La brume capitonne des arbres, les cimes.
L'avoine dort dans le pré, en se berçant,
Dans la brise légère du soleil couchant.
Et la nuit s'abreuve aux passions intimes.
Sur la plage de tes pensées, je m'assoupis,
Me noie dans le bleu azuré de tes yeux,
M'enivre à l'amour de tous les interdits,
et me complaît dans le chant de tes aveux.
La mer moutonne les fantasmes de mes délires,
avec les souvenances de mes suaves plaisirs.
En les couvrant de baisers, d'euphorie, de rires.
Je m'étourdis dans le vent de tes soupirs,
longe le mur de tes langoureux silences,
et je languis à l'ombre du parfum de tes désirs.
michine