Ma foi, oui! Assurément!Posté par henri2
Je t'écoute.
Je répondrai.
Je serai aussi exigeant qu'avec les autres.
Lol Vanni...
... Et allons-y, un bon point pour Scop, un !
Ma foi, oui! Assurément!Posté par henri2
Je t'écoute.
Je répondrai.
Je serai aussi exigeant qu'avec les autres.
Merci Scop!
Loyalement ,sans perdre de temps,,en déposant auparavant les armes de l'ironie au vestiaire ..tu reconnaitras ,j'espère, que ma demande de départ a été saluée unanimement par une salve de plaisanteries...( )
Ma question : pourquoi cette réaction ?
C'était pas une plaisanterie, je n'ai vraiment pas compris(en fait, le "sa" de "sa définition me titille, et oui des fois je me prends la tête pour rien).
Sinon, le vrai/faux, ça c'est vraiment marrant, donc tu as peut-être là un élément de réponse. (dans les qcm de concours, quand trop peu de personnes arrivent à répondre, on "neutralise" la question )
henri2,
à moins bien sûr que le fait qualifier de "plaisanterie" toute réponse qui n'aurait pas l'heur d'être dans la norme de ce que tu espèrais, soit considéré de ta part comme un "argument" crédible de dialogue...
...Pourrais-tu me préciser en quoi ce qualificatif serait "mérité" par l'une quelconque des réponses qui t'ont été faites ?... (même le parallèle avec le "QCM" est en finalement plus inquiètant qu'il le paraît, au vu sujet traité...)
Toutes les réponses sont crédibles par le fait même qu'elles signalent que ta question ne l'est pas.
Soit. Je d***233;pose l'ironie, je laisse au vestiaire mes quelques armes rh***233;toriques. Mais puis-je garder la raison?Posté par henri2
Pour r***233;pondre ***224; ta question, la salve de plaisanterie vient probablement du fait de ta restriction explicite des r***233;ponses:
Ce qui est incongru pour un sujet philosophique qui ne se contente pas d'une r***233;ponse binaire. C'est le propre de la dialectique de poser un probl***232;me pour le r***233;soudre. La r***233;alit***233; abord***233;e par ce genre de r***233;flexion est moins abstrait que les math***233;matiques, et donc plus riche. Elle ne peut accepter une r***233;solution si rapide! Il faut d'abord accepter de poser le probl***232;me avant de chercher ***224; le r***233;soudre.Je consid***232;re comme un refus de r***233;pondre toute soi disant r***233;ponse qui partirait en consid***233;rations diverses sur qu'est ce "l'absurde",qu'est ce la v***233;rit***233;, qu'est ce la fausset***233;,qu'est ce la croyance,ou qui reformulerait ma propositionetc,etc...
En outre, la question ainsi pos***233;e sous forme de QCM implique qu'il y a une r***233;ponse qu'on doit ressortir "par coeur". Nous ne sommes pas dans un dialogue socratique... enfin pas encore.
D'autant plus que la question est complexe: il y a plusieurs questions en une seule. De sorte qu'on ne sait ***224; laquelle r***233;pondre.
D'o***249; cette apparence de caricature qui fait rire.
Dernière modification par Scop 12/02/2006 à 00h34
merci Scop pour ta réponse honnète à laquelle j'adhère aussi.(grosso modo) ce qui prètte à rire me parait de l'ordre de l'apparence (l'apparence de la caricature) comme quelqu'un qui déboulerait dans une assemblée correcte les cheveux en pétard,la cravate de travers, en prétendant avoir les clés du mystère de l'univers alors que tout le monde le suspecte d'avoir plutot perdu les clés de sa voiture ( on a la permission d'utiliser l'ironie envers soi-mème )
Je suis d'accord ;mais :
soit ce quelqu'un l'a fait exprés (de mettre sa cravate de travers) et l'assemblée en se moquant de lui ,se moque d'elle mème qui n'a pas compris la plaisanterie( ,il y a aussi la possibilité que l'assemblée sache trés bien qu'il en fait exprés le rire est alors permis) soit ce quelqu'un ne le fait pas exprés ,et dans ce cas on peut essayer de lui faire comprendre ou est son erreur patiemment,gentiment ,sans l'énerver (est ce que tu as pris tes médicaments ce matin...?,)Il ne faut pas en rire surtout car le rire encore plus que dans le premier cas retomberait sur le moqueur...
et enfin il y a encore le cas extraordinaire ou ce quelqu'un ne soit pas dans l'absurde ,ou son message soit recevable, (ses cheveux en pétard étant la caricature d'un petit Einstein!)
auquel cas les rires ne seraient que la manifestation nerveuse d'une crainte et d'un malaise dans l'assemblée ("et s'il disait vrai ?")
Ce cas hautement improbable ( j'en sais quelque chose ...)demande cependant à etre vérifié...
Entrons donc dans le sujet
Scop tu as répondu "faux" à l'énoncé,mais comme tu as rajouté "c'est bon?,c'est bon?" je peux légitimement en conclure que tu y réponds sans trop savoir ...or pour moi c'est tellement de l'ordre de l'évidence que je n'ai laissé le choix que de la réponse "Vrai" ou "faux"
essayons de trouver ou on ne s'entend pas ...
Veux tu essayer le premier à justifier pourquoi "c'est faux"?
Je te prie d'etre le plus simple et clair possible car vraiment sans fausse modestie (et sans fausse honte aussi) je suis quequ'un de limité intellectuellement et qui est heureux quand il découvre une raison de plus de s'en rendre compte
Je pense avoir répondu par l'ironie parce que la question était provocatrice. Peut-être étais-je dans l'erreur en considérant que c'était volontaire. Dans ce cas j'avoue que c'était peut-être déplacé... si tel est le cas, je prie l'offensé de m'en pardonner. Il faut considérer, pour ma décharge, l'histoire de ce forum. Les sensibilités exacerbées sur ces questions réagissent souvent trop fortement pour laisser la place à un débat argumenté. Aussi était-ce bien peu délicat comme exorde...
J'en viens au coeur de la question.
A quoi répondrai-je "vrai" ou "faux" en lisant cela?Posté par henri2
> Au fait que l'inexistence de Dieu ne peut être vérifiée?
La logique y est intéressante. Sur quoi peut-on se baser pour le prouver? Nécessairement en prouvant que l'existence de Dieu est vérifiable. Que doit-on entendre par vérifiable? Il me semble que c'est lié à l'expérimentation. Peut-on expérimenter Dieu? Si l'on parle de mystique, ou de foi, oui. Mais nous débordons de la philosophie... Comment peut-on, en philosophe, expérimenter quelque chose de Dieu?
> A l'absurdité de l'athéisme si Dieu n'existe pas?
Il me semble que la définition de l'athéisme est précisément de poser que Dieu n'existe pas. Il suffirait donc de dire que l'athéisme est absurde en soi. Mais c'est sans doute une question de formulation. Sartre répondrait peut-être par l'affirmative, jusqu'à en vomir. En refusant Dieu comme principe causal, on refuse la causalité qui en découle. L'absurdité n'y est plus condamnée, dans la mesure où il n'y a plus de but...
> A l'inférence de la première à la seconde proposition?
finalement, le passage est-il important? Peut importe si Dieu est vérifiable, puisque l'athée ne prend plus en compte la notion même qui fonde la vérification...
Merci Scop pour ta réponse :
Il y a beaucoup de choses interessantes ( mais sur lesquelles je dois me retenir de répondre.... on n'avancerait pas )
Je retiens une phrase qui me parait contenir la raison pour laquelle nous ne nous sommes pas compris .Tu dis:
"sur quoi peut on se baser ....necessairement sur ce que l'existence de Dieu est vérifiable"
Non.
La logique de mon énoncé ne doit faire appel qu'à ce qu'il y a d'intrinseque:ce serait en "sortir" que d'envisager le problème de l'existence de Dieu (de mème que d'aborder celui du croyant)
mon énoncé ne dit rien de plus que :
L'INexistence de Dieu est invérifiable
(et la négation recevable de cette proposition devient en logique :
"l'INexistence de Dieu est ..vérifiable)
Illustration :
je pose: soit O un objet que je decide de définir comme 1) existant 2)ayant la propriété de me rester caché
je dis (,de par cette définition ) :Jamais je ne pourrais dire cet objet n'existe pas!mème si je disais "pouce" je sais bien que c'est moi qui ait posé la définition ...c'est trop tard ...il y a une faculté "créatrice" de la pensée qui fait que ,par une impitoyable logique, la pensée est "lancée" ,elle échappe comme un caillou de la fronde de David ...
Attention mon énoncé ne parle pas de la possibilité de prouver l'existence de Dieu(ce serait trop dommageable pour Dieu ,je pourrais vous en dire quelques raisons ...une autre fois)
Attention encore !je ne dis pas "l'incroyant est il absurde ou non?"
l'incroyant peut etre agnostique ,l'athée lui prononce comme s'il pouvait
logiquement le vérifier,"Dieu n'existe pas"
ipso facto il est dans l'absurde!
C'est ce que tu vois trés bien ,en disant " il suffisait de dire l'athéisme est absurde en soi"
je concède ....en partie!
car ma formulation met l'accent sur la radicalité de l'absurdité de l'athéisme
qui va si loin qu'il en est absurde mème dans le cas ou Dieu n'existerait pas!
(ce qu'Helloween a jugé etre" trés fort!" un peu emporté par sa verve...)
Donc ma formulation a permis de réaliser ce à quoi nous sommes comme anesthésiés "l'absurdité de l'athéisme en soi"(peut etr e aussi parce qu'on confond l'absurdité de la représentation du monde par l'athéisme avec l' absurdité intinsèque à sa définition ...ce qui est autre chose )
Le problème est que l'existence n'est pas un concept qu'on peut amener par une définition, même dans le cas de Dieu... Le fameux argument ontologique n'est valable que pour un idéaliste.
A moins donc de poser que l'existence est une idée, on ne peut la vérifier que par une certaine expérience.