"La maîtrise du discours donne un pouvoir sur l'autre."
c'est la thèse que je dois étayer ou réfuter. Je serais plutôt pour étayer cette affirmation, mais je n'arrive pas à formuler mes arguments... pouvez-vous m'aider ?
Vous pouvez peut-être utiliser l'aide suivante pour votre sujet.
A quoi tient le pouvoir des mots?
Votre sujet a probablement pour origine un texte de Gorgias (455 b-c) dans
lequel Platon fait parler Gorgias, met en évidence son habileté, sa
persuasion, et en même temps fait apparaître les dangers de la rhétorique, la
spécialité des sophistes qui vendaient l'art de bien parler censé permettre
aux jeunes gens d'accéder au pouvoir.
L'argumentation de Gorgias s'appuie sur des exemples: or un exemple ne prouve
rien car il y a des exemples de tout: l'exemple s'adresse à la conscience
spontanée, aux prisonniers de la caverne qui ne se fient qu'au visible, que
l'on peut manipuler par des ombres et qui finissent pas croire que les ombres
parlent alors que ce n'est qu'un écho. Demandez-vous si la puissance des mots
ne tiendraient pas à ce qu'ils sont reçus par des "prisonniers de la
caverne" et si les mots ne permettent pas de dire ou de faire dire
n'importe quoi.
Voyez dans http://www.philagora.net/express.php
CLIC sur Langage et voir le tableau langage
ce qui concerne Le Cratyle. En 439 b, Socrate affirme qu'il faut partir du
réel, bien plutôt que des noms. suivre les liens
proposés.
Le pouvoir des mots tiendrait-il finalement à la propriété, à l'argent, à
l'échange de marchandises. Il permettrait de vendre, de manipuler, il serait au
service de l'aliénation à l'argent.
Vous distinguerez soigneusement la rhétorique et la philosophie, en utilisant
la ligne à la fin du Livre VI de La République (voir Platon,
le soleil la ligne la caverne http://www.philagora.net/oralplat.php
)
Vous pouvez analyser le rapport entre l'illusion et la politique: en quoi la
rhétorique "est le bien suprême, celle qui donne à qui la possède la
liberté sur lui même et la domination sur les autres dans sa patrie"
(Gorgias 452 d)
Pistes de lectures: Lefebvre, Le langage et la société, Idées, page 371.
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Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir