Il ne suffit donc pas pour connaître parfaitement l'âme, de savoir ce que nous en savons par le seul sentiment intérieur; puisque la conscience que nous en avons de nous-mêmes ne nous montre peut-être que la moindre partie de notre être.
On peut conclure de ce que nous venons de dire, qu'encore que nous connaissions plus distinctement l'existence de notre âme que l'existence de notre corps, et de ceux qui l'environnent; cependant, nous n'avons pas une connaissance si parfaite de la nature de l'âme que de la nature du corps |...]