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Discussion: Bergson Essai, Virginia Woolf, Gérard de Nerval....

  1. #171
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    Page 8 paragraphe 3 (suite)


    En: de la femme
    bruits*: rumeur nouvelle qui circule...
    courir*: a toute vitesse*: évanescents sans valeur du point de vue de l'information...
    la princesse d***8217;Élide: comédie de 1664...
    La reine de Trébizonde probablement Thamar (fin du 12°siècle , début du 13°Siècle)
    On peut comprendre que la princesse et la reine sont des qualificatifs qui correspondent à «*l'étoile*» Aurélie et que les rumeurs sur la princesse et la reine ne l'intéressent pas plus que les propos sur Aurélie. reines ne l'intéressent pas.

    Vous pouvez utiliser la distinction Auteur/narrateur*: l'auteur se moquant du narrateur et du vide de sa vie...et de ce qu'il y a en un an de cette vie résumé en deux paragraphes.
    Que pense-t-il du narrateur qui consciemment refuse la réalité qui est la femme et se donne à l'actrice qui participe à la beauté. Que pense Nerval de ce mépris?

    Et certes le temps est nié (ou perdu) mais à quel prix*?
    ---Un de mes oncles*: on a l'impression que ,sous le regard narquois de l'auteur, le narrateur se protège sur un passage oncle=> neveu, et une belle envolée rhétorique.
    Belle excuse*:
    il m'avait raconté tant comme si le nombre justifiait tout.
    Bien connaître*: comme si ce qui est est ce qui doit être
    de ces temps là*: intervention maligne de l'auteur
    je m'étais habitué à penser mal*: le narrateur se réfugie derrière l'oncle
    sans tenir compte:nouvelle intervention de l'auteur
    L'ordre* des temps c'est la succession. Plus bas nous aurons la décadence et la rénovation.
    Pour comprendre l***8217;***339;uvre ne jamais confondre le narrateur et l'auteur. Ce serait une grande injustice contre l'auteur*!
    Ce qui ne signifie pas que Nerval n'a pas une vraie sympathie pour le narrateur: à quoi le voyez-vous?
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  2. #172
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    Page 8 paragraphe 4



    Époque
    : espace temporel , ici difficile à nommer par un concept général car il est original.De ce fait il a disparu, voilà pourquoi l'effort pour le cerner commence par ce qu'il n'est pas, ce qui permet à l'auteur de commencer par la négation sa définition, par ce qu'il n'était pas et, par là même de donner une suite de successions:toute définition est négation.
    D'ordinaire: la plupart du temps
    Étrange: qui n'appartient pas à un groupe( ici révolutions ou abaissement d'un grand règne)
    C'était un mélange : raison de l'originalité de l'époque et de l'impossibilité de lui coller un concept, de la déterminer.
    Les éléments du mélange:
    -activité: on ne fait pas mais on pousse dans une direction( agere)
    ,-hésitations: de liberté, de doute, on prend le temps du choix, on ne suit pas les routes tracées*: c'est une époque sans sentiers où on musarde volontiers.
    -et de paresse: le risque est de s'attarder, de paresser
    -d'utopies brillantes:invention d'une société idéale ,invention qui pétille d'intelligence.
    -aspirations: poussées vers un idéal sans effort réel pour s'en rapprocher
    -enthousiasme: à la lettre être en dieu. Vagues plutôt confus.
    -mêlés = retour du thème
    certains: accentue l'impression de vague
    -d'ennuis: terme fort, dégoût
    -discordes:déchirement des c***339;urs, dissensions, , volonté de ne pas recommencer,de tourner la page
    -espoirs: attendre un avenir meilleur sans trop savoir si cela se réalisera
    ---Quelque chose comme.l'auteur suggère ce qu'il ne peut déterminer.
    - l'époque:Pérégrinus*: philosophe cynique. Apulée*hilosophe mort en
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  3. #173
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    POur mieux comprendre Gérard de Nerval.....
    http://forum.philagora.net/showthrea...post1852421934
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  4. #174
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    Ce sonnet donne-t-il ce que pense Gérard de Nerval?

    En tout cas il est renversant!
    http://forum.philagora.net/showthrea...post1852421934
    Joseph
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  5. #175
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    Le premier post est une introduction....
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  6. #176
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    A Césariot qui me demande le rapport de la détermination aux deux sens du terme avec le thème le temps vécu il est facile de répondre que le temps vécu est le fondement de la détermination aux deux sens du terme:
    1)le présent devient passé , le passage est absolument déterminé au point qu'l est nécessaire qu'il ne peut pas ne pas être, d'où le caractère de passion du temps vécu.
    2)Mais pour la conscience et ses extensions que sont le souvenir et la prévision, le temps vécu n'een est pâs moins voir venir et voir passer.. Ce qui est la condition pour de déterminer.
    3) Faire son deuil c'est donc voir passer et se consoler en agissant sur ce que l'on voit venir.
    Voir venir est la condition d'une action personnelle : attente, préparation, réflexion, décision.
    En ce sens la durée est d'abord ce qui pèse sur le présent et l'éclaire, par une extension de l'âme et aussi la considération par une ouverture à ce qui vient et qui passera.
    Ce n'est pas en s'arrêtant dans un effort pour refuser le temps que l'on se console, mais, par exemple en préparant une réception dans et par laquelle on se détermine à être ce que l'on choisit d'être. C'est donc dans le consentement à l'être c'est à dire au temps que l'on se console et qu'on se détermine.
    La compassion ne peut rien si le sujet, en dépit de sa multiplicité ne se ressaisit pâs pour faire son deuil .
    Volà pourquoi Clarissa et Septimus sont un même être selon qu'il se noie dans la passion au sens de souffrance inouie, ou qu'il s'appuie sur le temps vécu pour passer dans l'éternité.
    Les passeurs d'éternité n'étant d'abord que ceux qui se consolent et ce faisant sont encore «*là*»
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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