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Discussion: Rapport entre censure et liberté d'expression

  1. #1
    alste123 Guest

    Par défaut Rapport entre censure et liberté d'expression

    SVP

    Sujet de dissertation: "La liberté d'expression est respectée dans les démocraties modernes et pourtant la censure existe toujours. Comment expliquez-vous le rapport entre censure et liberté d'expression? Vous vous réferrez à des oeuvres que vous connaissez."
    Plan possible?

  2. #2
    puech Guest

    Par défaut

    Liberté d'expression = oui
    mais si c'est pour détruire => non
    Si c'est pour en profiter pour manipuler => non

    Voili voilou

  3. #3
    Date d'inscription
    October 2005
    Messages
    77

    Wink

    salut,
    malgrés la longueur de ce message je n'ai pas ta dissert ,mais tu découvriras
    quelques axes à exploiter!!

    Etymologie du latin censura d'abord « charge, dignité de censeur » Ils officiaient par 2avaient entre autre la responsabilité d'évaluer les biens ,effectuer le recensement et veiller sur les moeurs;puis « jugement, examen » attesté dep. le IIe s. en lat. chrét. au sens de « jugement sévère, rigueur » (censura divina, Tertullien ds TLL s.v., 805, 34) la notion est trés ancienne...
    1656 « condamnation (d'une doctrine, d'un texte ou d'une œuvre ...) prononcée par l'Église » (PASCAL, Provinciales, I,) pour l'église elle est utilisée comme une punition DR. CANON. Jugement qui porte condamnation d'un ouvrage, d'une doctrine; p. ext. mesure disciplinaire telle que excommunication, interdiction ou suspension d'exercice et de charge ecclésiastique, prononcée par une autorité ecclésiastique contre un de ses membres coupables, en vue de l'amendement (censure médicinale).

    Avec ce sujet il faut s'interesser à la def de la censure comme Action de critiquer, de façon le plus souvent sévère en émettant un blâme, la conduite ou les œuvres de quelqu'un.Concernant la liberté d'expression ,il faut retenir notamment du role de la censure sur l'expression "écrite" en relevant toutefois que la censure (voir église et époque romaine) existe bien avant l'imprimerie? A partir de ces orientations a toi de determiner si tu developpes sur la censure (punition) connotation morale qui punit(repression de l'individu) ou si tu ne t' interésses à la censure sur le plan littéraire et l' Institution créée par une autorité, notamment gouvernementale, pour soumettre à un examen le contenu des différentes formes d'expression ou d'information avant d'en permettre la publication, la représentation ou la diffusion.
    Censure et oeuvres littéraires
    L'antiquité n'a pas connu la censure préventive. Nous voyons bien que l'Aréopage fit brûler les ouvrages de Protagoras où se trouvaient exprimés des doutes sur l'existence des dieux, et que de même Auguste fit brûler les satires de Labienus, et plus tard Constantin les écrits d'Arius : mais ce n'étaient là que des mesures répressives. Les conciles, en faisant défense aux fidèles de lire les ouvrages condamnés comme hérétiques, inaugurèrent le système préventif. On a voulu retrouver les origines de la censure proprement dite dans une ordonnance de Philippe le Hardi de 1275, qui place les libraires sous la surveillance de l'Université.
    Mais la censure n'a réellement pris de développement qu'à la suite de l'invention de l'imprimerie. La facilité donnée par là à la propagation des idées hérétiques qui commençaient à apparaître, effraya l'Église. Dès 1480, plusieurs évêques défendaient qu'aucun livre fût publié sans avoir été examiné par des délégués de l'autorité ecclésiastique et revêtu de leur signature. Ce n'étaient encore là que des mesures isolées.Ce fut donc l'Église qui organisa la censure au XVle siècle. La Réforme d'ailleurs ne jugea pas à propos de la supprimer dans les pays ou elle triompha.Presque tous les livres imprimés en si grand nombre au XVIe siècle ayant trait à la liberté de conscience, la censure fut naturellement attribuée à la faculté de théologie ; mais l'imprimerie ayant propagé et étendu le cercle des connaissances, il devint manifeste que les docteurs en théologie étaient incompétents dans la majorité des cas.La censure dura jusqu'en 1789; la nécessité d'une autorisation préalable à l'impression resta la règle fondamentale pendant le XVIII° siècle. Aussi les grands ouvrages de cette époque sont-ils publiés à l'étranger. Montesquieu, Voltaire Rousseau, se font imprimer en Suisse, en Hollande, en Angleterre, la correspondance de Voltaire foumille des renseignements les plus curieux là-dessus.Les ouvrages étant introduits en contrebande, la Hollande inondait la France de livres philosophiques. Le seul résultat était de faire perdre de gros bénéfices à la librairie française. Aussi le pouvoir fermait souvent les yeux et tolérait les ouvrages imprimés en France, pourvu que la couverture portât le titre fictif d'une ville étrangère.La Révolution supprima la censure, dont l'abolition était réclamée par les cahiers de 89. L'Assemblée constituante décide que « tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement., sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas prévus par la loi ». La constitution de 1791 emploie les mêmes termes et les précise par l'addition suivante : «sans que les écrits puissent être soumis à aucune censure ni inspection avant leur publication ». La constitution du 5 fructidor an III porte de même : « les écrits ne pourront être soumis à aucune censure avant leur publication ».Il s'agit d'un laÜs historique de la censure mais tu devrais pouvoir exploiter qqs idées!

    De nos joursparadoxalement, les appels à la censure constituent souvent une vériable publicité qui, en éveillant la curiosité du public, provoque l'effet inverse à celui recherché. Les films Amen. et La Dernière Tentation du Christ, le roman Les Versets sataniques ont reçu une publicité qu'ils n'auraient sans doute pas eue sans les menaces dont ces œuvres ou leurs auteurs ont été la cible.

    Aujourd'hui, les 15 pays qui censurent les plus
    Reporter Sans Frontières (RSF) a présenté en 2005 la liste des 15 pays qui censurent le plus dont la Chine, la Biélorussie, l'Iran, le Vietnam, l'Arabie saoudite, les Maldives et la Tunisie.

    La République Populaire de Chine et la censure
    Le PCC, parti unique de la RPC, censure systématiquement tout ce qui concerne :
    ***9642; les manifestations de Tiananmen en 1989
    ***9642; l'indépendance des Tibétains
    ***9642; l'indépendance des Ouïghours
    ***9642; et de manière générale, tout ce qui peut remettre en cause sa légitimité.
    Les chinois n'ont toujours pas accès à la moindre information indépendante sur ces sujets.
    A propos de ton sujet un article a lire absolument!
    Qui dit liberté de penser, dit liberté de se tromper, d'élaborer puis d'exprimer des opinions fausses , voire perverses et dangereuses. La religion prétendait détenir seule la Vérité ; pour s'en affranchir, les philosophes ont réclamé passionnément le droit à l'erreur, le droit sacré pour les hommes de tâtonner, d'essayer (l'essayeur de Bacon), puis de subir les conséquences de leurs propres délires… Le Vrai révélé, donné d'un bloc, a été rejeté au profit d'une recherche collective et risquée. Or, ce droit à l'erreur a conduit la cité des hommes aux excès tragiques ; les idéologies totalitaires du XXème siècle, fascisme, nazisme, stalinisme, ont montré jusqu'où l'humanité se conduisant par sa "raison", livrée aux seules "Lumières", s'engloutirait… Face à un tel déchaînement d'horreurs, face aux monstres engendrés par la "liberté de penser", il est légitime de s'interroger sur le droit à l'errance des hommes. Sommes-nous libres de penser sans limites, sans aucun garde-fous, d'exprimer toutes les idées puis d'expérimenter nos inventions politiques et scientifiques ? Ou bien devons-nous poser des cadres immuables - notamment éthiques ? Y a-t-il des "lignes rouges" au-delà desquelles l'esprit des hommes ne doit plus - plus jamais - s'aventurer ? Devons-nous détruire ou empêcher l'expression de certaines théories, qui contiennent en germe tous les déchaînements sismiques que nous avons connus ? C'est ce point de vue qui semble poindre à l'horizon. Aujourd'hui la liberté d'expression, constitutive de la démocratie moderne, est contestée ; après les tragédies du XXème siècle, nous tendons à rogner celle-ci, craignant obscurément qu'elle ne nous ramène aux mêmes insupportables événements.

    Le centre de gravité se déplace. Il ne s'agit plus du philosophe solitaire errant dans la nuit à la recherche d'incertaines "vérités". Il s'agit du sujet politique, qui s'exprime dans la Cité, émet des opinions, avec le danger de contagion sociale qu'elles comportent. Lorsqu'on oppose à gros traits "conception française" et "américaine" de la liberté d'expression, on signifie qu'aux USA chacun peut diffuser tout et n'importe quoi, alors qu'en France certaines limites sont imposées par le législateur. On a vu pourquoi le citoyen éclairé peut trouver normal que des idées racistes notamment ne puissent être discutées ni publiées.

    Un délit d'opinion est désormais inscrit dans la loi française et chez nos voisins ; il permet de censurer certaines idées, jugées à l'aune de l'expérience historique comme particulièrement dangereuses. Ce délit s'appelle "incitation à la haine raciale ou religieuse". Parmi d'autres textes, l'article 20 du pacte international des Nations Unies pose les limitations suivantes : "Tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l'hostilité ou à la violence est interdit par la loi."Les associations, sous certaines conditions, peuvent porter plainte ; il ne s'agit pas de "censure" au sens strict, exercée avant publication d'un livre par exemple, mais de censure a posteriori , après les faits.

    Grâce à un tel dispositif, il est en principe possible de désarmorcer les écrits, émissions, romans, films etc. fortement susceptibles d'entraîner les citoyens dans une spirale de destruction collective.

    Pourra-t-on appeler du nom de "censure" ces dispositions légales ? Le mot "censure" évoque les Etats totalitaires qui empêchent l'expression d'idées progressistes et démocratiques, ou les pouvoirs religieux qui entravent des dissidences spirituelles. Or, les lois en question répriment des discours ou des insinuations abjectes et anti-humanistes (le racisme, le négationnisme, etc.). Pourra-t-on même craindre que ces lois instituent un "délit d'opinion" ?
    Voila je pense qu'avec ces informations tu vas pouvoir établir un bon devoir!
    donne-nous de tes nouvelles a +

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