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Discussion: Colle: l'existence de Dieu demande-t-elle à être approuvée? (=> prouvée)

  1. #1
    Date d'inscription
    November 2005
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    Exclamation Colle: l'existence de Dieu demande-t-elle à être approuvée? (=> prouvée)

    Je me demande pourquoi il m'a posé cette colle parce que cette question ne se pose pas sinon cela poserait trop de problème entre les gens notamment les scientifiques et les fanatiques. De plus, on ne peut demontré l'Existence de Dieu et la croyance en Dieu ne résulte pas de preuves mais d'un foie en lui!!!

    ---> Si quelqu'un a des des idées ou des suggestions pour m'aider à resoudre cette colle je suis preneur!!!

    Un grand merci d'avance!!!!

  2. #2
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    April 2001
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    France -
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    Probablement le sujet est int***233;ressant, mais....
    C'est bien "approuv***233;e" et non "prouv***233;e"?
    Ne tardez pas ***224; r***233;pondre....
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    Date d'inscription
    November 2005
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    désolé je me suis trompé c bien prouvéé!!!



    ------> desolé pour le retard!!!

  4. #4
    Date d'inscription
    April 2005
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    Pariiiis
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    796

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    Citation Posté par siyit
    la croyance en Dieu ne résulte pas de preuves mais d'un foie en lui!!!
    C'est plutôt la bile qui est sécrétée par le foie!

    Première remarque: le sujet ne parle pas de croyance, mais d'existence en Dieu. Dire que l'existence de Dieu n'est connu que par la croyance, c'est déjà répondre à la question... Donc il ne faut pas aller trop vite!

    En outre, il y a de grands philosophes qui ont prouvé l'existence de Dieu. On peut penser à Platon (bon, il faut distinguer le démiurge du principe anhypothétique; et il faut préciser qu'on parle "d'existence" dans un sens impropre puisque pour Platon, l'existence est plutôt ce qui de la face sensible et mouvante et non l'être...), à Aristote et ses commentateurs (arabes et autres; surtout médiévaux). Anselme, Descartes s'y essaient aussi... Spinoza... Hegel... etc.
    Ce sont des argumentations, toutes plus différentes les unes que les autres. On peut les accepter ou les réfuter, les trouver limitées ou éclairantes... mais ça reste rationnel.

    On peut interpréter le sujet dans plusieurs directions:
    - L'existence de Dieu est-elle nécessaire à la connaissance des choses? (cf. Descartes par ex. qui fonde sa connaissance des choses là-dessus)

    - faut-il, pour avoir la foi, prouver l'existence de Dieu? (car enfin, pour avoir la foi, il faut encore connaître de quelque façon ce en quoi l'on croit!)

    Voilà un petit aperçu de ce que peut réveiller le sujet...

    Scop

  5. #5
    Date d'inscription
    November 2005
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    21

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    Merci de m'avoir répondu !!!!!
    Mais je trouve pas de cours ou des sources pour pouvoir approfondir le sujet
    Si quelqu'un en a pourrait-il me mettre les liens !!!

    ----> Merci beaucoup!!!!!

  6. #6
    vens Guest

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    Mais je trouve pas de cours ou des sources pour pouvoir approfondir le sujet
    Si quelqu'un en a pourrait-il me mettre les liens !!!
    il me semble que tu peux utiliser:
    "Dieu:
    Le pari de Pascal
    par Jules Lachelier"
    http://www.philagora.net/epistemo/lachelier.php

    et un peu plus facile d'accès peut-être ...
    t'inspirer (sans jeu de mots) de Peut-on penser Dieu?
    http://www.philagora.net/dissert2/dieu.php

    en le ramenant à ton sujet

    A+

  7. #7
    henri2 Guest

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    il me semble qu'il faut distinguer "peut elle etre prouvé" et "demande "t-elle a etre prouvée
    Il me semble aussi qu'on peut élargir le sens de prouver:depuis son sens courant de preuves rationnelles à un sens plus étymologique (probare-probus-honnète)de de preuves en" acte" c'est à dire par sa vie(dans le cas du croyant en Dieu
    Peut etre pourrait on aborder la question pas forcément hors sujet "en quoi une non existence de Dieu demande t elle a etre prouvée"
    Je précise aussi que pour la foi chrétienne la croyance en la divinité de Jésus est de l'ordre de la foi (c'est la Révélation) et qu'il faut bien séparer cela de la croyance en Dieu qu'ont les religions monothéistes laquelle croyance est accessible par la raison (observation de l'ordre,besoin d'une cause,beauté de la création etc..)ce qui fait que(pour le croyant bien sur)l'existence de Dieu n'est pas de l'ordre de la foi a strictement parler
    Peut etre faut il traiter du sujet selon 2 angles de vue celui de la croyance en un Dieu unique puis celui du doute de l'existence d'un Dieu unique
    Je ne sais pas si ce sujet est une colle mais je pense comme Pascal que l'on peut etre interessé à le creuser pour un possible examen à la fin de... la vie!)

  8. #8
    Serénité Guest

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    Bonjour,

    Cette question de dire que l'existence de Dieu demande à être prouvée dépend de la position que tu adoptes au départ: celle de la croyance ou celle de la foi.

    Ne pas confondre croyance et foi car on peut avoir des croyances religieuses et ne pas avoir véritablement la foi. Il y a donc confusion . Pour différencier entre foi et croyance, tu as besoin de critères.Si tu arrives à résoudre cette différence, la question de prouver l'existence de Dieu tombe d'elle-même.

    Je te donne quelques pistes :

    - La croyance est le produit de désirs personnels, des convictions ou des jeux de l'intellect qui conduit au doute , à l'inquiétude , au soupçon : J'y crois , j'y crois pas... La véritable foi est basée sur une certitude absolue qui aboutit à un résultat positif.
    - La croyance est spontanée, instinctive car l'homme est porté davantage vers la croyance que le savoir. La véritable foi est fondée sur un savoir acquis par l'expérience intérieure et elle exige étude, réflexion et expérience (vécu). La croyance précède le savoir . C'est pourquoi dès que tu sais quelque chose , tu sors du domaine de la croyance.
    - Il est difficile de démarquer la ligne de séparation entre foi et croyance. Bien que la foi est différente de la croyance , elle est par contre intimemement liée à elle comme un cercle avec son centre. La circonférence du cercle représente les croyances qui tournent et changent comme une roue de bicycle alors que son centre reste immobile et solide comme la foi. C'est pourquoi on dit que l'existence de l'homme est comme un cercle dont il vit à la circonférence jamais au centre.
    - Bien que les croyances sont changeantes, tu as besoin d'un certain nombre de croyances pour supporter ta vie affective et intellectuelle. Sans ces aides ton existence n'est plus possible. Tu as besoin de croire à de bonnes choses pour te maintenir dans des bonnes dispositions conctructives même si tu te fais quelques illusions.
    - L'essentiel est que tu deviennes conscient et de s'efforcer de remplacer tes croyances floues par des connaissances véritables
    - C'est pourquoi, la foi est travail sur les croyances.
    Et si tu travailles sur tes croyances, l'existence de Dieu n'a pas besoin d'être prouvée.

    St-Ignace de Loyola disait un jour : ' À celui qui a la foi aucune preuve n'est nécessaire. À celui qui n'y croit pas toutes les preuves sont insuffisantes'

    Bonne réflexion,

    Sérénité

  9. #9
    Date d'inscription
    December 2002
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    69

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    Il me semble plut***244;t que la foi se nourrit de doutes surmont***233;s
    Pour ce qui est de la croyance et de la foi, voit plut***244;t la distinction dans cette page: LA V***201;RIT***201; ET LA CROYANCE
    http://www.philagora.net/revision/raison-exp2.php

  10. #10
    Thomas d'Aquin Guest

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    Salut à tous,

    permettez-moi de proposer un essai de preuve que je médite depuis plusieurs années et de la soumettre à vos jugements et commentaires :

    Tentative d’une démonstration de l’existence de Dieu


    1) Il faut partir d’un constat vérifiable par l’utilisation des sens et du jugement de tout être humain qui regarde et réfléchit sur le monde qui l’entoure : « Il y a autour de moi des êtres qui existent. »

    Mais si l’on pousse un peu la réflexion sur l’observation attentive de l’existence de tous ces êtres, un problème se pose. Tous ces êtres sont limités, bougent, ont commencé, finissent un jour, sont causés, sont contingents, sont organisés de telle ou telle manière, sont plus ou moins perfectionnés. Mais où est le problème, se dit celui qui n’a pas l’œil métaphysique, qui n’arrive pas à s’extraire suffisamment de la réalité sensible ou qui reste dans le monde des idées sans les confronter au réel ?

    2) Il s’agit à ce niveau de faire une analyse assez fine du réel qui nous entoure et confronter ce réel à sa logique interne. Posons quelques bases pour y voir clair.

    Tout le monde admet que : « ce qui est, est » et « ce qui n’est pas, n’est pas ». Pour faire simple : A = A et nonA = nonA (c’est à la base de tous les théorèmes et de toutes réflexions scientifiques un peu construites. C’est même très utile pour acheter du pain, sinon ça se passe mal avec son boulanger). Ensuite, à ce principe premier et fondamental, il y a comme un corollaire immédiat qui est : « on ne peut pas être et ne pas être sous le même rapport ». Toujours pour faire simple : A est différent de nonA.

    Il va de soi qu’il est impossible de démontrer ces deux principes, qu’on appelle d’ailleurs principes premiers en logique. Ils constituent la loi interne de tout être, quel qu’il soit. Sans eux, ce n’est même plus la peine de discuter de quoi que ce soit avec qui que ce soit. Il n’y a plus rien à comprendre et plus rien à dire. A quoi donc vont nous servir ces deux principes indispensables à la pensée humaine, et inscrits dans l’être-même des choses ?


    3) Et bien voilà ! Tous les êtres qui nous entourent existent, ont un acte d’être, sont de l’être : ils sont… mais avec des limites de toutes sortes. Et savez-vous ce qu’est fondamentalement une limite ? C’est un être qui a une frontière où au-delà de celle-ci, il cesse d’être, il n’est plus lui-même, il n’existe plus. Cesser d’être, c’est ne plus être, c’est n’être pas. Une limite est donc une sorte de non-être relatif à l’existence de cet être particulier. Une limite, c’est une sorte de manque d’être, un arrêt à l’existence, un trou dans l’acte d’être. Et pourtant, toute limite est essentielle aux êtres limités car cela leur permet de pouvoir commencer, finir, bouger, être causé, ne pas être nécessaire, être organisé de telle ou telle manière et pas d’une autre, être plus ou moins complexe et différent des autres êtres. Et chaque être limité possède sa propre limite. Il s’agit bien de sa limite. Si ce n’était pas la sienne, il serait sans limite, donc illimité.

    On est tellement peu habitué à ce degré d’abstraction, à scruter les lois fondamentales de l’être et des êtres limités, qu’arrivé jusque là, on a encore un peu de mal à voir l’énormité du problème. On a peut-être le nez trop sur l’objet à étudier, faisant nous-mêmes parti du monde des êtres limités.

    Donc, nous sommes entourés d’existants limités qui sont composés d’un acte d’être et de limites, c’est-à-dire, d’être relatif et de non-être relatif. Mais là, ça va pas du tout ! L’être et le non-être, même relatif, ne peuvent pas « cohabiter ». Une composition d’être et de non-être, même relatif l’un à l’autre, est rigoureusement impossible. On ne peut pas être et ne pas être sous le même rapport. Mais catastrophe, car c’est le cas de tous les êtres limités qui nous entourent. Alors comment expliquer l’existence des êtres limités qui peuplent l’univers et sortir de ce paradoxe, comment rendre compte de la cohérence interne des êtres apparemment contradictoires, ayant en eux-mêmes, un principe d’être relatif et un principe de non-être relatif :
    - qui se meuvent vers une autre réalité que la précédente, n’ayant pas tout l’être en eux-memes. Si un seul être avait tout, cet être n’aurait pas besoin de changer
    - qui sont causés par un autre être. Si un seul être était vraiment l’être, il n’aurait pas besoin d’être causé.
    - qui auraient pu ne pas exister. Si un seul être avait l’être en plénitude, il serait nécessaire.
    - qui sont organisés de telle ou telle manière. Si un seul être avait en lui tous les principes d’organisation c’est lui qui organiserait tous ces êtres organisés.
    - qui sont plus ou moins complexes. Si un seul être était parfait, il aurait en lui toutes les complexités

    4) Comment sortir de ce paradoxe existentiel ? Et bien, il existe une et une seule possibilité pour rendre compte d’un réel apparemment contradictoire en lui-même et réussir à lui donner une cohérence interne et justifier la réalité de l’existence du monde qui nous entoure.

    Tout devient possible, si tous les êtres limités et apparemment contradictoires dans leur acte d’exister, participent à l’existence d’une être total, parfait, absolu, infini, premier moteur immobile, acte pur d’être. Cet être que l’on peut appeler Dieu donnerait alors l’être et leur nature à tous les existants, limités et les maintiendrait dans l’existence par sa toute-puissance (c’est d’ailleurs cela la vraie notion de création quand on l’attribue à Dieu).

    L’existence de Dieu, en tant qu’ÊTRE PARFAIT, INFINI, SANS COMMENCEMENT NI FIN, ETERNEL est la seule solution logique qui permet de rendre compte du paradoxe des êtres limités composés d’être relatif et de non-être relatif.

    Il est donc avéré par l’intelligence, par un raisonnement rigoureux, que l’être humain peut découvrir l’existence de Dieu. Mais là, s’arrête la recherche humaine. Si l’homme veut en savoir plus sur Dieu, sur ce qu’il est en profondeur et ce qu’il attend de nous, il faudra une révélation extérieure à l’homme que seul ce Dieu ainsi défini plus haut pourrait lui-même donner. Adhérer à cette révélation divine passée au crible du cœur et de la raison, c’est là que commence ce qu’on appelle la Foi.

    5) Remarquons que la démonstration de l’Existence de Dieu n’est pas un point de la Foi et n’est pas nécessaire pour croire en Dieu.

    En poussant plus loin la réflexion à partir de la Révélation chrétienne, on peut découvrir que Dieu ne peut être qu’un Dieu personnel (un sujet intelligent et personnel est plus parfait qu’une force aveugle et impersonnelle) et ne peut être que l’Amour infini qui se donne infiniment (l’Etre =l’Amour). Plus j’aime (au sens le plus fort) de l’amour, plus j’existe. L’Evangile redit cela admirablement mieux et en toute simplicité, pour les sages et les petits. Tout devient encore plus cohérent dans l’explication du pourquoi de la nature humaine et de l’univers, si on met en place la Trinité, le péché originel, l’incarnation, la rédemption et les fins dernières. Mais c’est une autre histoire…

    Amicalement

    tom

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