bien sûr
mais tout est dada
et dada est tout
adoptez dada dans vos bras
dada nous parle dans nos superficialités les plus ancrées,
et secoue nos fausses profondeurs
dada est une pierre qui roule sur les cendres
dada broie le verre et crache l’or
de l’or en acier
dada
dada crépite un silence sonore rien que pour vous
Ce que je veux dire par là, c'est que l'absurde n'est pas en soi un constat négatif, c'est quelque chose de neutre, libre à vous de sourire ("Il faut imaginer Sysiphe heureux", a écrit Camus). Si c'est ce vide, que vous ressentez, (celui de l'absurde), il y a mille façons de le vivre avec rire, ironie (je pense à Dada, évidemment, ou au théâtre de l'absurde, ou à d'autres (la photographie évoque parfois pour moi, notamment, cet étonnement amusé))
etc ...