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Discussion: PREPA LITTERAIRE : qlq questions "ciblées"...

  1. #11
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    Par défaut Travail acharné (?) vient à bout de tout ?

    Slut ! Je ne sais pas si le travail acharné vient vraiment à bout de tout : c'est ce que je pensais en terminale, et en arrivant en prépa, je crois que j'ai dû un peu revoir mes certitudes! Il y aussi le temps, avec lequel il faut composer... Mais je maintiens qu'il est très important pour la réussite ! Ceux qui ont eu le ccours étaient de gros bosseurs (bis), mais ils me semblaient pas le faire (sauf moments de gros coup de barre) en trainant la patte! Le plus étonnant dans la tranformation du préparationnaire, c'est qu'il y a souvent un moment où il embraye vraiment, et qu'à force de se soumettre à un rhytme de travail régulier, il devient "work addict" ! Un pote qui a intégré m'a déclaré qu'il ne pouvait plus s'arrêter (pour moi c'était pareil au début de ces vacances qui me séparent de l'année de khûbe!). Mais rassure toi : si on continue à le faire, c'est que, par on ne sait quel mystère, le travail est presque devenu un loisir (qd on aime on ne compte plus!). Et puis, au pire, pour éviter de tourner en vase clos et nous sortir un peu du système de la khâgne, les vacances sont qd même opérantes : j'ai eu de moins en mois envie de bosser au fur et à mesure qu'elles avancaient !
    De toute façon, on ne fait pas que bosser en prépa : évidemment, on est censé être là pour ça, mais il y a aussi des soirées pour décompresser, des voyages scolaires dans certains lycées, svt seulement en hypo (nous, c'était à Venise), et du tps libre pour discuter (ah, les repas à la cantine!...). Et même si la dose de boulot à fournir est énorme, elle ne s'effectue pas du tout dans la même ambiance que dans le secondaire. Les profs sont (en général) bcp plus sinon proches, du moins détendus avec leurs élèves : plus d'excès débile d'autoritarisme, vous devenez leurs poulains, vous n'êtes plus leur basse-cour ! Et tu n'es pas seule : il peut y avoir de l'entraide en prépa, et l'effet de masse de tout une classe qui bosse, quand bien même il n'y en aurait pas, ça porte !
    Pour les fiches, j'en ai vraiment très peu fait, sauf pour l'histoire, depuis l'arrivée d'une prof qui a imposé un système collectif (chacun fait sa fiche et la fait reproduire en 33exemplaires pour la classe - exemple de solidarité) : les fiches étaient sur des sujets pointus (type : la langue française du début des 1880's au début des 1990's) ou plus de synthèse (l'URSS dans les RI de 1918 à 1990). En fait, vu que le programme d'histoire à Ulm est gigantesque, le rôle des fiches est plutôt de réorganiser le cours pour répondre au sujet (ce qui aide à mieux l'assimiler), voire de faire des recherches pour y répondre, qd le cours n'a pas été fait, que de résumer le cours. Plus du complément que du résumé. Mais des élèves avaient le temps de faire des fiches "résumé" : je suppose qu'ils attendaient la fin d'un chapitre pour que ça fasse un ensemble et que la fiche ait une véritable ligne directrice!
    Oui, c'est très recommandé d'aller faire des recherches en histoire entre les cours pour les compléter : mais les fiches de complément, si elles existent dans ton lycée, auront ce rôle!
    Voilà, à plus, et courage : c'est pas si terrible qu'on le dit, avec un peu d'organisation. A toide trouver les méthodes qui te correspondront et qui seront les plus efficaces (se laisser dicter les méthodes dominantes, c'est jms bon si tu n'en tire pas toi-même parti! ne fais des fiches que si tu penses que ça t'aidera réellement !)

  2. #12
    frame Guest

    Par défaut Travail acharné (?) vient à bout de tout ?

    Slut ! Je ne sais pas si le travail acharné vient vraiment à bout de tout : c'est ce que je pensais en terminale, et en arrivant en prépa, je crois que j'ai dû un peu revoir mes certitudes! Il y aussi le temps, avec lequel il faut composer... Mais je maintiens qu'il est très important pour la réussite ! Ceux qui ont eu le ccours étaient de gros bosseurs (bis), mais ils me semblaient pas le faire (sauf moments de gros coup de barre) en trainant la patte! Le plus étonnant dans la tranformation du préparationnaire, c'est qu'il y a souvent un moment où il embraye vraiment, et qu'à force de se soumettre à un rhytme de travail régulier, il devient "work addict" ! Un pote qui a intégré m'a déclaré qu'il ne pouvait plus s'arrêter (pour moi c'était pareil au début de ces vacances qui me séparent de l'année de khûbe!). Mais rassure toi : si on continue à le faire, c'est que, par on ne sait quel mystère, le travail est presque devenu un loisir (qd on aime on ne compte plus!). Et puis, au pire, pour éviter de tourner en vase clos et nous sortir un peu du système de la khâgne, les vacances sont qd même opérantes : j'ai eu de moins en mois envie de bosser au fur et à mesure qu'elles avancaient !
    De toute façon, on ne fait pas que bosser en prépa : évidemment, on est censé être là pour ça, mais il y a aussi des soirées pour décompresser, des voyages scolaires dans certains lycées, svt seulement en hypo (nous, c'était à Venise), et du tps libre pour discuter (ah, les repas à la cantine!...). Et même si la dose de boulot à fournir est énorme, elle ne s'effectue pas du tout dans la même ambiance que dans le secondaire. Les profs sont (en général) bcp plus sinon proches, du moins détendus avec leurs élèves : plus d'excès débile d'autoritarisme, vous devenez leurs poulains, vous n'êtes plus leur basse-cour ! Et tu n'es pas seule : il peut y avoir de l'entraide en prépa, et l'effet de masse de tout une classe qui bosse, quand bien même il n'y en aurait pas, ça porte !
    Pour les fiches, j'en ai vraiment très peu fait, sauf pour l'histoire, depuis l'arrivée d'une prof qui a imposé un système collectif (chacun fait sa fiche et la fait reproduire en 33exemplaires pour la classe - exemple de solidarité) : les fiches étaient sur des sujets pointus (type : la langue française du début des 1880's au début des 1990's) ou plus de synthèse (l'URSS dans les RI de 1918 à 1990). En fait, vu que le programme d'histoire à Ulm est gigantesque, le rôle des fiches est plutôt de réorganiser le cours pour répondre au sujet (ce qui aide à mieux l'assimiler), voire de faire des recherches pour y répondre, qd le cours n'a pas été fait, que de résumer le cours. Plus du complément que du résumé. Mais des élèves avaient le temps de faire des fiches "résumé" : je suppose qu'ils attendaient la fin d'un chapitre pour que ça fasse un ensemble et que la fiche ait une véritable ligne directrice!
    Oui, c'est très recommandé d'aller faire des recherches en histoire entre les cours pour les compléter : mais les fiches de complément, si elles existent dans ton lycée, auront ce rôle!
    Voilà, à plus, et courage : c'est pas si terrible qu'on le dit, avec un peu d'organisation. A toide trouver les méthodes qui te correspondront et qui seront les plus efficaces (se laisser dicter les méthodes dominantes, c'est jms bon si tu n'en tire pas toi-même parti! ne fais des fiches que si tu penses que ça t'aidera réellement !)

  3. #13
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    November 2005
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    Red face

    Merci beaucoup pour tous tes conseils, c'est super gentil !!!!
    Juste une p'tite question (vraiment idiote mais bon, tant que j'y suis, ... Si on croule sous le boulot et qu'on manque de temps pour TOUT faire de façon soignée etc (une journée n'a que 24h... sniff), est-ce que tu crois qu'il vaut mieux risquer de bâcler certains trucs ou est-ce qu'il faut plutôt zapper des choses ?? Vraiment débile cette question, sorry... ça doit être le stress, lol.

    Est-ce que tu fais du latin ?? (c'est juste pour savoir si le fossé lycée/prépa est dur à avaler...)

    @ +

  4. #14
    frame Guest

    Par défaut Bâcler ou zapper ? / Le latin en prépa.

    Tinquiètes pour les questions : tu saurasqd tu seras en hypo qu'il n'y a rien de plus flatteur que de répondre aux angoisses des nouveaux venus !
    C'est évident que t'auras sans doute pas le temps de tout faire, à moins d'être une turbo-khâgneuse (ça existe mais c'est rare!). Tout l'art du préparationnaire averti (peut-être aussi toute son inconscience) est, tout en sachant qu'il n'arrivera jamais à tout faire, d'en garder l'idéal en tête! Le résultat : une productivité triplée! Incoinsciemment, on sélectionne l'essentiel.
    Donc oui : tout en partant dans cette optique, il vaut mieux bâcler que zapper un travail à faire, sachant que les profs sont en général plutôt compréhensifs pour être passés par là (même s'ils ne le montrent pas forcément pour tirer encore plus de vous) et que s'ils ne t'encourageront pas dans cette voie, ne te fondront pas forcément dessus à la moindre taule (l'important, c'est que ça ne se répète pas : on a des accidents de parcours jusqu'en khûbe ; l'important, c'est la progression générale)
    Ce qui ne veut pas dire qu'il faut se laisser aller au baclage! D'où l'importance de l'organisation : découpage de tes soirées et de tes week en programme -jusquà maintenant le meilleur moyen connu pour avoir l'impression d'avancer (et avancer effectivement) dans toutes les matières!- en gardant dans l'esprit (surtout si tes en Ulm, section polyvalente ou ttes les matières ont le même ont le même coeff. - au fait tu veux aller en quoi?) que chque matière = 1/6è du temps, pour ne pas laisser l'histoire prendre trop de place... Places aussi à garder pour le sport, le loisir ou la glande occasionnelle si le vase déborde...
    Tu peux aussi, si tu n'as pas le temps de tout faire, te permettre qq entorses en favorisant les matières dans lesquelles tu réussis le plus : c'est évidemment déconseillé par les profs et faut pas partir avec cette idée en tête, mais il faut aussi savoir établir ses priorités si l'on est submergé et que le concours blc approche... (pour moi, les langues étaient un moyen de grapiller des points plus facilement, c'est pourquoi j'ai souvent fait passer le latin, le grec et langlais avant les trois disserts : c'est pas malin et maintenant que je vais être en khûbe il va falloir que je me relève sérieusement dans mes matières faibles, mais sur le coup ça peut aider à pas couler dans le classement!...) Mais je répète : seulement en cas de débordement!
    Comme tu l'as lu, oui je fais du latin (avec grec : option lettres classiques). Ya un saut entre la term et l'hypo, mais il doit dépendre de l'état de l'enseignement du latin dans le lycée d'où tu viens, de son statut pour ton bac (si tu l'as pris en spé ou en option, à l'écrit ou à l'oral... - les élèves de spé écrit sont censés être meilleurs que les autres, mais là encore c'est loin d'être systématique!) En fait, je vais parler pour la section Ulm, mais je suppose qu'en hypo le programme est à peu près le même pour toutes les sections, et dans tous les lycées : le grand saut, c'est qu'on ne se contente plus de reproduire la traduction du prof après l'avoir apprise par coeur. Je ne sais pas si tu faisais ça, et je parle pour la grde majorité des latinistes lycéens aujourd'hui ; en tout cas, moi j'ai fait ça en term, d'autant plus que je l'avais le latin en option oral : j'ai appris bêêêêtement tous mes textes par coeur, et je me suis tapé, comme tous les élèves de la classe à qq exceptions, un 20 scandaleux.
    On nous entraîne à traduire cursivement des textes, un élève après l'autre (ya du vocabulaire à côté!). Sinon, c'est version à la maison et en classe, avec ce cher Gaffiot, plaches hebdomadaires, tous les élèves préparent, un élève se désigne et passe pdt 30min. avec sa traduc et son comm., et les colles (là tu t'inscris sur un kholloscope, et une fois par trimestre tu prépares pdt une heure ta traduc sur le texte donné -sans dico- et ton commentaire, et tu passes devant le prof pdt 30min (oral type concours). Ah oui , le thème aussi, j'oubliais. Normalement, c'est nouveau, on en a pas tellement fait au lycée! Lais c'est ce qui aide le mieux à assimiler la GRM.
    Attention ! Si jamais ce bond te parait énorme, songe que la plupart des élèves seront davant le texte de latin comme une poule qui a trouvé un couteau. Même en hypokhâgne, aujourd'hui le niveau de latin des élèves entrants est à peu près nul : moi aussi je minquiétais, je craignais de me trouver nez-à-nez avec une bande de petits Cicérons, eh bien même au Parc... non. Ce qui compte, c'est les progrès que tu vas faire, et sûrement pas ton niveau en entrant. Je suis en ayant loupé l'année de latin en seconde, puis en l'ayany repris en première...
    Pourtant le niveau est bon à la fin de l'hypo ! Le but est que tous les niveaux arrivent au même point : c'est souvent loin d'être atteint, mais il arrive pfois qu'un débutant s'en tire bien et passe en cours d'année dans le groupe au-dessus, voire qu'il dépasse ses condisciples confirmés en khâgne. La raison en est simple : ils recoivent, pdt un an, un concentré panoramique de la GRM latine, et en ont mieux en tête le système général que ceux qui l'ont apprise bon gré mal gré au collège ou au lycée. Moi, j'étais en débutant grec ancien, eh bien en khâgne pas de problème! Il faut faire gaffe à ne pas nonplus se sous-estimer : ce n'est jms bon d'être dans le grpe des débutants alors qu'on a largement le niveau d'être chez les confirmés! Pour éviter toute ruée désespérée vers le dernier groupe, ils ont organisé au début de l'année un test censé nous départager, et nous ont répartis d'office dans les groupes sans demander noitre avis.
    Quelques conseils pour s'en tirer : apprendre régulièrement du voc. (je traçais une colonne dans la marge des textes traduits en classe, où je notais tout mot nouveau, ou toute remarque de GRM -crois moi c'est payant!- mais tu peux aussi t'engouffrer les mots latins de Martin, c'est très bien.), apprendre ou réviser des points de GRM (le plus souvent on le fait en contexte, mais tu peux courir jeter un coup d'oeil dans une GRM : le "précis de grammaire des lettres latines" de Gason-Thomas-Baudiffier, édition Magnard - ya une mosaïque avec un ibis sur la couverture- est la plus simple, la plus claire et la plus accessible. Et surtout pas la Sausy, qd bien même on te la conseillerait, sauf si tes déjà une latiniste émérite : à réserver pour la khâgne, voire pour les spé lettres classiques et les affres du thème! Enfin, le petit latin est très payant si tu as le temps. A faire à deux sur une édition bilingue : chacun traduit une phrase, pendant que l'autre regarde la traduc en français et l'aiguille pour les pb de voc ou de construction. Il ne faut pas foncer sur le dico ou sur la GRm à la première occasion : le but est de se dépatouiller rapidement pour comprendre un texte latin ! Avec ça on progresse à une vitesse monstre, paraît il (moi je my suis jms vraiment mis par manque de discipline mea culpa!) mais il faut mieux prendre un texte qui ne soit pas trop compliqué pour commencer, genre un Cicron pas trop chiant t pas trop dur (on ne commence pas par le Cato Major!) ou un César (la guerre des gaules...) : les deux auteurs classiques sur lesquels on doit régler son vocet ses structures de GRM pour le thème.
    Voilà. Hésite pas pour les autres angoisses et du calme : les progrès viendront avec l'habitude : il n'y a rien de plus simple que le latin une fois qu'on a la GRM et le voc de base dans la tête, avec qq réflexes de tradux quye tu acquerras vite!

  5. #15
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    Coucou !

    Merci bcp pour ton looooong message, tu donnes plein de conseils, c'est génial !!! (ça serait cool si moi aussi je pouvais faire ça un jour,
    En fait je n'ai pas spécialement l'ambition d'aller en khâgne (!)... à la base, je voulais aller directos en fac de lettres modernes, mais mes profs se sont mutés en groupe de pression et m'ont convaincue d'aller en prépa ; d'après eux c'est là qu'est ma place (hum... un peu fous les profs), ils ont peur que je m'ennuie à la fac (comment peut-on s'ennuyer?!) et que je me retrouve avec des glandeurs, enfin bref... J'aimerais être prof de lettres et après la 1ère année de prépa, je compte bifurquer vers la fac et j'espère sortir un peu du lot (c'est prétentieux ça ! mais bon il paraît que les facs de lettres sont bien remplies...)... j'adore le français (j'ai eu 20 à l'écrit au bac, j'étais aux anges !)... par contre je ne sais pas trop à quoi cette matière va ressembler en prépa, enfin je veux dire que je ne sais pas si l'enseignement en hypo ressemble à celui de lycée ou pas du tout... J'adore aussi la philo... mais apparemment, en prépa, cette matière n'a pas gd-chose à voir avec la term'!!! (j'ai eu 20 aussi en philo, à ma gde suprise parce que je pensais être un peu HS, mais le sujet était top : Faut-il préférer le bonheur à la vérité? ya pas plus concret !!)... d'ailleurs on va étudier, entre autres, Bergson et je n'y comprends rien... aïe aïe aïe !!! ça ne rigole plus...
    Pour le latin, merci, tu me rassures... tu sais, je me suis reconnue dans ton témoignage, quand tu disais qu'en term tu apprenais les traductions du prof par coeur!!!... Bah moi aussi je fais ça !! vraiment c'est stupide, mais diablement efficace!!! Quelque part, je regrette d'avoir fait ça... je regrette aussi de ne pas avoir appris plus de voc, de ne pas avoir bcp ouvert de bouquins de grammaire... j'ai du pain sur la planche !!!

    Tu voudrais devenir prof?

    Sinon, est-ce que tu crois que je devrais faire des révisions avant la rentrée ??? (oh s'il-te-plaît dis-moi que ce n'est pas nécessaire, .

    Bonne journée ... à bientôt j'espère

  6. #16
    frame Guest

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    Coucou ! Tu dis que tes profs se sont mués en grpe de pression pour te faire aller en khâgne, et que tas eu 20 en philo et en lettres (tétais en term L? si oui, c'est à l'épreuve de term de term ou de 1ère que tas eu 20?). Moi, si ça m'était arrivé, j'aurais pas hésité une seconde ! En plus, tu m'as l'air passionnée par les deux matières clé de la réussite du khâgneux : quoiqu'on puisse en dire (les coeff. sont les mêmes pour toutes les matières...etc), la réussite dans les autres dépend souvent de la réflexion et du mode de penser apportés par ces deux matières. Les amateurs de philosophie ont tous les atouts en mains pour réussir en histoire, par exemple, quand toutefois ils ont compris que la réussite dans la matière n'est pas seulement conditionnée par la soumission aux exigences de l'apprentissage (même s'il en est la base, sans laquelle on ne peut rien faire...), mais aussi et surtout par la réflexion sur les faits, et leur interprétation! Donc théoriquement tu as LE bon profil! Je te conseille de partir sans a priori, de voir comment tu te sens en prépa, et d'attendre la fin de l'année pour voir ce que tu choisis, de la khâgne ou de la fac! De toute façon, même si tu restes un an de plus en prépa, le programme est le même (si tu rates le ccours) : tu pourras encore retourner en fac! Nan sérieusement, même si ça te demande plus de boulot, tu ne regretteras pas d'avoir fait tes deux années (en plus, c'est souvent en khâgne que le déclic intellectuel se fait et qu'on passe le niveau supérieur! et l'ambiance est souvent plus soudée qu'en hypo) : ce serait bête de te priver de te priver d'une telle formation pour un moment de coup de barre, non? Réfléchis y bien, ou du moins, attends de voir comment tu te sens et comment tu te situes pour prendre une décision!
    Est-ce que la litté en prépa change bcp du lycée? Déjà, ça dépend de la prépa que tu vises (Ulm ou LSH?). Ensuite ça dépend de la section d'où tu viens. Je parle pour la section Ulm : le programme est illimité (enfin litté française qd même, mais du XVIè au XXè) et les disserts sont d'ordre général (donc , toutes proportions gardées, l'épreuve est comparable à la dissert du bac frçais en 1ère). Le sujet se présente souvent sous forme d'une citation à commenter (souvent chiante à l'abord) mettant en perspective un pb littéraire b identifié (souvent plus sur un genre précis - les 3 principaux : théâtre, poésie, roman, mais aussi, ces dernières années sur des "sous-genres" : autobiographie ou essai). On doit la commenter en examinant le pour et le contre et en argumentant avec des exemples précis tirées des lectures et analysés au service de ce qu'on veut démontrer. Ca peut paraitre traumatisant dit comme ça, mais en bossant un peu on y arrive : le tout c'est surtout d'avoir des exemples précis, qui dépassent la simple allusion (sorte de mini commentaire de texte). Pour ça faudra apprendre, au fur et à mesure des extraits de prose, de poésie et de théâtre, voire d'oeuvres critiques. Ca peut paraître plus cool si tu prends l'exercice comme un défi personnel. (Les défis qu'on se lance, ça marche pas mal en prépa, c'est bon pour le moral!
    Pour le latin ,tu progresseras sans doute rapidement si tu te poses pas trop de questions, et si tu acquiers bien sagement les réflexes de traduc. Comme le disait ma prof d'hypo : "Le latin n'a rien a voir avec l'intelligence! Je ne comprends pas que vous réussisiez en dissert et que vous échouiez lamentablement en langues anciennes! Soyez plus bêtes." Ouais je veux devenir prof (de lettres classiques, si possible, mais ça peut encore changer!)
    "La philo en khâgne Ulm, c'est le programme de terminale!" dixit le prof de philo, et le Bulletin Officiel! OK, cestv le programme de term (dans le sens que les sujets portent sur les mêmes thèmes : l'inconscient, le désir...) mais évidemment plus approfondi : lectures tous azimuths! Là encore pas de programme, choix des exemples laissés à ta discrétion pour répondre au problème posé (même si il faut avoir lu ou lire les quelques oeuvres bateau de la philo). La seule différence est l'avènement d'un nouveau type de sujet (purement nominaux, ex : "les individus") et qu'il faut donc trouver soi-même le pb, ce que tu apprendras à faire avec de l'expérience! Tinkiètes pour Bergson, c'est pas si dur que ça : il parle encore un peu comme nous, contrairement à ses potes Kant et Hegel, où là, chuis d'accord, ça va pas être du gâteau... Pour défricher le terrain bergsonien, jte conseille les textes sélectionnés des "Chemins de la pensée" déjà conseillés.
    Est-ce que tu dois réviser ? Hin hin... Si j'étais un khâgneux sans conscience, je te dirais non. Mais chuis aussi un khâgneux qui n'a pas révisé moi-même, donc jpeux pas te dire oui... On te reprochera jamais d'en avoir fait trop. A toi de trouver ton équilibre entre ta pente et ton programme. A mon avis, ça sert pas grd chose de réviser le français dans la mesure où on sait pas encore trop comment s'y prendre et que c'est loin la 1ère! Pour la philo, idem. Pour l'histoire, si tes enUlm; le programme d'hypo porte souvent sur ce que tu as fait en 1ère (début du programme sur la France - XIXès. - voire sur les relations internationales -l'avant WWII -) : là encore, c'est loin. Le mieux, à mon avis , c'est de réviser tes vocs de latin et d'anglais(là, ça changera pas) ... et d'avancer dans ce qu'on ta demandé de faire pdt les vac si vraiment tu t'en sens le courage!... Mais attention, l'important, c'est qd même d'arriver fraiche et dispose (jsais pas si ça se dit au fém.!) à la rentrée!
    A plus, et hésite pas! Frame.

  7. #17
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    Coucou ! Tu dis que tes profs se sont mués en grpe de pression pour te faire aller en khâgne, et que tas eu 20 en philo et en lettres (tétais en term L? si oui, c'est à l'épreuve de term de term ou de 1ère que tas eu 20?). Moi, si ça m'était arrivé, j'aurais pas hésité une seconde ! En plus, tu m'as l'air passionnée par les deux matières clé de la réussite du khâgneux : quoiqu'on puisse en dire (les coeff. sont les mêmes pour toutes les matières...etc), la réussite dans les autres dépend souvent de la réflexion et du mode de penser apportés par ces deux matières. Les amateurs de philosophie ont tous les atouts en mains pour réussir en histoire, par exemple, quand toutefois ils ont compris que la réussite dans la matière n'est pas seulement conditionnée par la soumission aux exigences de l'apprentissage (même s'il en est la base, sans laquelle on ne peut rien faire...), mais aussi et surtout par la réflexion sur les faits, et leur interprétation! Donc théoriquement tu as LE bon profil! Je te conseille de partir sans a priori, de voir comment tu te sens en prépa, et d'attendre la fin de l'année pour voir ce que tu choisis, de la khâgne ou de la fac! De toute façon, même si tu restes un an de plus en prépa, le programme est le même (si tu rates le ccours) : tu pourras encore retourner en fac! Nan sérieusement, même si ça te demande plus de boulot, tu ne regretteras pas d'avoir fait tes deux années (en plus, c'est souvent en khâgne que le déclic intellectuel se fait et qu'on passe le niveau supérieur! et l'ambiance est souvent plus soudée qu'en hypo) : ce serait bête de te priver de te priver d'une telle formation pour un moment de coup de barre, non? Réfléchis y bien, ou du moins, attends de voir comment tu te sens et comment tu te situes pour prendre une décision!
    Est-ce que la litté en prépa change bcp du lycée? Déjà, ça dépend de la prépa que tu vises (Ulm ou LSH?). Ensuite ça dépend de la section d'où tu viens. Je parle pour la section Ulm : le programme est illimité (enfin litté française qd même, mais du XVIè au XXè) et les disserts sont d'ordre général (donc , toutes proportions gardées, l'épreuve est comparable à la dissert du bac frçais en 1ère). Le sujet se présente souvent sous forme d'une citation à commenter (souvent chiante à l'abord) mettant en perspective un pb littéraire b identifié (souvent plus sur un genre précis - les 3 principaux : théâtre, poésie, roman, mais aussi, ces dernières années sur des "sous-genres" : autobiographie ou essai). On doit la commenter en examinant le pour et le contre et en argumentant avec des exemples précis tirées des lectures et analysés au service de ce qu'on veut démontrer. Ca peut paraitre traumatisant dit comme ça, mais en bossant un peu on y arrive : le tout c'est surtout d'avoir des exemples précis, qui dépassent la simple allusion (sorte de mini commentaire de texte). Pour ça faudra apprendre, au fur et à mesure des extraits de prose, de poésie et de théâtre, voire d'oeuvres critiques. Ca peut paraître plus cool si tu prends l'exercice comme un défi personnel. (Les défis qu'on se lance, ça marche pas mal en prépa, c'est bon pour le moral!
    Pour le latin ,tu progresseras sans doute rapidement si tu te poses pas trop de questions, et si tu acquiers bien sagement les réflexes de traduc. Comme le disait ma prof d'hypo : "Le latin n'a rien a voir avec l'intelligence! Je ne comprends pas que vous réussisiez en dissert et que vous échouiez lamentablement en langues anciennes! Soyez plus bêtes." Ouais je veux devenir prof (de lettres classiques, si possible, mais ça peut encore changer!)
    "La philo en khâgne Ulm, c'est le programme de terminale!" dixit le prof de philo, et le Bulletin Officiel! OK, cestv le programme de term (dans le sens que les sujets portent sur les mêmes thèmes : l'inconscient, le désir...) mais évidemment plus approfondi : lectures tous azimuths! Là encore pas de programme, choix des exemples laissés à ta discrétion pour répondre au problème posé (même si il faut avoir lu ou lire les quelques oeuvres bateau de la philo). La seule différence est l'avènement d'un nouveau type de sujet (purement nominaux, ex : "les individus") et qu'il faut donc trouver soi-même le pb, ce que tu apprendras à faire avec de l'expérience! Tinkiètes pour Bergson, c'est pas si dur que ça : il parle encore un peu comme nous, contrairement à ses potes Kant et Hegel, où là, chuis d'accord, ça va pas être du gâteau... Pour défricher le terrain bergsonien, jte conseille les textes sélectionnés des "Chemins de la pensée" déjà conseillés.
    Est-ce que tu dois réviser ? Hin hin... Si j'étais un khâgneux sans conscience, je te dirais non. Mais chuis aussi un khâgneux qui n'a pas révisé moi-même, donc jpeux pas te dire oui... On te reprochera jamais d'en avoir fait trop. A toi de trouver ton équilibre entre ta pente et ton programme. A mon avis, ça sert pas grd chose de réviser le français dans la mesure où on sait pas encore trop comment s'y prendre et que c'est loin la 1ère! Pour la philo, idem. Pour l'histoire, si tes enUlm; le programme d'hypo porte souvent sur ce que tu as fait en 1ère (début du programme sur la France - XIXè- voire sur les relations internationales -l'avant WWII -) : là encore, c'est loin. Le mieux, à mon avis , c'est de réviser tes vocs de latin et d'anglais(là, ça changera pas) ... et d'avancer dans ce qu'on ta demandé de faire pdt les vac si vraiment tu t'en sens le courage!... Mais attention, l'important, c'est qd même d'arriver fraiche et dispose (jsais pas si ça se dit au fém.!) à la rentrée!
    A plus, et hésite pas! Frame.

  8. #18
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    Encore une fois, MERCI beaucoup !!! (à mon avis je ne le répèterai jamais assez lol!)
    Et non, je n'étais pas en série L, j'ai opté pour ES... (je le regrette un peu mais pas trop... l'éco et la socio c'est super intéressant aussi ! Mais les math, hum... encore qu'en ES ça va encore!)... Du coup, j'ai décroché mon 20 en français à l'épreuve de 1ère...
    Quant au 20 au philo, franchement je trouve ça inadmissible !! bah oui, déjà que je ne trouve pas très très normal de mettre 'un "20" dans les matières littéraires, alors en philo, tout de même, c'est le pompon... (!)... je ne vais pas cracher dessus mais quand même, ça ne se fait pas !!! ...
    Je connais une fille qui sort d'hypo et qui m'a dit que la philo n'avait plus rien à voir avec la term (même si les thèmes sont les mêmes...)... que personne n'y comprenait rien etc etc... ça me fiche la trouille !! A part Bergson, on va étudier Kant et Montesquieu (L'Esprit des lois, quel pavé !!!)... Que du bonheur ! je rigole, je vois ça mal. Enfin j'espère malgré tout que cette année ne va pas me dégoûter de la philo !!!
    Les sujets purement "nominaux" me font déjà trembler... comment on peut problématiser un truc pareil ?! (on est loin des ptits sujets - finalement assez sympa!- de term... sniff)... Enfin je suppose qu'on va nous expliquer tout ça... J'ai entendu dire que certains étaient tombés sur des sujets du genre "la main", ou pire, "la nudité"... aïe aïe aïe ça promet... Les kholles de philo ça doit être terrible aussi...

    Mes profs sont bien gentils en me conseillant d'aller en prépa... mais j'ai un peu l'impression qu'il me prenne pour une "génie" (le mot est exagéré mais à l'heure qu'il est je ne trouve pas mieux!)... j'ai bcp bcp bossé pendant la 1ère et surtout la term... un peu trop sans doute pour un aussi "modeste" examen que le bac (c'est bien connu, ils le donnent à tout le monde maintenant...!! aux dires de certains du moins!)... donc en hypo, je ne sais pas trop ce que ça va donner... et oui, les journées n'ont que 24h... c'est tragique !!!

    Si j'ai bien compris, en Français, il convient de se constituer une banque d'exemples piochés dans tous les genres littéraires, et d'essayer d'en caser en dissert? Ouh la la ça ne doit pas être évident d'avoir justement une citation appropriée au sujet !!! (et puis zut alors, si j'avais su ça, je crois que j'aurais déjà commencé un peu à chercher et apprendre des citations...)

    En latin j'espère qu'on va revoir quelques points de grammaire en classe, qu'on ne va pas faire que de la traduction pure et dure dès le départ parce que là, ça risque de faire "hic" !!!

    Tu sais, je ne vise pas de khâgne spéciale... d'ailleurs - attention je vais avoir l'air ri-di-cu-le !!! oh bah tant pis... -, je ne sais même pas quelle est la différence entre Ulm et LSH, donc tu vois... ... je sais juste qu'à Ulm le programme est "illimité" et puis voilà...
    Est-ce que tu crois que les livres d'histoire de Bernstein et Milza sont suffisantes (ou sont un bon départ...) pour éventuellement (hum) compléter mes cours d'histoire ? C'est peut-être trop condensé, pas assez spécialisé, je ne sais pas...

    Mon manuel de philo de term', c'était justement Les chemins de la pensée de J. Russ... je crois bien que je vais l'acheter à nouveau, apparamment ça peut être super utile pour défricher le terrain... Je ne sais pas si ça m'aidera bcp à comprendre Bergson par contre... parce que j'ai déjà investi dans "Le vocabulaire de Bergson", un livre sur le bergsonisme, un autre bouquin sur sa vie etc... Je crois que je suis allergique à cet auteur !! Ah oui, ça me fait penser à un truc : il paraît que pas mal d'élèves ne lisent même pas les philosophes dans le texte mais ne bossent que les analyses des oeuvres... ça paraît plus simple... je ne sais pas si c'est très malin par contre??

    A bientôt j'espère

  9. #19
    Date d'inscription
    November 2005
    Messages
    104

    Par défaut

    Et... est-ce que parfois tu as eu envie de tout plaquer, d'arrêter la prépa pour la fac ??? (c'est bizarre j'ai comme l'impression de connaître la réponse à cette question...)

  10. #20
    frame Guest

    Par défaut M. Question répond!

    Waouh plein de questions!
    Je suis d'accord pour le 20 en philo, c'est assez aberrant!m Comme si on pouvait noter une matière à réflexion comme de l'histire, selon la rétribution d'un savoir appris! (même si au bac, le niveau est tellement pourri qu'ils ont été obligéd d'en venir là!) Mais si tu as compris ça, tu pars déjà avec les bases de la bonne khâgneuse philosophe : yen a encore en prépa, des élèves qui considèrent qu'en philo, "il suffit de bien répéter ce qu'on a appris, ou de doire ce qui fait plaisir au prof!" Je vois que tes pas tombée dans le piège : bravo!
    Le saut de la term à la prépa en philo dépend du prof : tu peux tomber sur M. Sphinx, qui parle comme Heidegger, ou sur une bonne volonté qui va faire l'effort (du moins au début!) de traduire dans le langage du commun des mortels les absconses dissertations de ce malade de Kant. C'est le pire, lui, méfie t'en comme de la peste! En fait, si tu tombes sur un M. Sphinx dès le début, faudra déjà que tu te renseignes sur la définition des termes qu'il emploie (ils ont souvent un sens partculier, qui varie en fonction des philosphes) : en s'acharnant, on arrive à comprendre, et pis c'est jubilatoire qd les efforts portent leurs fruits, parce qu'on a l'impression d'être devenu intelligent! La meilleure façon de pas se broyer les neurones, c'est de prendre l'exercice comme un jeu : une espèce de puzzle, voire une suite de codes à t'approprier pour trouver le sens du message (ca fait un peu gamin, mais ça empêche de sombrer dans l'inintérêt!) Par contre pour Kant, le jeu marche moins : on a dû se taper la "Critique de la Raison pure" in extenso en khâgne, et à chaque fois qu'il définit un mot (enfin, du moins pour ce que mon faible esprit de philosophe a pu en saisir!), il l'emploie après dans un autre sens! Argh! Combien de fois je l'ai jeté à travers la chambre! Après le DS, jlai enterré sous une pile de bouquins, et bye bye jusquau concours!...

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