Deux choses:Posté par clem7878
cette affirmation met en avant la liberté par rapport à l'autorité
et souligne la primauté absolue de la liberté.
Le premier pan peut se comprendre si l'on considère que l'autorité est d'abord "ce qui fait grandir" la liberté, au lieu de la contraindre (d'ailleurs la contrainte est plutôt adressée aux passions afin de laisser la place à la liberté). Autrement dit, l'autorité est là POUR la liberté...
Quant à l'affirmation de la primauté absolue, elle peut paraître contradictoire. En effet, elle implique un ordre ontologique; le bien est alors l'être comme aimé, désiré, voulu.
Si c'est une liberté comme capacité de choix, elle sera seule face au réel absurde. Mais alors il n'y a plus à proprement parler d'ordre ontologique. Sauf si l'on est nominaliste et face à Dieu : mais alors, c'est l'autorité qui est supérieure à la liberté.
Si c'est une liberté comme réalisation de soi (comme passage à l'acte bon), elle implique un ordre supérieur qui peut la continuer...
La liberté est ordonnée à la plénitude de la nature de l'homme. Autrement dit, elle épouse toutes ses capacités sans les déborder, sans désirer autre chose qui serait en dehors de ses vrais besoins, et elle s'en satisfait pleinement. C'est l'exercice de la vertu.2) l'homme vraiment libre ne veut que ce qu'il peut et fait ce qu'il lui plait
Dépendre d'une chose est une certaine faiblesse.3) la société a fait l'homme plus faible
L'homme en société est plus dépendant des autres.
Donc l'homme en société est plus faible.
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