des batteries usagées difficiles à recycler ?" ajoute Stéphane Poli, délégué à l'environnement pour les Verts.

    Le GPL, quant à lui, même s'il est moins polluant que l'essence et le gasoil, participe, malgré tout, à l'effet de serre.



    En pratique:
    En utilisant de l'huile végétale, fait-on un geste bon pour la planète ?

    "C'est un acte de civisme qui contribue à sauver la planète des dangers qui la menacent", affirme Alain Juste, producteur d'huile de tournesol dans le Lot-et-Garonne. Les HVP concourent à diminuer l'effet de serre. Ni soufre, ni dioxyde d'azote, ni plomb, ni benzène...
    Leur combustion relâche du CO2 dans l'atmosphère,compensé par l'absorption d'une quantité comparable de carbone par la plante durant sa croissance. Un moteur consommant 100% d'huile rejette trois fois moins de particules.

    À l'inverse, dans la mesure où les biocarburants proviennent pour la plupart de cultures intensives, le bilan environnemental doit également prendre en compte la pollution due aux engrais et aux pesticides.

    En voulant protéger l'atmosphère, il ne faudrait pas polluer d'avantage l'eau et le sous-sol.

    DONC retour à la case départ avec la menace d'une dérive productiviste.

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