Cher François,
Merci pour ce post agréable.

Je ne sais pas si la question est pas de savoir si l'on croit ou non à la bonté de l'être humain, à son désir de s'améliorer,... Je fais simplement un constat: beaucoup d'êtres humains ont en eux des champs qu'ils ne peuvent pas ou ne savent pas cultiver. Le but n'est pas de le faire à leur place, mais de leur donner plus de moyens pour le faire, car chacun doit comme tu le dis trouver lui-même pour quoi il cultive son jardin. Ce qui est dit là est prétentieux. Mais je l'assume, car je pense voir certaines choses que d'autres ne voient pas. D'ailleurs, ces "autres" voient aussi énormément de choses que je ne vois pas, et je leur en saurais d'autant gré de me les enseigner...C'est pourquoi je trouve l'attitude de Fibule dans son dernier post très négative.
Tu dis que: "l'être humain est influencable, qu'il est lâche, paresseux et enclin aux exces...". Je suis d'accord avec ça. Mais faut-il être fataliste et baisser les bras, ou au contraire essayer de changer un peu les choses ?
Par rapport au thème de la Renaissance, je me doute bien que l'art et plus généralement la culture s'exprimaient durant le Moyen Age, mais les conditions n'étaient pas adéquates pour une expression optimale...et cette constante représentation, par le prisme de l'Eglise à cette époque, de l'homme comme une sorte de déchêt du monde fait peur, non ? C'est pour ça que je ne peux m'empêcher de faire un lien avec notre époque, la régression de l'homme, la montée de l'individu; simultanément au déclin de la culture...
Ta dernière phrase:"je crois au dialogue mais j'ai un peu de mal avec la pensée unique et à l'empire du bien". Tu peux éclaircir un peu: pourquoi "mais" et il ne manque pas un mot ? Merci.