voilà, je dois commenter ce texte...:
" il n'en est pas de même pour l'âme, nous ne la connaissons point par son idée: nous ne la voyons pas en Dieu: nous ne la connaissons que par conscience: et c'est pour cela que la connaissance que nous en avons est imparfaite. Nous ne savons de notre âme, que ce que nous sentons se passer en nous. Si nous n'avions jamais senti de douleur, de chaleur, de lumière, etc nous ne pourrions savoir si notre âme en serait capable, parce que nous ne la connaissons point par son idée. Mais si nous voyions en Dieu l'idée qui répond à notre âme, nous connaîtrions en même temps, ou nous pourrions connaître toutes les propriétés dont elle est capable: comme nous connaissons ou pouvons connaître toutes les propriétés dont l'étendue est capable parce que nous connaissons l'étendue par son idée.
Il est vrai que nous connaissons assez par notre conscience, ou par le sentiment intérieur que nous avons de nous-même, que notre âme est quelque chose de grand; mais il se peut faire que ce que nous en connaissons ne soit presque rien de ce qu'elle est en elle-même. Si on ne connaissait de la matière que vingt ou trente figures dont elle aurait été modifiée, certainement, on n'en connaîtrait presque rien, en comparaison de ce qu'on peut connaître par l'idée qui la représente. Il ne suffit donc pas pour connaître parfaitement l'âme, de savoir ce que nous en savons par le seul sentiment intérieur; puisque la conscience que nous en avons de nous-mêmes ne nous montre peut-être que la moindre partie de notre être.
On peut conclure de ce que nous venons de dire, qu'encore que nous connaissions plus distinctement l'existence de notre âme que l'existence de notre corps, et de ceux qui l'environnent; cependant, nous n'avons pas une connaissance si parfaite de la nature de l'âme que de la nature du corps |...]"

Alors, je voudrais savoir si ce que je dis est vrai:
thème du texte: la conscience
thèse du texte: impossible d'avoir une connaissance parfaite de la pensée
plan du texte:
- dans le premier §, il présente les caractéristiques de la pensée: c'est par les sens que nous avons une connaissanrce de la pensée et la condition essentielle pour avoir une connaissance parfaite de cette pensée serai de connaître son idée.
- dans le second paragraphe: méconnaissance de l'idée de la pensée ne signifie pas ignorance totale de celle-ci... on a une intuition de la grandeur de la pensée, de la forme de la pensée, de sa dimension... ce que nous voyons pas relève-t-il de l'inconscient?...
- dernier §: remarques et conséquences des observations. distinction corps/âme -> on est + sûr de l'existence de la pensee que de l'âme de par la conscience que nous avons de la premiere alors que la connaissance de la matière du corps est plus connue que celle de la pensée de par l'idée que nous avons du corps...

J'espère avoir été claire dans ma formulation et que vous voudriez bien m'aider à corriger les non- sens possibles...
Ce que je ne comprends pas bien dans le texte: le rapport entre avoir une idée et Dieu... ainsi que l'image des figures...sinon, je comprends relativement bien...
Merci pour votre aide...
King