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Discussion: La glorification du travail - Sujet de colle...

  1. #1
    diabi22 Guest

    Par défaut La glorification du travail - Sujet de colle...

    Bonjour ***224; tous,

    La glorification du travail, tel est l'intitul***233; de mon sujet. Serait-il possible de m'aider ou du moins de me donner quelques pistes de d***233;part?
    Par avance merci
    Dernière modification par diabi22 18/02/2006 à 23h46

  2. #2
    sophia123 Guest

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    Pour commencer,si ce n'est d***233;j***224; fait, jette un coup d'oeil au texte de Nietzsche ( Aurore, ***167; 173) qui traite justement de la glorification du travail. A partir de l***224; tu pourras voir les enjeux de ton sujet: le travail peut-il ***234;tre glorifi***233;? Le doit-il ? Quel r***244;le joue le discours ***233;logieux sur le travail? Glorifie-ton le travail pour lui-m***234;me ou par les "avantages" ( question de point de vue) que l'on en retire? La glorification du travail ne cache-t-elle pas un dessein plus mesquin?
    bon courage...
    Dernière modification par sophia123 18/02/2006 à 23h55

  3. #3
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    => Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la « bénédiction du travail », je vois la même arrière-pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous : à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, on sent aujourd'hui, à la vue du travail - on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir -, qu'un tel travail constitue la meilleure des polices, qu'il tient chacun en bride et s'entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance. Car il consume un extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l'amour et à la haine, il présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où l'on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité : et l'on adore aujourd'hui la sécurité comme la divinité suprême.
    Nietzsche,Aurore,3,173

    Un grand texte
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  4. #4
    diabi22 Guest

    Question

    Tout d'abord, je dois vous remercier de votre aide.
    Puis-je dorénavant vous soumettre le plan que je souhaite utiliser pour cette étude?

    I) la glorification du travail, un moyen pour pousser la population active à produire plus?
    Pour la sécurité, puisque le travail est censé les épuiser, ils seront sages...

    II)Mais dessein caché: La glorification du travail, une police à la service de l'Etat?

    III) Ce phénomène n'engendre-t-il pas des conséquences, des problèmes qui éloigneraient le travail de son dessein initial?
    De sa forme idéale


    Voici le premier plan qui me vient à l'esprit Il peut vous paraître succinct et creux mais si vous avez quelques remarques à faire, n'hesitez pas! Je vous remercie par avance,

  5. #5
    géo Guest

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    De nos jours, le travail est =devenu un problème aussi bien pour chacun d'entre nous que pour les gouvernements politiques. La courbe du taux de chômage atteint des niveaux si élevés, qu'il semble impossible de le faire reculer ; les conditions de travail, les rémunérations, les licenciements poussent les gens à crier leur mécontentement dans la rue. Néanmoins, le travail nous a permis de survivre, de nous protéger de la nature. Grâce à lui l'homme prend conscience de lui-même ; il rend chaque individu unique en lui offrant la possibilité de développer une faculté ou une idée. Dès lors, il convient de reconsidérer le travail, cette notion si ambivalente. Nous aliène-t-il, ou au contraire nous sort-il de notre condition animale? Nous devons prendre du recul afin de l'apprécier à sa juste valeur et pourquoi pas glorifier certaines aspects du travail.


    Le travail est un moyen d'exercer nos capacités, propres à notre espèce. L'utilisation de notre corps (position debout), et surtout nos capacités intellectuelles trouvent par lui une expression pratiquement infinie. Nous pouvons créer une chose, la modifier, trouver des solutions à des problèmes naturels, biologiques... Grâce à notre jugement nous pouvons comprendre et analyser ce que nous percevons, pour ainsi modifier quelque chose, construire, développer notre humanité. Par exemple, les recherches scientifiques aboutissent à des innovations médicales qui sauvent des vies. La construction d'une digue évite aux riverains de voir ce qu'ils avaient acquis détruit. Le travail permet donc à l'homme d'utiliser toutes ses facultés : agilité physique, pensée conceptuelle, pensée par anticipation. Comme le soulignait Bergson, "le travail est l'acte humain par excellence". Confronté sans cesse à des problèmes nouveaux, il devient vecteur de progrès (médecine, volcanologie, écologie...).
    L'homme humanise la matière en travaillant. Construire canne, mettre au point une prothèse, revient à prolonger le corps pour pallier au manque. Bâtir un abri est similaire à se cacher sous la Terre comme le font certains animaux. Seulement les animaux sont régis par des instincts. Pour l'homme c'est le travail et non un instinct qui lui a permis de concevoir et réaliser cet abri.
    Le travail tire donc profit de nos capacités intellectuelles, et est une source de progrès et de bien-être dans notre environnement. Il est aussi à l'origine des rêves les plus fous, qui parfois se concrétisent. Marcher sur la Lune, comprendre l'utilité de cet astre, autant de questions qui fascinaient les hommes depuis les origines de l'humanité, et qui ont trouvé des réponses grâce à l'acharnement de quelques scientifiques.
    Il permet à chaque individu d'exprimer ses facultés propres, sa créativité, sa personnalité, ce qui conditionne une humanité riche : certains seront musiciens, d'autres menuisiers, quelques uns d'excellents cuisiniers, etc. Cette diversité nous différencie réellement du monde animal, chez qui aucune créativité existe puisque la nature gouverne.
    Il nous préserve de trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin (Voltaire). Le vice rend l'homme immoral, le besoin le lie au matériel, et l'ennui le conduit dans des situations catastrophiques. Le travail procure une satisfaction : celle de faire quelque chose, ce qui permet à chacun de laisser une empreinte positif de lui dans le monde. Il nous garde sur la bonne ligne de conduite.

    L'homme ne doit pas orienter son travail vers un but uniquement lucratif. Il ne doit pas non plus le considérer comme une tâche difficile. Il est un moyen d'expression dans l'instant et dans l'avenir : léguer un patrimoine par exemple. L'homme doit être fier de ce qu'il accomplit. Pour cela il doit mettre toutes les chances de son côté, en l'occurrence, se forger une connaissance solide, expérimenter de nombreux domaines (sports, sciences exactes, humaines...), pour trouver la discipline qui assurera un épanouissement personnel et social. Il a pour vocation de révéler ce que nous sommes. Il est donc une passion aux caractères humains, une sorte de tremplin vers le meilleur de nous.

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