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Discussion: Poésies de L'âme

  1. #21
    michine Guest

    Red face Vague de vie

    Dans les entrailles de la terre, la mer gémit.
    Elle chante un requiem à la plage endormie.
    Le roulis des vagues évoque un coeur tourmenté.
    Sur le sable mouillé, des empreintes de pas déposées.

    Dans le ciel ouatiné de nuages déchirés,
    l'horizon souligne le réel de l'irréel.
    Telle une étoile accrochée au temps passé,
    l'àme crie son désarroi, sa soif de liberté.

    Dans la nuit noire, les peurs la hantent.
    Les effluves de l'aube embrassent sa souffrance.
    Les émotions s'engouffrent dans l'indifférence.
    L' être imparfait prône, dans sa vie, l'insouciance.

    Sur le chemin, une croix érigée
    Dans sa tête, une vérité ancrée,
    Sur son coeur, un espoir dessiné,
    Un jour prochain, la sérénité.


    Michine

    bonne semaine !
    gros câlins!
    Dernière modification par michine 10/09/2006 à 00h22

  2. #22
    michine Guest

    Red face Un arc-en-ciel



    Quand la noirceur engourdit les attentes,
    les regrets s'emmitouflent dans l'esprit.
    La tourmente se déverse dans la réalité.
    La vérité se pavane d'illusions.
    Le coeur s'enveloppe du manteau de l'indifférence.

    A la recherche de la quiétude de la conscience,
    l'âme s'insurge dans des remous chimériques.
    Le corps assoiffé de liberté, crie sa douleur.
    Dans son délire, il chante sa délivrance,
    en implorant l'Infini, de lui tendre la main.

    Toi, la sagesse de nos incertitudes.
    Toi, le réconfort de nos chagrins.
    Toi, le courage de nos faiblesses.
    Toi, le soleil de nos grisailles.
    Sois l'arc-en-ciel de nos lendemains.


    michine

    Bonne semaine!
    Gros câlins!

  3. #23
    michine Guest

    Par défaut le somnambule de la nuit


    Marcher pieds nus dans une vallée de larmes.
    De la nuit tombante à l'aurore, sans arme.
    Implorer le ciel pour une lueur dansante.
    Sentir en soi, le désarroi de l'attente.

    Errer à l'abandon dans une forêt sauvage,
    hanté par les fantômes de l'obscurité.
    Se traîner dans l'amertume , la froidure.
    Recroquevillé. réchauffer ses engelures.

    Se voiler de pensées confuses sans appartenance.
    Vouloir mourir, échappatoire à sa souffrance.
    Frissonner devant l'angoisse de ne plus exister.
    Les doux souvenirs embrassent les êtres aimés.

    Désemparé dans la solitude du silence,
    la lune, seule compagne de son errance.
    à ses pieds, la rivière de la survie, un exutoire.
    Au lever du jour, entendre vaguement, une voix.

    Dans les arbres, des oiseaux blancs criaillent.
    Suivre leur parcours, tel un naufragé.
    Distinguer une silhouette, le bout de voyage.
    D'être encore là. la magie du courage.

    michine

    Ce poème a été écrit lorsque l'un de mes proches s'est réveillé somnambule et s'est perdu en forêt.
    Il a vécu des heures d'enfer.
    Nous étions soulagés de le retrouver.
    merçi la vie !!!!

    dites à vos proches que vous les aimez.
    demain...sera peut-être trop tard.

    bonne semaine.
    Gros câline.
    michine
    Quelle angoisse.

  4. #24
    michine Guest

    Par défaut


    Marcher pieds nus dans une vallée de larmes.
    De la nuit tombante à l'aurore, sans arme.
    Implorer le ciel pour une lueur dansante.
    Sentir en soi, le désarroi de l'attente.

    Errer à l'abandon dans une forêt sauvage,
    hanté par les fantômes de l'obscurité.
    Se traîner dans l'amertume , la froidure.
    Recroquevillé. réchauffer ses engelures.

    Se voiler de pensées confuses sans appartenance.
    Vouloir mourir, échappatoire à sa souffrance.
    Frissonner devant l'angoisse de ne plus exister.
    Les doux souvenirs embrassent les êtres aimés.

    Désemparé dans la solitude du silence,
    la lune, seule compagne de son errance.
    à ses pieds, la rivière de la survie, un exutoire.
    Au lever du jour, entendre vaguement, une voix.

    Dans les arbres, des oiseaux blancs criaillent.
    Suivre leur parcours, tel un naufragé.
    Distinguer une silhouette, le bout de voyage.
    D'être encore là. la magie du courage.

    michine

    Ce poème a été écrit lorsque l'un de mes proches s'est réveillé somnambule et s'est perdu en forêt.
    Il a vécu des heures d'enfer.
    Nous étions soulagés de le retrouver.
    merçi la vie !!!!

    dites à vos proches que vous les aimez.
    demain...sera peut-être trop tard.

    bonne semaine.
    Gros câline.
    michine

  5. #25
    michine Guest

    Red face Des mots...

    Des mots...


    Les souffrances tenaillent son corps.
    Des masques de peur, des cris de douleur,
    Apparition de cauchemar, clin d'oeil de l'horreur.

    Des mots...rien que des mots.
    Pluies d'amour, tendres murmures.
    ''Je t'aime. J'ai besoin de toi.
    Ne pars pas.''
    Voguant dans l'air du temps.
    Se parfumant au soleil levant.
    Se gonflant d'émotion, dans le vent.

    Des mots...rien que des mots.
    Une plume d'amour, s'envolant.
    Dans des nuages de larmes, se roulant.
    Dans l'eau trouble du passé, nageant.

    Des mots...rien que des mots.
    Dans la fragilité, une force l'enchaîne,
    l'arrachant au pays des morts,
    lui redonnant vie, une fois encor.

    Des mots...rien que des mots.
    À la tombée du jour, par toi, envoûté,
    son corps s'endort.
    Et son âme retrouve sa liberté.

    michine

    Bonne semaine !!
    Gros Câlins. xxx

  6. #26
    michine Guest

    Smile Le Passage Du Temps


    Le temps passe...
    Serti d'une draperie de neige diamantée,
    il frissonne dans une brise de frivolité.
    Les saisons errent dans les jardins,
    et se dévoilent dans la jouissance des matins.

    Le temps essuie mes lendemains à l'espoir,
    avec des sourires à mes peurs du soir.
    Il oublie les handicaps de mes parcours,
    dans mes réponses, les silences les plus lourds.

    La patience m'attend au détour,
    avec l'acceptation des hasards du jour.
    A la lassitude des combats pour la vie,
    allume une veilleuse, à mes rêveries.

    Dans la vérité, se noient mes leurres,
    et s'y défilent des moments de langueur.
    Vivre et laisser vivre, une porte à la liberté,
    guides à mes pas vers l'intégrité.

    Le temps a passé...
    La vie égrène son chapelet de souvenirs.
    Nos chemins se séparent, la réalité d'içi-bas.
    Sous les glaçons d'une solitude à mourir,
    un long soupir exhalé...il n'es plus là.

    michine


    Je vous souhaite de Joyeuses Fêtes!
    soyez heureux !!!
    Gros Câlins....

  7. #27
    poètesse Guest

    Wink poètesse

    j'aime ta façon de voir le chemin des reves
    mais il faut faire attention de ne pas trop rever aussi
    car on peu toujours se prend un mur on sais jamais
    bien sur on a le droit de rever
    mais de fois les reve peuvent se tromper ou se réaliser

  8. #28
    michine Guest

    Par défaut merçi

    Citation Posté par poètesse Voir le message
    j'aime ta façon de voir le chemin des reves
    mais il faut faire attention de ne pas trop rever aussi
    car on peu toujours se prend un mur on sais jamais
    bien sur on a le droit de rever
    mais de fois les reve peuvent se tromper ou se réaliser
    Merçi de me lire.
    Je vais être franche avec toi. Les rêves font partie de ma vie.
    Comme tu dis si bien, des fois ils se réalisent, d'autre fois pas.
    Je te remercie de me mettre en garde, ainsi j'éviterai des désillusions.
    au plaisir de te lire. J'aime bien ce que tu écris, poétesse.
    amitiés.
    michine

  9. #29
    michine Guest

    Par défaut l'attente

    L'attente, la rêveuse du présent,
    dans une léthargie, la nuit,
    se suspend à l'ennui.

    La solitude, compagne de sa vie,
    se faufile dans les cendres de ses désirs,
    embrassant la complaisance , en silence.

    L'angoisse mouille ses chagrins.
    Ultime espoir nageant vers un si,
    arrosé de sollicitude, par son allié, le temps.

    Les lendemains se cristallisent à l'espoir,
    déposent la confiance dans un désarroi,
    apaisant la peur du néant.

    L'attente se lambine dans l'irréel,
    dans un vieux coffre de souvenirs,
    à la recherche de l'accompli.

    michine


    bisous
    gros câlins.
    Que le bonheur règne dans ton coeur.

  10. #30
    michine Guest

    Par défaut Une princesse

    Une princesse.

    Pieds nus, elle court vers l'océan.
    Sa robe de dentelle frise l'eau salant.
    La mer diamantée, sous un soleil d'été,
    chantonne, tourbillonne dans l'écume lactée.

    Dans sa tête, un rêve, être une princesse,
    une sirène de la mer, une déesse.
    S'entremêlent, sur sa crinoline, des perles.
    Et le vent virevolte une ébauche, une aquarelle.

    Pieds nus, elle foule la plage sablante,
    s'avance, à petits pas, tremblante.
    Agenouillée, cherche un coeur enflammé,
    que la marée a emporté, un soir d'été.

    Les yeux fermés, elle songe à sa jeunesse.
    Dans son coeur se voile les sanglots de l'absence.
    Eclaboussé par les vagues de l'émoi,
    le sablier du temps lui file entre les doigts.

    Pieds nus, sans artifice,sans dépendance,
    être elle, une princesse dans l'errance.
    Arrivée sur terre, sur un filament de lune,
    suscitant un rêve sur le ruban de lagune.

    michine
    bisous
    gros câlins

    un poète à la recherche de l'essentiel.

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