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Discussion: l'actualité et le spectateur. L attentisme coupable

  1. #1
    Osophie Guest

    Par défaut l'actualité et le spectateur. L attentisme coupable

    Depuis quelques temps je m’informe de l’actualité. Oui, moi qui évitais soigneusement de lire ne serait-ce que les gros titres des journaux, zappais au plus vite sur M6 au moment du 20h00 et n allumais jamais sa radio, lis le journal, recherche les causes, le pourquoi et le comment de ce qui se passe en France et dans le monde.

    Je lis, j apprends, je m’informe. Tout simplement. Et qu’est ce qu il se passe ? Plus j en apprends, plus j’affirme « mes opinions » et prends parti. Normal, classique me direz vous. Certes, c’est certainement logique. Mais ce qui l’est peut-etre moins, c’est cette « révolte »qui grandit, se transforme peut-etre meme en rage. Une rage inutile. Voire plus que ca. Une rage coupable.

    Pourquoi ? Parce que en me tenant au courant je prends conscience. Conscience que le monde c’est pas juste ma petite vie, ma famille, mon mari, mon stage, attention faut pas que je sois en retard, les inscriptions et une ballade le dimanche au parc. Le monde est plus grand que ca. Qui l eut cru, hein ? C’est dingue.

    Et me voila aujourd’hui dans ce monde, plus grand, beaucoup plus grand que prévu, je découvre l’injustice ca me révolte et qu’est ce que je fais ? Bah rien. Ca concerne pas vraiment ma petite vie, ma famille, mon mari, mon stage, mes retards, les inscriptions et ma ballade le dimanche au parc. Je croyais que j avais des principes. Je n en ai pas. La conscience n’implique t elle pas l action ? Et une conscience sans action, n induit elle pas la culpabilité ? C est ce que je ressens aujourd’hui. Je me sens coupable. Coupable de ne pas agir. Coupable de savoir ce que je sais (aussi peu que cela puisse etre), de penser, de croire et… bah c est tout. A quoi ca sert ? A rien. A quoi je sers ? Je crois que tant que je ne serais pas prete à agir pour ce que je crois, je ne servirais a rien. C est ca exactement. Avoir des idées, une culture pour l’étaler devant des potes qui vont s’en battre la race, pourquoi faire ? Croire en quelque chose, défendre ses idées oralement… et alors ?

    Le journaliste filme prend notes, transmet. Il n intervient pas. Il est pas la pour ca. Il remplit son role. Il est la, la ou il doit etre et il fait simplement ce qu il a a faire. Il observe et transcrit. Parce qu on doit savoir. On doit savoir pour agir. J ai pas de pass VIP. Et mon œil n observe pas afin de retransmettre. D ailleurs il n observe pas. Il regarde. J ai l œil du spectateur. Un œil coupable car attentiste (« oulalaaaa qu est ce qu il va se passer ? oulala waoua t as vu ce qu il se passe ?...)

    J apprends, je lis, j enrage de plus en plus au fil des lectures, prete a partir avec ma kalach sur le dos au fil de l article. Vénère a la fin, « nan, mais t as vu ce qu il se passe ? T as vu ca ? C est incroyable ! Comment on peut laisser faire ?? gnangnangnangnan ». Dimanche sur le front ? … nan pas dimanche, j ai la ballade au parc de prévu, et jpeux vraiment pas reporter…

  2. #2
    bulletin Guest

    Par défaut La preuve...

    L'amoralité de notre système social n'est plus à démontrer.


    Lorsque spectateur devient un rôle, Escher s'occupe de concevoir les marches qui mènent du parterre à la scène.

  3. #3
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    July 2006
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    Par défaut le don de la vie est une action, ce n'est pas rien! donner sa vie est être un héros.

    osophie
    les médias ne sont pas toujours éthiques, je pense.
    si les terroristes n'étaient pas filmés par les médias, peut-être ne commettraient t-ils plus d'attentats, qui sait?
    les terroristes veulent faire peur et pour ça ils ont besoin de diffuser la peur
    internationalement; ainsi que leur message fanatique
    et donc des médias. au 20h, message de benladen par exemple, filmé au camescope (au CAMESCOPE), quand on sait qu'on utilise souvent les camescopes pour les réunions de familles, on imagine bien le raccourci de distance du coup et le coté réaliste, d'un coup c'est plus parlant.
    il laisse traîner des vidéos, et les médias les trouve facilement...
    les médias presque complice ou porte parole!
    même si ce n'est pas leur intention, ils mettent de l'huilesur le feu quand même.
    alors oui, s'informer c'est important et utile dans une certaine mesure, mais la peur met les nations sur la défensive et génére l'insécurité...défense nucléaire! et les morts par balles dans les lycées aux usa.
    il faut penser à la façon dont tous les programmes ont été coupé le 11 septembre et à ces images plaquées: "qu'est-ce que c'est? un film? les actualités!!! et ce drame se passe en même temps que je regarde!!!" la nausée, après ce jour là je pense que la façon de regarder les actualités chez tout un chacun a été modifié...
    et le tsunami! bien sûr cela a servi a récolté des fonds, mais combien de jours a t-on vu les retranscriptions de la catastrophe filmé également au camescope?
    s'informer c'est être responsable mais la façon dont on est informé doit l'être également...on doit se sentir responsable quand on s'informe et se dire qu'on est peut-être impuissant à une grande échelle mais au quotidien, on peut amener de la bienveillance pour compenser et essayer de se comporter responsablement...si tout le monde a cete petite exigence envers soi même, ça fait également masse et contrepoids en face de tout ce qui se passe de triste. si les infos nous crispe, nous anéantisse, il n'y a plus de place pour la responsabilité mais pour la culpabilité et la torpeur ainsi que l'effroi la sidération, l'impuissance à son paroxysme.
    la culpabilité est de l'énergie gaspillée, pourquoi tesentir coupable de ne pas agir,tu a donné la vie ( si ça c'est pas une action!), d'autre le font et moi j'espère un jour le faire, et cela fait contrepoids face à tous ceux qui donnent la mort!
    tu t'occupes de ta famille, et tu éduques tes enfants, où fais tu le mal?
    savoir que d'autres meurt de faim est horrible, mourir de faim est inimaginable pour nous, comment le comprendre et le conçevoir...on neserend pas réellement compte...mais les vrais coupables ce sont les quelques 800 milliardaires du monde, je crois, 800 personnes ki monopolisent le fond comun
    nous avons en france un état providence, et en l'acceptant, quelque part on a une logique de compensation, de partage...à petite échelle déjà, celui dela france hélas et pas du monde entier, mais déjà notre logique de vie est fondé sur le partage...on travaille, on est imposé, etcela sert au fond commun...assedic, rmi, apl, aloc, etc...je nevois pas lestaxes comme pénibles, je les vois comme libératrice...en acceptant de lespayer sans aigreur, j'accepte une démocratie solidaire...et le oui à l'europe c'était aussi élargir l'état providence en état européen...oui la privatisation, et ci et mi et ça...peut-être la peurde la précarité mais on est loinde la misère...le oui à l'europe, c'était accepter aussi de partager encore plus pour un impact plus important, si les pays européens peuvent agir ensemble alors en tant qu'européen je mesens moins impuissant devant les informations, en restant dans le non à l'europe, on reste dans lesystème français, on ne s'agranditpa, on ne réunit pas nos forces pour diffuser la démocratie dans le monde, on reste un français de plus en plus impuissant dans un pays qui a peu d'impact...je ne comprend pas le non à la constitution européenne.
    on voudrait tous partager plus, ou agir plus...mais le temps d'unevie sur une terre n'est pas assez long...on peut donner à des associations, on peut être bénévoles (le plus souvent à la retraite), on peut diffuser le respect et la bienveillance...àprès on ne peut pas être comme soeur emmanuelle et être parent en même temps non?
    une seule vie et des choix responsables à faire...si on choisit dedonner la vie, letemps est forçément réduit pour pr^éter mains fortes aux personnes les plus démunies.
    ne pas se plaindre, et être conscient de la chance qu'on a d'être née dans un envirronnement abondant, c'est important...accepter des petits renoncements individuels pour servir la collectivité, c'est important...
    se dire qu'on est une *****, ce n'est pas important...éprouver sa sensibilité en regardant les informations est nocif, il ne s'agit pas de s'épancher, il s'agit d'avoir une prise deconscience et d'avoir une attitude presque derecueillement...les ermites devraient alors aussi culpabiliser! parce-qu'ils ne font rien...ils font beaucoup aussi à leur manière...chacun on peut apporter une petite pierre à l'édifice à sa manière...maintenant il ne faut peut-être pas se surestimer je pense...

    l'actualité et le spectateur:
    on ne regarde pas les actualités comme on regarde un film. la distinction est cruciale!
    on ne regarde pas les actualités comme un spectateur coupable, on essait de regarder lesactualités comme un citoyen responsable...j'admet cependant qu'il est difficile de faire lapart des choses.
    on se sent toujours un peu coupable, tout court, alors en regardant les infos, ça s'amplifie...

    les termes, le style journalistique préfère souvent les formules qui font mouche etse résume parfois à: "olalalala, vous avez vu ça!".

    faut garder son esprit critique sans sedire qu'on est pour autant indifférent.

  4. #4
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    O? tu veux quand tu veux
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    Par défaut Etre un Raskolnikov...sans l'excuse du meurtre

    [Hail to the thief]....There There





    "We are accidents, waiting to happen" Thom Yorke

  5. #5
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    Question en effet...je ne comprend pas l'anglais

    januscream
    je suis nulle en anglais, tu ne peux pas t'exprimer en français? c'est frustrant. déjà qu'en français ou langue screamique (lol, bon j'arrête!), c'est difficile à saisir, alors en anglais c'est carrément enigmatik yeah!
    there, there, il ya ici...
    happen...bonheur?
    waiting...attendre? humhum...on approche on approche de la solution...
    qu'est-ce donc que cela?
    et sinon à part cela?
    la blanquette était bonne?

    one two tree four five...euh...six!

  6. #6
    Osophie Guest

    Par défaut responsabilité et action

    Mesmots

    Tu as mis le doigt sur une notion fondamentale : la responsabilité.

    Je suis responsable de mes actes tous les jours. Et cette responsabilité induit l’action : etre honnete, aider ceux que j’aime… Et tout ce qui s’ensuit. La question qui se pose devient alors : a partir de quel moment cette responsabilité doit dépasser le cadre de ma vie de tous les jours ? J’ai des principes. J’ai foi en certains principes. Et c’est pour eux que je dois agir de telle ou telle facon tous les jours (honneté et blablabla).

    Les hommes sont tous égaux comme les dents du peigne. Je crois en ce principe. Je me révolterais si je devais subir une quelconque discrimination. Ca m’a révolté quand une de mes amies plus qualifiée que moi n’a meme pas eu d’entretien d embauche pour le meme emploi et que j ai été embauchée presque sur le champ. J’ai porté plainte contre la police lorsque celle-ci, au cours d’un contrôle d’indentité de ma mère, l’a insulté, a eu des propos racistes.

    Des évèments qui m ont concerné directement.

    Demain une femme se fait agresser par un adolescent devant moi dans le métro. Je ne suis pas directement responsable, ni réellement concernée : je ne la connais pas. Mais je laisse faire. Je ne dis rien. Et je n appelle pas non plus de secours. Ou se situe ma responsabilité ? Ai-je une quelconque responsabilité ?

    Je crois que la réponse est OUI. Mais est ce seulement parce que ca se passe devant mes yeux ? A partir de quelle moment je suis directement concernée ? Ou se situe la limite ?

    Mon frère part construire sa maison dans un pays étranger. Tout se passe bien. Jusqu’au moment ou un pays voisin entre en guerre pour des raisons que je n approuve pas. Mon frère est menacé. Est-ce que je suis concernée ? A ce moment précis est ce que je dois faire entendre ma voix ? Dois je me battre seulement pour sauver mon frère ? Dans ce cas là quels sont les principes qui m animent ? Ce n est plus des principes d’égalité, de liberté mais de l’égoisme.


    Pourquoi avoir des principes qui dépassent notre vie quotidienne si on ne les applique pas ? Les droits de l’Homme DOIVENT ETRE APPLIQUÉ. Je le revendique. Mais seulement chez moi, les autres c’est les autres. Je ne suis pas concernée ni responsable.

  7. #7
    Olivier66 Guest

    Par défaut

    Salut Osophie,

    Ben, je me reconnais énormément dans ton message, comme si un jour la « dégueullasserie » du monde et de nos comportements sautait aux yeux.

    Avant, je regardais chaque jour indifféremment, je ne me sentais pas atteint, tout juste compatissant. Puis un jour on ne regarde plus, on observe ce qu’il se passe et on réfléchit au degré d’implication que cela peut revêtir pour nous… on est « touché ».

    Une double lecture s’opère, entre l’information relayée par les media et notre interprétation, et on se rend compte que le monde est toujours ce qu’il est, que c’est juste notre regard qui a changé et on se dit qu’il en faut peu pour se mettre à souffrir soudain devant le spectacle que nous offre notre monde, ou plutôt nos sociétés.

    Je pense que le pire la dedans, c’est qu’on a les moyens de savoir ce qu’il se passe, de savoir où cela va mener…et on ne peut rien faire. Juste regarder comme tu le dis. Regarder et réfléchir sur ces hommes que l’on voit, et se demander si on est différent, si le fait d’ouvrir les yeux un peu plus grand implique d’avoir à agir différemment. Mais pour quoi faire ?

    Je me posais la question récemment sur le rôle des media : sans media, on n’est concerné que par nos expérience personnelles, nos propres douleurs (ainsi que les informations rapportées par autrui). Les saletés qui pouvaient se passer ne nous touchaient pas parce qu’elles ne pouvaient pas nous atteindre.


    Maintenant, on est au courant de la moindre tuerie, du moindre geste insensé, de la dernière exécution, du tremblement de terre, du tsunami,…, et c’est surtout cette masse d’informations spectaculaires qui donnent du mal et qui provoque cette nausée. Ca fait mal parce qu’on le sait.

    Les choses n’ont pas vraiment changé, il y a toujours eu des saloperies et il y en aura certainement toujours. Mais si les choses n’ont pas changé, alors c’est nous qui avons changé. Nous et notre rapport au monde, notre rapport à une vision sélectionnée et choisie de ce qui est donné à voir du monde.

    Afin de résoudre ce dilemme, ce terrible dilemme, il faut opérer une introspection afin de déterminer dans quelle mesure nous sommes impliqué dans cette folle mascarade. Ainsi, l’effort sera de séparer le bon grain de l’ivraie, de définir plus précisément notre degré d’implication morale et éthique face aux aléas monstrueux que l’on place devant nos yeux, qu’ils soient vécus réellement ou virtuellement.

    C’est ce que tu fais en ce moment, derrière ces constats et sous ce flot de question auxquelles il te faudra parvenir à une réponse personnelle (car nul ne peut te donner le mode d’emploi de ta conscience). La rage que tu ressens est peut-être simplement l’expression contrariée d’un sentiment indicible, l’expression de sa propre impuissance face à un monde qui nous semble insensé, fou, amoral comme l’a bien dit Fibule.

    Un des nœuds du problème viendrait peut-être de l’appropriation à un niveau personnel de ce qu’il se passe indépendamment de nous et qui se passerait sans nul doute si nous n’existions pas. Alors, cela signifierait que c’est une réaction à l’information (informer = donner forme, donc donner forme à l’opinion, aux idées). Peut-être faut-il être vigilant face à l’information tant cela modèle en nous une compréhension (qui fluctue selon les gens). Le monde est injuste, la société amorale, la seule révélation est peut-être de pouvoir un jour sortir la tête hors de l’eau pour s’en rendre compte. Mais cette prise de conscience ne nous est pas naturelle et acquise spontanément, elle est dans notre cas le résultat d’une exposition quotidienne à une masse critique d’information dûment sélectionnées… alors certains font l’autruche et se concentrent sur leurs affaires, d’autres voudraient réagir et certains s’en rendent malades. Qui a raison ? Qui a tort ? Quelle est la cause ?

    Je ne sais pas, j’ai mon idée mais il te faudra forcément parvenir à ta propre solution.

    Bonne chance Osophie.

    Ciaoooooooooooooooo

  8. #8
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    Par défaut

    agir sur soi, etre un modèle digne d'etre suivi.
    quand ça dépasse notre environnement directe, souvent on en a pas le controle. avoir un controle sur soi c'est déja pas facile. Je pense que c'est une priorité

  9. #9
    nor Guest

    Arrow action!

    il y a quand même quelque chose qui est dérengeant dans tout ça...En effet beaucoup de choses vont mal.Les médias nous le montrent suffisament. Mais si on se penche sur les siècles précédents, on s'aperçoit qu'il n'y a pas de réelles différences.Chaque époque a sont lots de malheur (certes de nature différente)
    La seule nouvelle donne que je vois maintenant c'est effectivement la médiatisation. Les medias, un outils pour nous démoraliser, pour nous faire peur, pour nous plaindre? Possible mais peut-être aussi un moyen de mettre en oeuvre une action. C'est surement notre chance, celle que n'a pas eu nos ancêtres. Alors au lieu de s'apitoyer sur l'actualité et sur notre sort (ce qui ceci dit en passant ne sert à pas grand chose même si ça peut faire avancer la réflection...) agissons! en commençant par nos êtres respectifs en continuant à une échelle plus importante.ESt spectateur qui veut.

  10. #10
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    Par défaut Amen et Circenses

    Citation Posté par Mesmots
    anuscream
    je suis nulle en anglais, tu ne peux pas t'exprimer en français? c'est frustrant. déjà qu'en français ou langue screamique (lol, bon j'arrête!), c'est difficile à saisir, alors en anglais c'est carrément enigmatik yeah!


    Donne tes doigts!


    Bon pour les cancres du fond je répète: en traduit franchouillard ça donne que nous sommes des accidents qui attendent une amorce pour se déclencher.


    Chacun de vous qui frissonne bourgeoisement devant votre tube cathodique stocke en lui-même un potentiel de rebellion. Mis bout à bout cela permet de décharger une puissance de feu apte à opérer une scission dans le continuum social actuel.


    Le problème est qu'ici-bàs, après les infos on se matte une p'tit Sedan-Valenciennes ou la rediff de Sex & the city et le monde ne va plus si mal. Ainsi tous vos médias sont d'abors au service de votre divertissement pascalien...

    Du pain et des jeux et tu gouverneras un peuple docile qui louchera trop dans son quotidien pour se soucier du reste. Sauf qu'en plus le catastrophisme des médias sert toujours le Prince en tenant le troupeau par la peur...

    Donc effectivement rien de nouveau sous le soleil.

    Si donc nous tions de vrais citoyens prêts à mourrir pour des idées, nous serions en mesure de désamorcer l'euthanasie ambiante pour amorcer notre propre incandescence.

    Il nous faudrait un leader qu'on ne pourra pas zigouiller (adieu Coluche, bonjour Dieudonné) pour porter la clameur du peuple et révolutionner. Tout ça pour quoi? Pour réinstaurer un autre régime tyrannique qui reproduira un éternel retour..

    D'ici-là, je vais me repasser un épisode d'Alerte à MAlibu... et enterrer mon front entre deux continents de la Mort

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