Bonjour, je suis en hypokhagne et j'ai à préparer ces deux sujets de colle pour la semaine prochaine.
LA DERAISON
Puis je rapprocher la déraison de la folie (et m'appuyer sur Foucault et son Histoire de la
folie) ?
Ou dois seulement penser la déraison comme l'autre de la raison, ou plutôt comme une intellibilité qui fait parler autrement la raison, une déraison raisonnée en quelque sorte; une déraison comme autre de la raison "conventionnelle", comme un dépassement de la raison;
Je pense aussi à Nietzsche selon lequel il y aurait une nécessité de la déraison; déraison comme délire qui permet de s'inscrire dans le monde et auprès des choses.
En fait je n'arrive pas du tout à trouver une problématique car mes idées vont un peu dans tous les sens; je ne trouve pas de fil conducteur. Et je n'arrive pas à choisir un problème précis.
FAUT IL ETRE CULTIVE POUR GOUTER UNE OEUVRE D' ART ?
Je pense faire un plan traditionnel:
I) L'art comme don de sens adressé à l'humanité sans condition: une égalité de droit face à l'art.
II) Appauvrissement du don de sens de l'oeuvre d'art selon la capacité de l'homme à com-prendre, à prendre avec soi le sens de l'oeuvre
III) La culture comme condition essentielle pour goûter une oeuvre d'art. Pas d'égalité de fait face à l'oeuvre: oeuvre d'art comme construction du sens plutôt que comme don du sens; la richesse sémantique de l'oeuvre dépend de la capacité du sujet à construire le sens; par conséquent, l'éducation du regard est essentielle; plus je dispose d'expériences perceptives, plus je suis capable d'enrichir l'oeuvre sémiquement.
Ce plan convient il ? d'autres suggestions ? des auteurs à me conseiller ?
Merci d'avance pour votre aide
Sujet1) http://www.philagora.net/philo-fac/e...rin/genome.php
http://www.philagora.net/cgi/pg-rech...search=Valider
Sujet 2) Une piste:
http://forum.philagora.net/showthrea...%E9cier+oeuvre
Il me semble qu'il faudrait vous appuyer sur une analyse du jugement "C'est beau"
http://www.philagora.net/philo-poche/pochart2.php (deuxi***232;me partie de la page)
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir