Qui es tu, toi la vie

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Qui es tu toi belle vie, d’où viens tu ?
Je me promène adossé à ta présence
Tu me tires le long des jours advenus
Pourrai-je cesser de te suivre en tous sens
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J’aurai voulu être absente de ta volonté
De me déposer là, fille du rien absolu
Ton choix, pourquoi ton choix assuré
De me donner cet esprit jamais résolu
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Je traverse ton monde, où le temps est roi
Pourquoi ne l’arrête tu pas, Ce long curieux
Il lèche mon corps pour le déporter à l’effroi
Ne plus être à tel instant, est ce très sérieux.
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Pourquoi ne veux tu pas, laisse moi savoir
Me donner tant d’audace, ce tant de force
Que cet esprit malin multiplie chaque soir
A quoi cela sert t’il, pour passer quelle écorce
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Qu’aurais je gagner à ne pas te perdre
Mon bilan d’esprit rebelle et imparfait
Sonnera au reflet silencieux des tendres
Ceux à qui le présent n’a servi qu’à t’excuser
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J’aurai voulu être savant, de ta grande vérité
Eliminer toute les zones d’ombres d’inviolés
Dire à tout ces esprits s’ils doivent se fatiguer
0 me faire croire que ta présence est une primauté
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Nous laisseras-tu nous les esprits, choir au passé
Pour nous retirer l’envie de te poursuivre sans clef
Nous retirer de ton monde comme un vieux jouet
Et te glosser ne nous avoir fait croire à l'éternalité.
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