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Discussion: Philosophie et Science

  1. #1
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    O? tu veux quand tu veux
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    Par défaut Philosophie et Science

    Suite à une vieille discussion enflammée avec un pote qui a quitté le navire philo pour s'exiler en droit administratif, je remets ici cette question restée en suspend:



    La philosophie châpeaute-t-elle l'ensemble des sciences positives?
    Ou les sciences ont-elles une autonomie hors champ philosophie?



    Je poste ceci car il y a apparemment beaucoup d'amateurs éclairés en science ici. Voyons donc leur avis..

  2. #2
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    Malgré l'opposition que vous veuillez bien poster....Quel rapport entre la philo et la science,s'il vous plaît?....

    Ensuite.....COMMENT est-ce "utile" de philosopher "avec" un point de repère scientifique.....Le point de repère n'étant qu'un mot possible,exemplaire,
    parmis d'autre pour "problématiser" la dite relation ici en question....
    Je doute aussi,de même,de la relation inverse....
    La philosophie"possible" que peuvent avoir des scientifiques ne peut ressembler
    à celle des non-scientifiques....Celle des scientifique est,sans doute, tout aussi "plus efficace" que plus spéculative:quand on sait + on élabore "aussi"
    d'une manière plus sensée....
    Il est donc également"probable" de ne voir aucun intérêt"sincère" des philosophes pour la science....Celle-ci a un prestige que la philo a perdue....
    D'autre part qui s'intéresse pour la science fait de la science et non de la philo....
    Comme déjà "presque dit":l'élément spéculatif est toujours utilisable avec ou sans philo.....
    Il suit qu'un intérêt "épistémologique est psychologiquement douteux,sans doute....Toujours entre deux chaises l'on ne fait ni de la bonne philo ni de la bonne science....D'autre part une démarcation claire et distincte par rapport à la pédagogie est difficilement démontrable.....

    Alors que faire et pourquoi faire une philo des sciences?

    Brézing-Hamm

  3. #3
    henri2 Guest

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    [
    Quel rapport entre la philo et la science
    la bioéthique par exemple
    s'il vous plaît?....
    De rien ...

  4. #4
    JLB31 Guest

    Red face Bon alors...

    Januscream : Qu'entend tu exactement par chapeauter ? Il faut définir

    D'autre part Brézing-Hamm, je trouve que tu y vas fort : "Quel rapport entre la philo et la science,s'il vous plaît?...."
    Les deux sont des démarche de penser qui quoique distincte, c'est vrai, vise toute deux à l'élaboration d'une réflexion sur la nature de l'être. C'est deux pensées sont d'ailleurs historiquement lié et ont des méthodes comparables (logique notament)

    "COMMENT est-ce "utile" de philosopher "avec" un point de repère scientifique" Tous simplement car la science de par ses expérimentations, ses théorie nous dit quelque chose de nos tentatives pour penser le monde. On peut même considérer que la science est finalement qu'une école de philosophie que s'est monté en organisation systématique. Je m'explique : Maglré 2500ans de débat le philosophes n'ont pas réussit à ses mettres d'accord sur ce que les scientifique appelle, avec une candide naïveté qui fait parfois sourire, "des faits".
    Les scientifique eux, partent d'un ensemble de parti pris métaphysiques (soit par un souci méthodologique assumé, soit par ignorance et pédantisme, ça ça dépend desquels) comme par exemple une certaine forme de déterminisme, le principe de non contradiction, l'adéquation de la validité d'un énoncé avec sa prédictivité, etc...
    Cet ensemble de parti pris leur permettent de poser par convention "des faits"(ce qu'en philosophie on nomme une réalité), un modèle théorique à partir duquel générer leurs théories, une méthode permettant de les valider ou de les invalider.
    Du coup je ne crois pas que la science "sache" plus que la philosophie, tout est une question de critère. De toute façon science et philosophie ont renoncé l'une comme l'autre à savoir ce qui est vrai (cf le positivisme qui prétend seulement décrire la succéssion des phénomène, Nietzsche qui abandonne compplétement la notion de vérité). La science est plus systèmatique et plus unitaire, mais moins créatrice par conséquent puisqu'elle est contraite par sqes méthode même de cantonner ses recherches à un domaine et à des critère précis.
    L'intérêt de la philosophie des science peut alors être multiple, réflechir sur les méthodes scientifique, le sens de leurs résultats étant donné leur parti pris (que souvent malheureusement les scientifiques eux-même ignore - c'est vraiment la politique de l'autruche!!). Réflechir sur l'unité constitutive d'une science et les mises en relation possibles entre divers savoir.

    Du coup ce n'est pas vraiment une question de chapeauter parce que pour moi je crois que la philosophie, du moins celle qui s'occupe d'épistémologie, et la science c'est un peu la même choses : je vois mal un philosophes des sciences ne pas connaître sur le bout des ongles les théories scientifiques de son époque, je vois mal un vrai scientifique ne pas être baigné dans les différente conception métaphysique et ontologique qu'ont pondu les philosophes (mais les exemples parlent pour moi des Newton et des Einstein l'ont toujours dit et fait, la théorie de la relativité doit ainsi énormément à Kant.)

    Philosophe des science et scientifique ne travaille pas à un même niveau du savoir c'est tout. Leur travaux sont complémentaires.
    Brézing-Hamm : "Il est donc également"probable" de ne voir aucun intérêt"sincère" des philosophes pour la science....Celle-ci a un prestige que la philo a perdue...." ça c'est une affirmation péremptoire qu'il faudrait prouver et qui en attendant n'engage que toi...

    J'attend les réponss avec plaisirs

  5. #5
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    Il ne s'agit peut-être pas de savoir combien la philosophie comprend plus que la science.
    Mais de s'interroger sur l'ordre qui régit les différents modes du savoir. Certaines sciences reçoivent leur principes d'autres sciences...

    La science philosophique peut connaître de façon plus certaine dans la mesure où elle reste dans une approche générale. Les sciences expérimentales, s'appuyant plus dans la concrétion multiplient leur principes, ce qui les rend moins certaines. Mais ce n'est pas une honte... c'est simplement un autre mode de procédé.

  6. #6
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    Citation Posté par JLB31
    Januscream : Qu'entend tu exactement par chapeauter ? Il faut d***233;finir

    D'autre part Br***233;zing-Hamm, je trouve que tu y vas fort : "Quel rapport entre la philo et la science,s'il vous pla***238;t?...."

    J'attend les r***233;ponss avec plaisirs
    Monsieur.....

    On peut raconter ce que l'on veut....Dans le domaine du probable,du possible,
    de l'historique,etc.etc....

    En fait le principe central reste bien la facult***233; de juger.....
    Juger non seulement exactement ou n***233;cessairement mais,principalement,
    distinger l'essentiel de l'accessoire:l***224; est le point d***233;cisif,le pouvoir
    d'***233;lucidation avec sa force contraignante, d***233;cisive....
    Donc,de quoi est-il question?
    A mon avis ce qui fait la diff***233;rence entre la philo et la science est la question des objectifs....
    La science ne peut proposer que deux choses:a) le r***233;sultat de ses mesures
    b)La construction d'objets... Oublions,s'il vous pla***238;t b) car il ne s'agit l***224; que d'un mat***233;rialisme ou d'un utilitarisme qui n'a rien ***224; voir avec la philo,en principe.....
    Que faire donc d'a)?
    a) n'a pas d'objet humain...a) ne peut que servir servilement en quelque sorte.
    Ce dont il est"donc" question "en science" a,au moins, un objectif psychologique tr***232;s n***233;gatif:l'image de l'homme est non seulement "***224; oublier" mais,de surcroi***238;t,
    n'a aucune importance.....
    Je ne d***233;fend "donc" pas une position philosophique"classique":la science et ses m***233;thodes sont une maison pour soi....Et m***234;me si l'on est suffisamment na***239;f ou mensong***233; on peut m***234;me dire qu'il n'est question que du pratiquant.....
    Bonne ou mauvaise(pour l'homme) la science ne l'est que par ses "usag***233;s".

    Pschologiquement et pratiquement,en fait,c'est exactement le contraire....
    La "pratique" de la science fait oublier toute vigilance.... et toute r***233;flexion possible sur la nature humaine....Car il est bien s***251;r et TOUJOURS ET UNIQEMENT QUESTION DE LA MEME:comment l'***234;tre humain peut-il ***234;tre AID***201;(dans le cadre du faisable) de la meilleure mani***232;re possible selon les r***232;gles qui s'***233;dictent de ses tr***232;s de caract***232;res les plus "g***233;n***233;raux"....et de ses habitudes(sans lesquelles il n'existe pas,concr***232;tement.....).
    Ce qui est donc "l'essentiel" est de VOULOIR comprendre comment l'humain EST avec des objectifs "francs"....Ne pas oublier,par exemple,sa nature mensong***232;re.....
    Or, que fait la science?

    Avec mes salutations distingu***233;es,Brezing-Hamm

  7. #7
    bulletin Guest

    Par défaut Abracadabra

    slt Bre, Croyez vous la m***233;taphysique possible sans physique?

  8. #8
    Hana Guest

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    Ou une physique possible sans métaphysique(je sais, avec le préfixe "meta", ça fait bizarre, mais c'est pas ma faute à moi s'il cet ouvrage a été appelé comme cela en raison de sa "position")?
    Avec des principes aussi fondamentaux que celui de contradiction...

    Sinon, merci JLB31, j'ai apprécié votre intervention, néanmoins.
    Cet ensemble de parti pris leur permettent de poser par convention "des faits"(ce qu'en philosophie on nomme une réalité), un modèle théorique à partir duquel générer leurs théories, une méthode permettant de les valider ou de les invalider.
    =>de les invalider plutôt non?(ou est-ce utile de trouver des expériences les validant?=>est-ce possible?)
    Mais ce qui en ressort, c'est qu'une "révolution scientifique" est d'abord théorique, et ce n'est qu'après que l'on conçoit les expériences, à partir des théories "régnantes"=>poursuite méthodologique de la falsification et non de la validation.
    L'intérêt de la philosophie des science peut alors être multiple, réflechir sur les méthodes scientifique, le sens de leurs résultats étant donné leur parti pris (que souvent malheureusement les scientifiques eux-même ignore - c'est vraiment la politique de l'autruche!!). Réflechir sur l'unité constitutive d'une science et les mises en relation possibles entre divers savoir.
    =>ce qui a permis la systémisation des démarches
    =>les collaborations entre labo("mises en relation possibles entre divers savoirs)(je m'entends ex : au XVIII, la chimie avait défini son champs en s'opposant à la physique, newtonienne alors(phlogistique, étude des mixtes, etc...))

  9. #9
    JLB31 Guest

    Red face re Bonjour à tous et merci pour vos interventions

    Brenzing-hamm : J’avoue ne pas très bien comprendre ce que vous voulez dire, je dis ça très honnêtement sans préjuger par ailleurs de l’intérêt de votre intervention, mais pourriez vous être plus clair ? Slts

    Hana a écrit « =>de les invalider plutôt non?(ou est-ce utile de trouver des expériences les validant?=>est-ce possible?) »
    Oui vous avez raison du point de vue que j’ai posé il résulte qu’il n’est jamais possible de les valider.

    Hana : « Mais ce qui en ressort, c'est qu'une "révolution scientifique" est d'abord théorique »
    C’est compliqué ça dépend ce qu’on entend par « d’abord », car une « révolution scientifique » semble émerger à partir d’un problème théorique c’est clair (exemple impossibilité de concilier une vitesse de la lumière constante dans toutes les directions avec la physique classique) mais cela est dû à certaines expériences scientifiques qui mettent à mal l’ancien modèle théorique (pour continuer avec la relativité, les expériences de Maxwell). Cela dit si d’abord est à prendre au sens de « essentiellement » il semble en effet que la révolution consiste à repenser le fondement théorique à partir duquel on interroge le réel ou la réalité ça ça dépend.

    1« Croyez vous la métaphysique possible sans physique? »

    2« ou une physique possible sans métaphysique »

    Ca c’est une question intéressante que je ne m’étais jamais posé dans le sens 1. On est plus habitué à poser le sens 2 (du moins en philosophie) car le passage de la métaphysique à la physique semble suivre un ordre logique (d’abord définir les principes généraux de l’être, en déduire une méthode de connaissance, et attaquer à partir de là la physique) et parce que Bergson, par exemple, à pu montrer que la physique ou la biologie qui prétendent ne s’appuyer sur les faits sont toujours tributaires dans leurs interprétations de parti pris de nature métaphysique - que la prétention positiviste à faire de la physique sans métaphysique, ne supprime pas la métaphysique en science mais la rend en quelque sorte inconsciente et incontrôlable.
    Cela dit le sens 1 paraît très intéressant à notre époque, car il est clair que réfléchir à des interprétations sur la nature de l’être paraît de nos jours difficiles sans tenir compte des résultats des sciences positives (et ce quelque soit la façon dont on conçoit les discours scientifique). En tous cas, le simple fait de pouvoir poser cette question est réellement révélateur de la configuration contemporaine des savoirs et notamment des relations sciences philosophie. Il est clair aujourd’hui que bon nombre de réflexions métaphysiques (le terme d’ontologie serait plus justifié, car précisément la métaphysique est un savoir qui présuppose une hiérarchie avec la physique) sont pensées à partir des problèmes fondamentaux que soulèvent les théories scientifiques et leur interprétation et en continuant ainsi on arriverai peut être à l’anti-thèse de ma dernière intervention : la philosophie deviendrait une partie de la science… Et qu'on voit même apparaitre un début d'ontologie proprement issue des cercles scientifiques sans filiation, du moins à ma connaissance, directe avec la philosophie (théorie des cordes)

    « avec le préfixe "meta", ça fait bizarre, mais c'est pas ma faute à moi s'il cet ouvrage a été appelé comme cela en raison de sa "position")? »
    De quel ouvrage s’agit-il s’il vous plaît ?

    A bientôt

  10. #10
    Hana Guest

    Par défaut

    Fib est un révolutionnaire !!!!

    « avec le préfixe "meta", ça fait bizarre, mais c'est pas ma faute à moi s'il cet ouvrage a été appelé comme cela en raison de sa "position")? »
    De quel ouvrage s’agit-il s’il vous plaît ?
    La physique et la métaphysique (enfin je pense, car le fait que vous me posiez la question me jette dans le trouble)

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