En effet ma formulation sur l'athéisme ne sort pas ,pour le moment,du domaine du philosophe,du domaine de la raison...Pas la peine d'enfumer le monde en brandissant des références alambiquées; qualifier l'athéïsme de doctrine religieuse est déjà une imposture, comment ne pas se méfier des raisonnements qui vont s'appuyer dessus...

Mème si je me proclame croyant ,je considère comme une non réponse ,les considérations sur mes intentions;Qui t'a prêté des intentions? Est-ce encore cette attitude réccurente de la pensée croyante que de systématiquement faire dévier toute contradiction au dogme vers une "attaque" personnelle?
C'est justement la un des symptômes qui montre le déni inconscient, de la part du fanatisme religieux, de la faculté à la philosophie d'observer le dogme autrement que pour l'encenser...

De mème est un refus de dialoguer le fait de ne pas accepter une définition communément reçue( sur l'athéisme)montrez moi brièvement,simplement,clairement ou est mon erreur,si erreur il y a ,dans ma réflexion sur l'athéisme.Déjà fait.

Je relève cependant une définition d'Helloween qui répond en partie:en donnant cette définition du "philosophe:celui qui pense ..pour penser"
en effet si telle est la définition de la philosophie ma réflexion sur l'athéisme devient vaine...Mais:
Cette définition de la philosophie est trop réductricen ne pense pas pour penser(un peu comme on fait des mots croisés comme entretien mental)
Là, c'est toi qui est réducteur.
La philosophie, c'est avant tout la pensée; la pensée sur tout, la pensée comme moyen, comme faculté, comme nourriture de l'intelligence.
(En disant: "La philosophie est l'art d'utiliser sa faculté de pensée pour... penser!", je pensais mettre en exergue la notion d'art dans l'utilisation de la faculté de penser de l'être humain; c'est à dire sa possibilité d'utiliser sa faculté de penser pour la mettre au service de son intelligence, et sinon d'en être toujours totalement le maître, au moins de la considérer comme un outil que l'on entretien pour en obtenir oeuvre digne et constructive (en terme d'évolution de l'espèce) plutôt que d'en être l'esclave et d'en faire le moyen de sa propre régression...)
Ma formulation était certes maladroite dans le sens où elle prêtait le flanc au genre d'interprétation que n'as pas manqué de développer; mais je supposais naïvement que le niveau de la discussion me mettrait à l'abri d'une telle éxégèse...

(dans cette perspective je comprends le besoin d'avoir un espace public et protègé pour penser en rond ),Ben tiens; illustrons sans attendre le déni de penser "objectivement" opposé à l'athéïsme...

Le philosophe doit penser en vue de rechercher la VERITEJe ne pense pas ; le philosophe, s'il ne veut pas tourner en rond, justement, sait qu'il ne trouvera pas LA "vérité".
(peut-être, parce qu'il est croyant, cherchera-t'il à prouver SA vérité ?... Alors, dans ce cas, n'est-ce pas lui qui... tourne en rond ?...)
Pour moi, la philosophie permet d'affirmer que toute "vérité" se doit d'accepter d'être remise en question tant que les "preuves" qui prétendent la définir comme telle ne viennent que d'elle-même.

et avec cette définition la,ma réflexion sur l'athéisme n'a reçue aucune réponse pertinente.Si tu le dis...
En fait, tu sembles considérer l'athéïsme comme une doctrine devant prouver l'inexistence de dieu; mais la doctrine qui oblige en référence à des "commandements", qui dicte des lois qu'elle prétend "divines", qui menace de châtiment hypothétique, qui affirme être la vérité, qui se sert de la déïté comme alibi pour justifier ce qui est injustifiable au regard de l'humain... C'est le fait religieux, pas l'athéïsme.
L'athée demande simplement qu'on lui prouve que ce que l'on avance pour diriger sa faculté de penser, est vrai (ce qui est quand même la moindre des choses quand on veut lui imposer à quoi et comment penser...), il n'impose pas de ne pas croire.