Bonjour Cathy,
Ça a l’air très intéressant tes études.
Je ne suis pas certain de pouvoir t’aider mais je te le dis « au cas ou » : Carl Gustav Jung a écris un petit livre qui traite de l’individu et de la société. Je ne suis pas sûr que ça puisse réellement t’aider, mais ça peut, peut-être, amener de nouvelles pistes ou des informations probantes. Il s’appelle « Présent et avenir » et parle de la dialectique individu/société en postulant que l’individu est « aliéné » par la société.
Il en parle plus et mieux que ce très rapide résumé et ne se limite pas à cette vision ultra-simplifiée, peut-être en retirerais-tu quelques infos intéressantes ?...même si ça démarche répond plus d’une approche psychanalytique…
Pour moi, le jeune ne construit pas son projet mais celui que toutes ces étapes de socialisation a "programmé" en lui. Sa réalité (ou identité, ou personnalité) se heurte à celle des autres.
Je suis assez d’accord, c’est comme si on nous proposait un choix entre 10 barils de lessives…c’est bien souvent un non-choix, comme ça les gens ont l’impression d’agir de leur propre chef sans se rendre compte de la prédétermination de la chose. Car souvent le fabriquant est le même, et sous couvert de choix de la marque, on ne se rend pas compte qu’on est prisonnier d’une démarche calculée à l’avance (puisqu’il faut bien laver ses vêtements).
Désolé pour l’exemple un peu bidon et assez facile.
Bref, je pense donc que, comme tu le soulignes, le processus est peu ou prou le même : de la même façon qu’il nous faut laver nos vêtements, il nous faut trouver un emploi. On imagine trouver une place pour sa singularité, mais elle doit obli
irement rentrer dans le cadre d’une fonction prédéterminée… simple rouage d’un gigantesque mécanisme invisible et, surtout, collectif !
La liberté d’être ce que l’on voudrait me semble de plus en plus illusoire, a fortiori à notre époque, jamais on a été autant inféodé au « système » dans le cadre du travail (avec la flexibilité notamment, qui possède sans nul doute des vertus économiques patentes et que je ne remets pas en cause, mais qui me semble faire un poil abstraction du côté humain de la vie : ce n’est plus l’économie [science de gérer la nature –environnement+humanité - ] qui se plie aux besoins des hommes, mais les hommes qui se plient aux besoins de l’économie. Jusqu’où ?
Bref, je pense avoir largement digressé de ton sujet, désolé.
Bonne chance dans la réalisation de ton mémoire.
Ciaooooooooooo