Une petite dose de défribillateur pour ranimer ce post,
je reformule: Vous etes vous senti toujours monolithe ou bien vous etes vous construit sur des conflits intérieurs?
Allez c'est la fête des sujets.. C'est pour me consoler d'une3/4 ****** slovaque..
Comment gérez vous la contradiction dans la constitution de votre identité?
Une petite dose de défribillateur pour ranimer ce post,
je reformule: Vous etes vous senti toujours monolithe ou bien vous etes vous construit sur des conflits intérieurs?
Boah, moi, je n'ai jamais rencontr***233; de part de slovaque (enfin pas ***224; ma connaissance, ni ***224; ma m***233;moire).
Cela dit, je suis presque s***251;r que nous avons tous ***233;t***233; confront***233;s ***224; des contradictions internes...
A commencer par ce qu'on dit et ce qu'on fait r***233;ellement.
Y'a pas un masque ***224; oxyg***232;ne?
Quand on a l'impression d'être en contradiction avec soi même, c'est justement là que nous pensons sans aucune contrainte. Du "on" et du "soi même" lequel est vraiment nous ?
bonjour à tous,
jepense que la contradiction est à la base même de l'identité. j'entend par là que le moi en sans cesse en constante mutation vers un non-moi, un autre, un moi ayant fait, accomplit des choses que le moi présent n'a pas encore accomplit. l'identité vient du fait de mes penchant à réalisé tel action de tel façon, mais à chaque situation sa nouveauté ses contrainte, ainsi je ne peut me connaitre que dans et à travers l'action, je pense que je réagirais de tel façon face à tel situation et lorsque je m'y trouve réelement confronté, riende ce que j'avais prévu n'est effectivement réalisé. je suis en contradiction avec la projection du moi que j'avais.
en un certains sens le moi est remplit de contradiction, tantôt il est sensible, tantôt impassible, etc....
la cohérence de l'identité est toute factice, ce n'est pas parceque nous somme doué de raison que nous somme profondement rationnel dans notre attitude, loin de là, et heureusement peut-être, le moi contradictoire nous fait devenir, nous procure ce que nous appelons une personnalité.
amicalement, zaar'nohd
Bonjour à vous,
J’avais pas très bien saisi le sens de la question () mais bon, il est apparemment question de contradiction entre ce que l’on croit être et ce que l’on est…c’est ça ? Désolé si je suis un peu en retard sur le coup…
Bon, ben…dans ce cas là on peut dire qu’on est aliéné, non ? Comme coupés en 2 entre l’intériorité, la pensée et les images que l’on a et l’extériorité, notre façon d’agir, tenir compte des motivations des autres (et pas que des notre), notre dépendance au collectif.
Mouais…je ne suis pas sûr d’avoir bien saisi peut-être…
Vous etes vous senti toujours monolithe ou bien vous etes vous construit sur des conflits intérieurs
Le truc qui me tique, c’est que l’une ou l’autre des propositions me semblent illusoires tant elles s’entremêlent (selon moi). Croire que l’on est « monolithe » ou « intérieurement construit » est un poil aberrant, non ? Je pense que le choix de l’un ou de l’autre résulterait d’une erreur : on se construit selon un double flux d’informations (via nos sens et dans le sens de « donner forme ») : rentrant et sortant. Personne ne se construit intérieurement sans la faculté d’être atteint par l’extérieur et personne ne se sent monolithique sans la faculté d’être atteint par l’intérieur. J’espère que ce n’est pas trop confus.
Je pense donc qu’on peut choisir l’un ou l’autre mais que cela renseigne surtout sur l’image que la personne a d’elle-même, sur ses trauma, sur ses névroses…mais cela ne peut répondre de façon péremptoire à cette aliénation. Si je devais user d’une remarque un peu facile : il n’y a pas d’intérieur sans extérieur et vice versa.
Qu’en pensez-vous ?
Bon, en espérant ne pas avoir répondu trop à côté…
Ciaoooooooo
Posté par cathylicence
Hum.. Ton propos mérite d'être approfondi, histoire que toi et nous soyons plus à même de piger de quoi il est question -)
a cohérence de l'identité est toute factice, ce n'est pas parceque nous somme doué de raison que nous somme profondement rationnel dans notre attitude, loin de là, et heureusement peut-être, le moi contradictoire nous fait devenir, nous procure ce que nous appelons une personnalité.
Apparemment tu as choisi de faire pencher la balance dans le sens d'une non-identité formelle du moi. Et tu éludes du même coup le problème. Je pense que l'intérêt du problème tient au souci de ne pas chercher à l'éluder de suite mais de "laisser parler le noeud" quelques temps pour s'enrichir de son apport.
Si nous séparons cohérence formelle et cohérence matérielle, tu voudrais plus dire qu'il y a distorsion entre le Moi formel (celui qui accompagne toutes nos représentations chez Kant) et ces fameuses représentations diverses qui ne se laissent pas embrasser dans leur ensemble.
Et là ton post est pertinent olivier66, car tu impliques le côté sensoriel qui draine nos représentations vers un pôle nerveux (le cerveau?). Et la difficulté revient à savoir s'il y a bien centre de traitement des informations diverses (encore que là la réponse semble évidente), mais surtout comment penser la possibilité d'une synthèse? (la médiation synaptique via les dentrites n'expliquant totalement pas la conversion d'une pluralité d'infos simultanées en ce que vous avez appelez insidieusement "personnalité").
En bref je me demande comment expliquer le concept de personnalité qui ne peut être rendu compte exhaustivement par une approche scientifique.
Posté par olivier66
J'ai volontairement stigmatisé les deux partis pour mettre en relief une problématique initiale. Cependant, il faut bien un moment trancher, séparer pour y voir plus clair (encor que c'est un symptôme occidental que je revêts pour la cause).
Ensuite, je ne parlais de distinction Moi intérieure/Moi extérieure. Mais je veux greffer la problématique au coeur même de ce que vous avez appelé "personnalité"; soit privilégier une approche clinique à une approche sociologique.
Encore faudrait-il définir objectivement une frontière clean entre intérieur et extérieur. Et passer outre toutes les observations cliniques qui clament un constant effort du moi à déborder des cases dans desquelles notre esprit scientifique maladroit vise à le faire entrer...-)Si je devais user d’une remarque un peu facile : il n’y a pas d’intérieur sans extérieur et vice versa.
Vous etes vous senti toujours monolithe ou bien vous etes vous construit sur des conflits intérieurs?
a quoi servirait "la raison" si chaque homme n'etait pas le siege de conflits interieurs?
La progression de chacun s'accompagne par des choix, des decisions qui découlent le plus souvent de conflits internes.
la majorité des hommes ont du un jour ou l'autre se remettre en question...
"La cohérence de l'identité est toute factice, ce n'est pas parceque nous somme doué de raison que nous somme profondement rationnel dans notre attitude, loin de là, et heureusement peut-être, le moi contradictoire nous fait devenir, nous procure ce que nous appelons une personnalité. "
+1
OK…un instant…
Vous voulez dire que la personnalité se construit sur une dialectique, une contradiction entre le « moi interne » et le « moi externe » ? (en gardant en mémoire l’aspect « pratique » d’une telle séparation donc).
Pour reprendre tes propos Janus, effectivement il y a la problématique des « cases scientifiques », cette approche positiviste de classement et autres catégorisations. Parce que si la « séparation » intérieur/extérieur permet ce « classement » pratique, il n’en demeure pas moins qu’elle coupe de facto les deux « entités » d’une réalité plus globale à laquelle ils appartiennent ensemble (je dis « ensemble » mais c’est perpétuer cette distinction…sic)..
Bref, pour en revenir à la personnalité, ressortons notre bonne vieille étymologie, peut-être nous donnera t-elle quelques infos pertinentes : personnalité vient du latin (ou de l’étrusque) « personna » qui était le nom donné aux masques des acteurs de théâtre pour représenter le personnage fictif qu’ils devaient incarner. Autre élément intéressant : personne veut dire à la fois qu’il y a « quelqu’un » et… qu’il n’y a pas « quelqu’un » ! Bizarre bizarre….
Dans tous les cas, ça ne saurait être « nous ».
Donc, la personnalité est une illusion, un effet de style et une erreur serait de s’identifier à cette personnalité.
Sengirs :
a quoi servirait "la raison" si chaque homme n'etait pas le siege de conflits interieurs?
La progression de chacun s'accompagne par des choix, des decisions qui découlent le plus souvent de conflits internes.
la majorité des hommes ont du un jour ou l'autre se remettre en question...
Oui, bien sûr, mais les conflits « internes » résultent de situations « externes », le rôle de notre environnement, de notre entourage,…, est essentiel : sans « stimuli externes », d’où résulteraient nos conflits internes ? D’où irions-nous chercher les informations déstabilisantes et conflictuelles ?
Enfin, ça n’est qu’un avis…
Ciaoooooooo
PS : je crains d'être encore à côté du sujet, mais je vous lis pour mieux comprendre