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Discussion: L'homme n'est pas heureux avant que son effort indéterminé se soit fixé.. ses limites

  1. #1
    Anarchne Guest

    Par défaut L'homme n'est pas heureux avant que son effort indéterminé se soit fixé.. ses limites

    Bonjour.
    J'ai un sujet de philo à faire pendant les vacances et je sèche un peu pour le plan.
    Voilà le sujet, c'est une citation de Goethe: "L'homme n'est pas heureux avant que son effort indéterminé se soit fixé à lui-même ses limites".

    Voilà le plan que j'ai trouvé mais il est un peu bancal à mon avis (je pense que mes 2 1eres parties se recoupent notamment).

    I) L'homme pour être heureux doit reconnaitre les limites de sa pensée
    A)L'orgueil apporte le malheur
    B)Vouloir apporter le bonheur aux autres mène à la désillusion
    II)L'homme doit reconnaitre les limites de son champ d'action
    A)La passion apporte le malheur (on se perd dans le tourbillon des sens)
    B)L'engagement qu'il soit social ou politique n'apporte pas forcément le bonheur
    III)Cette condition pour être heureux est nécessaire mais pas suffisante
    A)Mener des actions sans ambitions permet d'avoir des moments de bonheur ou au moins d'éviter le malheur(je pense notamment au travail sans ambition de Vania et à la contemplation du monde désinteressée du Chercheur d'or)
    B)Mais ce ne sont que des moments brefs de bonheur

    Voilà j'ai essayé de me baser sur les connaissances des 2 oeuvres déjà étudiées Vania et le Chercheur d'or mais j'aimerais si possible avoir quelques conseils.
    Merci à l'avance de vos réponses.

  2. #2
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    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Anarchne Guest

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    Ainsi cette citation signifie que le bonheur est dans un certains renoncement à tout les plaisirs et désirs nuisibles (l'idée classique de l'antiquité en gros) et l'acceptation de notre condition humaine en recherchant des "moments de bonheur".
    C'est assez banal comme idée. N'y a t-il pas quelquechose de plus implicite dans cette citation? (je trouve sa un peu mystique le renoncement, c'est quasi-religieux comme idée je ne suis pas sur que Goethe voulait dire sa).

  4. #4
    om92i Guest

    Red face

    Je ne sais pas non plus ce qu'il voulait dire exactement mais il est certain que le bonheur en soit n'a pas grand sens s'il n'est pas motivé par un but précis.
    Le bonheur n'est pour autant pas quantifiable et donc fournir un effort pour l'atteindre n'est pas vraiment concevable non plus.
    De cette phrase je retiendrais que le bonheur comme toute notion qui se rapporte à l'absolu doit être maîtrisé afin qu'elle puisse s'accomplir pleinement.

  5. #5
    Anarchne Guest

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    il y a une partie de l'expression qui reste encore flou pour moi c'est cet "effort indéterminé". Je ne vois pas précisément à quoi il correspond.(est-ce l'effort philosophique ou l'éfusion des passions?).

  6. #6
    om92i Guest

    Red face

    je crois que l'effort indeterminé c'est le fait de vivre de manière passive sa vie.
    il ne va pas jusqu'a dire qu'il faut aller chercher le bonheur parce qu'on ne peut pas l'atteindre dans ces conditions mais au moins d'être actif et d'aller vivre sa vie. tu ne pourras jamais gagner au loto si tu n'y joues jamais, tu ne pourras jamais être heureux si tu ne vies pas.

  7. #7
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    Se fixer des limites c'est borner ses désirs à ce qui dépend de nous
    Utiliser le stoïcisme:
    bonheur d'exercer une liberté totale pour peu qu'on la limite à ce qui dépend vraiment de nous? (=> Stoïcisme de Sénèque)
    Il renonce alors à ce qui ne dépend pas de lui, il vit dans la paix avec ses semblables dans la communauté des hommes, à sa place. Il trouve sa liberté dans l'acceptation de la nécessité: à la lettre, en faisant de nécessité vertu et en s'en contentant, il prône l'indifférence à tout ce qui touche sa sensibilité. C'est que, pour le stoïcien, le bonheur est dans la vertu.
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  8. #8
    Anarchne Guest

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    D'accord merci je pense avoir compris.

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