Cœur du vent


Quand je puise mon inspiration au cœur du vent,
Bien des choses inhabituelles, je ressens ;
Alors, je me laisse porter par les sensations,
Jusqu’à en oublier mon corps et mes passions.

Je brise toutes les chaînes de ma raison,
Pour que l’âme s’envole au-delà de l’horizon ;
Là-bas, elle s’abreuvera de ce qui est bien,
À la Source pure et claire, dans le lointain.

Là où il y a très longtemps est né le vent,
Lieu de tant d’amours et de bons sentiments ;
Le Royaume de toutes les grandes espérances,
D’une vie belle et sereine dans la tempérance.

Puiser mes forces de vie au cœur du vent,
Me laisser bercer par la quiétude du moment ;
Fermer les yeux, ne rien faire, mais écouter,
Les paroles que je me découvre, à murmurer.

Est-ce moi-même que j’aurais rencontré ?
Au cœur de ce vent puissant et bienfaisant !
Errant depuis longtemps, probablement pour rêver,
D’une vie de tolérance, d’amour, sans oublier d’espérer.


©Roman
2004