+ Répondre à la discussion
Page 3 sur 4
PremièrePremière 1 2 3 4 DernièreDernière
Affichage des résultats 21 à 30 sur 34

Discussion: Au coeur de nos pastèques

  1. #21
    Date d'inscription
    July 2006
    Messages
    121

    Par défaut juillet 2006

    de nouveau l'été! et si on entamait de nouveau le sujet! rappel/,question: est-on aimé pour ce que l'on est profondément?
    oui quand on se sent comme un enfant dans les bras de l'autre (si on est d'accord que ce que l'on est profondément est que l'on reste toujours un peu enfant et égocentrique par extension, de toute manière par définition l'être humain est égocentrique dans le sens qu'il ne dispose que de ses perceptions sensorielles à lui et à aucun autre pour apréhender tout ce qui est autre que lui )...pulsion orale,
    c'est quoi cette bouteille de lait! lol,sublimation ou analogie avec l' allaitement maternel; elle est là la source peut-être, quand on se retrouve démuni, qu'on se sent nu comme un bébé devant l'autre, en totale confiance, quand on fait des caprices en amour comme pour tester un amour inconditionnel, mais attention il est nécéssaire de rester adulte de temps en temps pour respecter l'altérité, la différence de l'autre et son mystère. est-on aimé pour ce que l'on est vraiment ou profondément? l'autre me reconnaît ou se reconnaît t-il en moi? dimension refléxive, et bien je pense qu'il y a un peu des deux et après où finit le soi et où commence l'autre dans l'amour, la peau nous rend bien à l'évidence on ne fait jamais Un, mais on y aspire, y croit (on dit ou pense "ma moitié"); c'est un peu dangereux quand même, mais le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas? "profondément", pour ce qu'on est profondément...c'est à dire unique? faut voir...en tout cas je définirais l'amour comme une préférence.

  2. #22
    philo la philo Guest

    Question pasteque le retour

    Citation Posté par Januscream

    Est-on vraiment aimé pour ce qu'on est profondément?



    N'est-on pas finalement une bande de pastèques impérieuses? Arrogants quand on est entiers et que le coeur est le plus enfoui et le plus planqué; et misérables quand on nous a fendu et que le plus gouteux de notre sphère se retrouve en première ligne des bouchées adverses?
    Notre incapacité a nous faire aimer "profondément" ne vient-elle pas de notre statut de "pasteques" justement. Confortablement enveloppés de notre épaisse carapace corporelle, nous peinons a révéler notre intérieur. Nous ressentons une mise en péril. Le probleme ne vient pas nécessairement de l'autre. C'est peut-être moi, qui veut être aimée, qui refuse a me livrer et qui empeche un amour "profond".

  3. #23
    Date d'inscription
    May 2003
    Messages
    388

    Par défaut

    Citation Posté par philo la philo
    Notre incapacité a nous faire aimer "profondément" ne vient-elle pas de notre statut de "pasteques" justement. Confortablement enveloppés de notre épaisse carapace corporelle, nous peinons a révéler notre intérieur. Nous ressentons une mise en péril. Le probleme ne vient pas nécessairement de l'autre. C'est peut-être moi, qui veut être aimée, qui refuse a me livrer et qui empeche un amour "profond".


    Il faudrait aussi dire que l'amour n'est pas uniquement que ce que l'on en fait.....
    Est-ce que l'amour au cœur des pastèques, des pastèques ou d'une profondeur purement "pastéquienne" n'est pas une manière "pour ne rien dire"
    qui veut cacher de quoi elle parle?
    S'agit-il d'aimer au sens affectif ou sentimental du terme?
    Ou s'agit-il d'être aimé "pour sa viande?"
    Parle-t-on,donc, d'une profondeur psychique ou physique?

    De quoi veut-il bien parler, "Janus"?

    A mon avis l'amour permet d'aimer n'importe quoi....(même si les mélanges sont souvent douteux...).

    Si,par contre, l'on est pas un âne(ou ne croit pas en être un) l'intelligence
    "commande" d'aimer ce qui a de la valeur....Par exemple un bon cœur ou une belle âme,pourquoi pas?....

    Par contre ,s'il doit être question de la franchise,l'expérience prouve....


    On en sort donc pas:un amour libre est une contradiction....

    Aimer la liberté est une réponse....Mais il faudrait que cette liberté en soit une vraie:ni du vide,ni de l'accidentel...

    C'est pour cette raison "que l'amour de la sagesse" est celui de la pensée
    libre,celle d'une recherche utopique mais belle....
    Et cette beauté est la recherche irréelle d'une unité de l'amour et de la sagesse....
    Impossibilité divine? utopie divine? Ou idée divine?

    Par contre au cœur de nos pastèques,quelque soit la profondeur ou la superficie qu'elles
    puissent bien avoir : elles restent une image de la temporalité...

    Jusqu'à quel point, conformément au mythe de la caverne , cette image peut représenter un miroir idéel de l'idée de la pastèque comme symbole de l'amour est une question à poser à Janus.....

    A mon avis la pastèque n'a jamais été le symbole de l'amour de quoi que ce soit:ni selon sa couleur,sa forme ou même sa consistance....

    Si mon affirmation peut être contredite,ne vous plaise:essayez de trouver quelque part une preuve contraire....
    De toutre manière,selon mon dire, l'amour est aussi une question de goût:
    aime qui veut ce qu'il voudra....

    Et pourquoi pas les pastèques?


    Avec mes salutations distinguées,Brezing-Hamm

  4. #24
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
    Date d'inscription
    July 2004
    Localisation
    O? tu veux quand tu veux
    Messages
    365

    Par défaut Redthroat

    Citation Posté par Philo
    Notre incapacité a nous faire aimer "profondément" ne vient-elle pas de notre statut de "pasteques"

    Je voulais mettre l'accent plus sur l'antre dévorante qui avale goulument nos plus précieux atomes de pastèques...

    Ou quand la philosophie contemporaine s'efforce de mettre l'accent sur la prépondérance de l'autre, ce vieux Messie qu'on nous brade tout azimut...



    Citation Posté par Brezing hamm
    Jusqu'à quel point, conformément au mythe de la caverne , cette image peut représenter un miroir idéel de l'idée de la pastèque comme symbole de l'amour est une question à poser à Janus.....
    Qu'on me la pose tavernier! L'idéal pastéquien était employé uniquement pour illustrer l'inversion de notre valeur (serais-je trop Nietzschéen pour vous en ce moment? ) qui -dans le discours romantique que je combattrai ad vitam doberman- plaçait la profondeur de l'âme comme valeur suprême le plus gouteux ---> vous faisiez référence à l'amour de la belle âme qu'on a chez ces faux derches de Platon (Banquet surtout) et Pascal.


    Dans l'anatomie de la pastèque, c'est l'épiderme qui est le meilleur, mais quand c'est une tranche que l'on goute. A son état sphérique, le meilleur de cette cite pastèque réside bien dans son coeur, c'est la périphérie qui est fade...

  5. #25
    Estelle br Guest

    Par défaut le voyageur imprudent

    Dans ce petit roman de Barjavel, l'héros de l'histoire rencontre un moment donné la personne avec qui il pourrait passé sa vie en totale liberté, et ce personnage est lui-même.

    ( anecdote : le personnage voyage dans le temps, voilà pourquoi cette rencontre est possible )

    Cet amour s étendra à l'univers : celui-ci se met à penser que si la planète n'était faite que des ses hologrammes, la paix, l'amour, le paradis perdu serait enfin possible.

    Qu'en pensez-vous ?

    Je pense que l'honnêteté de cet amour est possible , il connait tout de lui m^me, son coeur, comme ce qu'il y a autour, ses petites perles - pardon pépins - reliés dans l'ensemble de sa chair.
    Bref, il se connait PAR COEUR, et dans son ensemble,

    ps : dans ce moment crucial de l'histoire, il est à noter que le personnage ne se juge pas. Ou s'il le fait, il en rit comme un enfant. Il s'abandonne.

  6. #26
    Date d'inscription
    May 2003
    Messages
    388

    Par défaut

    Le héros de l'histoire est aussi que la profondeur de la pastèque doit correspondre aussi à celle de son tube digestif et son diamètre à son degré de voracité.....

    Il ne peut pas en être tout autrement en amour comme partout ailleurs....

    Le degré de franchise est forcément,quelque part, aussi limité....
    La durée,la qualité et surtout "la portée"(le ce pourquoi) ont,de même,une limite....
    Parler donc d'un sentiment et vouloir croire qu'ici,sur terre, il puisse y avoir un "autre" mode d'existence par rapport à un autre sentiment quelconque (ou penchant)de quelque nature que ce soit,d'ailleurs,.....est un mensonge....

    Janus n'a fait que refuser de donner un contenu sémantique "valable" au terme ici en question....
    De là cette prolifération de messages qui ne mènent à rien....
    Au lieu de fixer une problématique "précise" et de poster une problématique "existentielle valable",voilà un terme très élevé réduit au torchon ou à la serviette par une pastèque dérisoire....

    Un sentiment a une valeur....Il a,peut-être,aussi,une utilité....
    Ainsi n'est-ce en aucun cas uniquement "un moyen" donnant ou permettant de donner du plaisir....
    Voir,ainsi, ne serait qu'une cochonnerie....
    Mais faire d'un sentiment quelque chose de totalement"désintéressé" qu'est-ce que cela peut bien signifier?
    L'intérêt affectif doit donc,au moins, avoir une portée spirituelle,un avenir,par exemple....
    Mais de quoi doit-il être question?


    Avec mes salutations distinguées,Brézing-Hamm

  7. #27
    Estelle br Guest

    Par défaut

    Je viens de perdre la réponse, mince zut.

    Bon, et bien je disais

    Un : que concernant le tube digestif du personnage, cela concernait à mon avis bien plus son amour pour la curiosité intellectuelle; ou juste la curiosité intellectuelle, que son amour pour la jeune femme, qui est bien mesuré en comparaison de l'autre phénomène.

    Je pense donc qu'il doit y avoir une autre raison pour que lepersonnage se sente si émerveillé et libre lorqu'il s'imagine vivre entouré d'autres " lui " sur laplanète. Il en ressort un espèce de sentiment inconditionnel qui est différent de son amour pour Anette il me semble.

    J'avais esquissé un semblant de réponse par rapport à la fin de votre message. En gros, je disais que le sentiment éprouvé en contact avec l'autre doit être " utile " pour soi, le sentiment me "construit" dans mon "individu".

    J'avais pondu aussi cette idée : que si 2 personnes déjà, arrivent à vivre pleinement et en conscience ce qu'elles éprouvent l'une pour l'autre ( 1 ère étape si simple soit dit en passant ) , et qu'ensuite ce sentiment est vécu sans "attachement", sans identification à ce qui est mis en mouvement, alors peut être pouvons nous parler de liberté ( enfin pour moi ) ., ou plutôt de libération. Il n'y a plus d'attente à ce moment T.
    Mais cela ne dure peut être pas toujours ... ( ben ouais faudrait arrêter le temps pour çà non ? )

    tchao !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  8. #28
    Date d'inscription
    August 2004
    Localisation
    est
    Messages
    1 073

    Par défaut

    cher januscream

    je ne suis pas étonné que personne n'ose définir l'Amour sur ce forum. En effet il s'girait alors d'un deshabillage personnel. Oser définir ce terme correspond à mon sens, oser dire ce que l'on est. Habiller ce sentiment de toutes ses parures c'est alors se raconter, c'est se voir comme dans un miroir.

    C'est se retrouver tout nu. Mais n'est ce pas ce qu'il faudrait faire afin de pouvoir contempler les mystères du trône. Otêr l'idole des mots afin de sentir ce sentiment étrange que nous recherchons tous: l'Amour.

    L'amour n'est ce pas l'absent de Beckett. Cet amour qui n'a de valeur que pour celui qui ne compte pas ou ne compte plus. L'amour n'est pas dialectique, il n'est pas tiers exclu, il n'est pas philosophique. L'amour est religieux dans le sens noble du terme, il s'agit du tiers inclu dans toute chose.

    désolé je devrais me taire et ecouter le silence mais c'est plus fort que moi....

    Cordialement

    francois

  9. #29
    Date d'inscription
    July 2006
    Messages
    121

    Par défaut souvenir ou tremplin

    "eternal sunshine"; l'universel du couple, un film comme une bonne définition de l'amour et surtout du couple, non?...en tout cas à chaque période critique je me le repasse, comme un rituel pour marquer le temps et à chaque fois je le revois d'une manière différente, et jim carrey emprunte alors les traits de celui qui me met à mal et je fais le bilan de mon histoire, comme pour prendre la température de ce que je viens de vivre et évaluer quelle est la saveur et la profondeur de l'histoire vécue et penser en terme soit de résignation soit en terme de combat pour ce qui vaut le coup. toujours est-il que redonner une chance à son couple même des chances (quand on sent que ça colle bien en fait, que les détails ou défaut ne sont que des petits pépins, et les pépins ça se mange aussi non?, c'est aller en profondeur, se perdre, se reconquérir, se re-découvrir...est-ce suffisant pourque ça dure une vie entière avec la personne, nul ne peut le savoir, mais tout le monde peut faire ce choix là ou faire l'autre choix: celui de la nouveauté artificielle.
    un film à conseiller, parce-que bien souvent les couples (ou l'un des deux hélas et impuissance de celui qui ne décide pas) arrêtent parce-qu'ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre (paresse, peur de l'engagement,ou exclusivité qui préfère les ruptures aux pauses et aux recommencements avec la même personne), que les crises dans le couple sont cycliques. des hauts et des bas, une courbe, en haut de la courbe la crise, des vagues gigantesques parfois,faut s'accrocher malgré le vague à l'âme et des va et vient au sens figuré et au sens propre lol. toujours est-il que l'amour se nourrit autant d'angoisse que de désir, autant d'altruisme que de possésivité, autant de dépendance que d'indépendance etc...un équilibre à trouver, des concessions/compensations à opérer.
    on est aimer profondément, quand l'autre se souvient bien de nous, quand il est capable de repérer les impostures, quand il cerne donc notre langage intérieur, quand il ne nous juge pas, quand il nous préfère.

  10. #30
    Date d'inscription
    August 2004
    Localisation
    est
    Messages
    1 073

    Par défaut cantique des cantiques

    viens de relire avec plaisir ce forum.

    Afin d'ouvrir une porte ( pas la neuvième ), l'image de la pastèque avec sa peau et sa chair m'a amené à penser au maitre de haut chateau (PK DICK) et au chateau intérieur (St T d'Avila). Ceci est à rapprocher de donjon et dragon et des jeux de rôles. Aussi le gnostique est aussi mystique. Chaque porte s'ouvre sur une autre salle. Chaque connaissance intérieure s'ouvre sur une autre et ceci de façon illimitée. Mais il existe un maitre du chateau, un commanditaire concepteur de la construction. Est ce nous les maçons de notre chateau ou ne sommes nous que les explorateurs du monde intérieur. Les infinis se rejoignent-ils pour ne créer qu'un tout. Plus j'apprends et moins je sais. A la limite en ne sachant rien je comprends tout.... A la limite bouddhisme et christianisme s'explosent-ils mutuellement? Soi et l'Autre sont-ils l'un dans l'autre et vivent-ils en synergie ou symbiose?

    L'amour pour en revenir à la question princeps valorise l'un et l'autre et sans amour aucun des deux n'a de valeur. Aimer c'est accorder de la valeur à la fois à soi mais aussi à l'autre. Pour aimer il convient peut être d'être aimable.

    décidemment ce forum est palpitant...

    merci januscream.
    Dernière modification par francois2 29/07/2006 à 12h41

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts