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Discussion: Le suicide et le droit à disposer de sa vie

  1. #41
    Date d'inscription
    July 2006
    Messages
    121

    Par défaut la vie n'est qu'une journée...bip bip...

    pour ma part je trouve que le suicide, est un acte d'une violence extrême, d'une dureté épouvantable...qui laisse sans voix, qui choque, pourquoi une personne en arrive là? c'est le trou noir, le gouffre, comment répondre à cela?

    pour la mort quelques citations à partager:

    " la mort me paraît à la fois inévitable et impossible". julien green

    "la mort, la seule de mes aventures que je ne commenterai pas" mauriac

    "la mort ne peut être pensée puisqu'elle est absence de pensée. Il faut donc vivre comme si nous étions éternels. Ce qui; pour chacun de nous, mais pour lui seul est vrai." maurois

    "nous vivons tous sur l'avenir "demain", "plus tard", "quand tu auras une situation","avec le temps tu comprendras". ces inconséquences sont admirables car enfin il s'agit de mourir. (...) Demain, il souhaiter demain, quand tout lui même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde." camus le mythe de sisyphe

    "mon champ, dit goethe, c'est le temps." Assuré de sa liberté à terme, de sa révolte sans avenir et de sa conscience périssable, il poursuit son aventure dans le champ de sa vie" camus le mythe de sysiphe

    parler de la mort: ça peut rassurer d'en parler et d'essayer de rationaliser, mais ça crispe quand même, quand on ne croit plus en un Dieu;et qu'on ne conçoit plus la vie terrestre comme une étape et la mort comme un passeport pour la vie éternelle.

    au secours!
    instinct de survie! colère!!
    la vie est précieuse, il faut en prendre soin,
    le suicide est folie,
    la mort est détestable......qui n'a pas envie de lui hurler: va t'en! laisse moi tranquille, laisse les miens tranquille, laisse nous, nous les humains là où nous sommes. c'est la mort qu'il faut tuer!!!! et soi qu'il faut garder en vie!!! pourquoi faire vivre la mort!!!à quoi bon mourir???!!! vivre n'est donné qu'une fois dans une vie, la vie au singulier et au présent comme tout un chacun la revendique non?: je vis, je mange, je dors, je bois (de l'eau ou autre ), je travaille, j'aime, je rêve, j'écris, je lis, je voyage, je joue, j'écoute, je parle, je ris, je pleure, je souris, je suis parfois las, je comtemple, je jouis, je crie, je suis fatigué parfois mais je me bagarre, je grandis, je donnerais la vie (instinct de reproduction, instinct de survie), je la donnerais et la porterais, ça s'est sûr!

    voilà

  2. #42
    priyanka Guest

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    Bonjour tout le monde,

    je me suis toujours énormément questionnée sur le suicide, et d'autant plus quand dans ma famille un membre s'est suicidé.
    j'ai lu des messages qui parlaient de prolongement de sa propre personne dans les personnes de son entourage ( famille, amis...), ou de suicide comme une chose étant égoiste. Soit. En ce qui me concerne, je pense que lorsqu'on est dans l'état qui nous pousse au suicide, les autres ne font plus partie de notre monde, et donc quand bien même on peut prolonger notre être à celui des autres être qui nous entourent, l'envie de se suicider nous empêche ce prolongement. car même lorsque certaines personnes se donnent la mort, et qu'elles laissent une lettre pour leur proche ( et dans ce cas on peut croire légitimement que son suicide était un acte égoiste), mais le fait de penser à ses proches ne suffit pas à soulager sa douleur. De plus, je pense que l'égoisme ce n'est pas tant le fait de penser qu'à soi que de ne plus du tout s'estimer soi même dans le suicide. une personne qui se suicide, c'est une personne qui croit qu'elle n'a rien à faire ici, et donc que sa personne n'est que de peu d'intérêt car elle ne lui apporte rien. celui qui se suicide n'a plus d'image de lui même je pense ( je suppose, car je n'ai jamais connu cet état suicidaire). Spinoza dit que nous sommes naturellement poussé à persévérer dans notre être, donc à survivre. Et bien quand on n'arrive plus à survivre, c'est bien que l'image de nous, de notre ego s'est totalement effacée.
    De plus, le suicide existe d'autant plus aujourd'hui qu'avant ( du moins c'est ce qu'on peut croire, car les sondages et les statistiques n'existent pas depuis si longtemps), donc c'est un phénomène de société. les personnes le plus aptes à se suicider sont des personnes sui peuvent ne pas se sentir bien dans leur monde actuel, ou des personnes qui ne voient pas la fin de leur problème, ou des personnes qui ont tellement le temps de penser à leur problème qu'elles en deviennent hystérique et en viennent à vouloir la mort, car pour elles il n'y a plus d'espoir. c'est ce dont j'ai parlé avec une personne qui a fait une tentative de suicide qui a échoué.
    quand à savoir si on a le droit de se suicider...c'erst à dire d'user librement de notre vie, je pense que oui, car plus qu'un droit, c'est un choix à un moment donné, et qu'il soit réfléchi ou pas, j'ai l'impression que c'est la seule décision que ces personnes prennent et avec laquelle elles soient en accord.

  3. #43
    priyanka Guest

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    Re salut tout le monde,

    en continuant à lir eles réponses qui ont éé posté, je me suis rendue compt que dans mon message je ne parlais pas assez de la liberté.

    j'ai parlé d'un choix à un moment donné qui semblait être la seule chose avec laquelle on soit en accord : celui de mourir. Mais je ne crois ps pour autant que ce choix soit si libre que ça. En fait, je doute de plus en plus de la liberté de l'homme et de ses actes.
    est ce qu'on ne paraît pas plus libre dans le suicide parce que se suicider c'est difficile à faire?
    est ce que se suicider ce n'est pas difficile juste pour une personne qui ne conçoit pas qu'il puisse se donner la mort lui même, sans que ce soit naturel?
    peut être qu'une personne qui se suicide est juste déterminée par le fait qu'elle n'est pas heureuse et qu'elle n'entevoit aucun bonheur possible, aucune solution. c'est la cause du suicide, on ne choisit pas de se suicider pour se suicider, on ne choit pas de se suicider par plaisir, on se suicide parce que c'est le seul choix qu'il nous reste, autrement dit parce qu'on n'a plus d'autres hoix ( et encore une fois je le répète, selon nous). car peut être que d'autres choix s'offriront à la personne qui veut se suicider. mais son état est tel qu'elle ne peut entrevoir de réelles améliorations. donc là aussi, on est victime de nos représentations, de notre manque de confiance en soi. peut être que lorsqu'on se suicide, on n'est pas libre du tout.
    mis à côté de cela, se donner la mort c'est aller contre sa nature qui est de survivre, de perdurer, de persévérer dans son être... aller contre sa nature, c'est aussi aller contre la nécessité. peut être que c'est là que réside la seule part de liberté dans le suicide; mais puisqu'on ne se suicide pas seulement pour aller contre sa nature, mais bien pour des raisons qui nous poussent à le faire, je crois sincèrement que le suicide n'est pas un acte libre. se demander si on a le droit de se suicider, c'est peut être aussi rendre coupables toutes les personnes qui se sont suicidées, alors qu'elles ont aussi subit ce choix, même si elles ont l'impression de l'avoir réellement voulu.

    dites moi ce que vous en pensez, je ne suis pas du genre à camper sur ma position, mais c'est une idée qui m'est venue en lisant les réponses des uns et des autres.

  4. #44
    Date d'inscription
    May 2003
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    388

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    Il me semble que votre sujet en implique deux.
    Le premier,le suicide,n'a rien
    à voir avec le second.....
    Preuve:si qulequ'un a décidé de "se" suicider il ne demandera l'avis à personne:
    il le fera.....

    Si donc,selon votre formule,il "peut" exister un droit à disposer de sa vie
    ce ne peut être que pour ceux qui ne vont pas "se" suicider....

    Le suicide est donc le terme "principal",votre sujet.....
    A lire ce que vous dites personne ne veut "s'intéresser " pour ce que c'est.....
    Le suicide est,en effet, un phénomène"psychologique" très négatif et très "ressemblant" (malgré
    que personne ne veuille le "voir") à son voisin:le meurtre....

    Car dans les deux cas"l'on croit" avoir de "bonnes raisons".....

    Conformément donc à la formule platonnicienne:

    "Nul ne fait le mal volontairement"

    est-il évident qu'un candidat au suicide
    fait comme ceux qui ne font qu'en parler: il ignore les conditions "psychologiques" qui l'oppriment,il fait comme "s'il" était libre,avait un droit à disposer de sa vie....

    Comment donc,en fait,est-ce possible?

    "Se" mentir,peut-être,est possible.....Mais moi,je n'ai aucune "raison" de ménager"le groupe social" des suicidés passés et futurs....

    A mon avis,donc, "le suicidé",pour se tuer, DOIT "se" mentir.....
    Car,
    à n'en pas douter,
    il doit éviter "forcément" de penser à certains concepts....
    Par exemple...

    Nous ne sommes pas venus sur cette terre "volontairement",c'est-à-dire librement.....
    Nous ne quittons pas cette terre,également,"librement"....
    Nous en savons "trop peu" sur le destin,etc,etc.... pour "décider" en toute connaissance de cause....

    Ce ne peut-être que pour un naïf ou un imbécile qu'une telle ignorance
    puisse être un laisser-faire ou un laisser-passer....
    Au contraire....

    Il faudrait encore être plus prudent,moins on en sait....

    L'erreur ou le piège sont toujours là,en principe....

    Mais personne n'est obligé d'y penser,bien sûr....
    Est-ce une raison "suffisante"?
    En aucun cas....

    ....En somme.
    Le suicide n'est donc pas un acte libre:c'est le résultat d'une tristesse....
    Cette tristesse est le vrai "sujet" dont il devrait être question.....

    Comment "combattre " cette tristesse,comment l'atténuer ou comment "vivre"
    avec celle-ci sans lui céder?(s'il n'est possible de faire mieux)....

    Voilà ce dont "tous" devraient parler.....

    Mais "le droit" à disposer de sa vie"....

    Est-ce,uniquement,une mauvaise plaisanterie?

    Où,plutôt, doit-il devenir "possible" de "se" tromper?
    Ou même, de donner la possibilité à quelqu'un d'autre de pouvoir "justifier"
    "son" suicide avenir?.....

    Le choix du mot"droit" dans votre sujet ne me semble donc pas être très exact....
    La "question" du suicide correspond à un rapport de FORCE de SOI à SOI....

    Ni plus,ni moins...et pas autre chose.....

    Tout le reste n' est que mensonge et stupidité.....
    Ainsi n'y a-t-il pas non plus de "disposition",quelque soient les variations sémantiques que l'on sous-entend à ce terme....
    La vie est un terme "fixe".....

    Elle ne peut être qu'acceptée ou refusée...


    Avec mes salutations distinguées,Brézing-Hamm
    Dernière modification par Brezing-Hamm 09/08/2006 à 14h48

  5. #45
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    O? tu veux quand tu veux
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    365

    Par défaut Rahan, fils des ages farouches

    O vous le boutefeu des anneries d'ici et d'ailleurs, merci à vous pour l'incarner avec tant de talent ..


    Sur que si vous décidez dogmatiquement que "la vie est une data fixe", alors le reste sera stupidité. Mais bon, passons sur une opé que tout le monde commence à soupçonner....


    Si donc vous ôtez à l'individu (stupide selon votre penchant cela va de soi) la possibilité de remettre en question la fixité du data "vie", s'ensuivra, je vous l'accorde, l'annulation de la question de "droit à disposer"..

    Vous semblez confondre vie (biologique) et existence (pathologique , existentiale si vous préférez).
    Or, est-ce encore sensé de parler de tristesse biologique? Vous qui tiquez à chaque farandole tel Jean-Michel Larqué face à un contrôle de Govou, ne voyez-vous pas la vanité d'une telle question?

    Si tristesse il y a, elle ne peut être que d'ordre existentielle, pathologique. Soit la capacité qu'à l'individu à se projetter dans l'existence. Un tantinet Heideggerien n'en vous déplaise!

    L'Être-pour-la-mort est une aberration biologique, comment rendre compte d'un retournement de l'Eros en Thanatos? Quel animal nage à contre courant de l'évolution? Darwin de se frotter un lombaire contre le bois pourri de son cercueil.

    Aussi le suicide exprime-t-il cette potentialité de "disposer à". Même si la fin est à revoir..

    La vie n'est pas donnée, elle est à conquérir, à travers chaque épreuve qui nous façonne et nous rend plus fort. Le seul data, pour ne point vous chagriner, est votre b*te et votre couteau.

    Après il reste à chacun de se construire avec, ou bien de ....

  6. #46
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    May 2003
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    388

    Par défaut

    Il ne faudrait pas non plus essayer de contraindre les pastèques au suicide.....
    Cette contrainte,fort peu aimable ne doit pas permettre de dissoudre certains doutes.....

    Doutes consistants ou inconsistants entre suicidants et suicidés,par exemple....

    Car une différence entre l'existence biologique et la biologie "de l'existant",
    qu'est-ce que cela veut bien dire "suicidamment" ou en toute suicidance?

    MR Janus,pensez-y bien....
    OU reste donc bien cette différence entre un mort "involontairement"
    et une mort non volontairement voulue?

    Car la différence entre une existence non-biologique"suicidante" et une exitence purement "existentielle" du suicidé ne permet pas de disposition
    mais seulement un droit à vivre"biologiquement"....

    Par Dieu! qui aurait pu y penser,Mr Janus!

    Je suis tout bonnement époustouflé par vos efforts argumentatifs...
    Sans doute sortis directement de votre frigo pastéquien....
    Ne vous fatiguez surtoute pas,Mr....

    Votre contribution toute personnelle à la diminution du nombre des suicidés en France remplira,à n'en pas douter,touts les journaux de la métropole,bientôt....
    Mais jusque là nous pouvons continuer....

    L'amour des pastèques ou celui du suicide,quelle différence,au fond?

    Pourquoi toujours y regarder d'aussi près avec autant de petitesse?
    Ça ne "se" fait pas ça,ce n'est pas bien.....
    Regardons donc les choses plus en largeur et ,surtout,plus en hauteur,s'il vous plaît...

    Qui cela peut-il bien intéresser, le suicide?

    Avec l'expression de mes salutations distinguées,Brézing-Hamm
    Dernière modification par Brezing-Hamm 13/08/2006 à 15h09

  7. #47
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    August 2006
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    15

    Par défaut le suicide

    le suicide est un tabou, dont on parle peu, méme s'il existe dans toute les sociéte plus ou moins développées.matériellement parlant, notre corps nous appartient entiérement, nous avons le droit d'en faire tout, mais l'ame qui occupe notre corps, la vie qui est la dedans, est commune, ma vie est aussi celle de mes parents, de ma famille, de mes amis,...et comme le corps et l'ame sont inséparables, nous n'avons plus la liberté de suicide, car toute liberté a comme limite celle des autres, et mon suicide va automatiquement nuire aux gens qui m'entourent. ici se pose un problématique: ma mort (mon bien) engendra une soufrance pour les autres, mais ma vie ( leurs bien) engendera une soufrance pour moi. alors lequel choisir? vivre trisstement pour satisfaire les autres? ou mourir et se disposer des souffrances pour causer celles d'autrui?!!
    le fait de lier le sujet du suicide avec la vie de l'autre, ne vient pas de ce que notre vie est si accrochée a la vie de l'autre -car ,enfin, tout etre vivant est fait pour mourir , et le fait de lier si étroitement notre vie a celle de quelqu'un est vraiment vain- mais de ce que l'effet qu'à le suicide sur la vie des autres ,n'est pas le méme qu'en cas de mort normale, car le suicide est toujours mal vu par la société ,et toujours décrit comme fin tragique et insolite.
    mais traitons ce sujet sans le relativiser.à ceux qui disent que le suicide est une fuite de la réalité, et un signe de lacheté et de faiblesse, vous ne voyez pas par contre qu'affronter la mort volontiérement est vraiment besoin de trop de courage qui n'existe pas chez n'importe qui? vous ne voyez pas que c'est le sommet de l'héroisme que d'aller vers la mort de bon gré, bienque seul l'idée de mourir fait paralliser les coeurs des plus braves? de là, je peut dire surement , que le suicide n'est pas fuite, ni lacheté , mais plutot idiotie et manque de sagesse, car cette résolution fatal( se suicider) demande beaucoup d'énérgie, de réflexion , de résolution, aussi bien pendant la prise de décison que dans son exécution, que si cette energie, cette réflexion, et cette résolution ont été utilisé autrement, par exemple, dans la recherche d'une solution pour le probléme qui nous méne à penser à mettre fin à nos jours, nous aurions surement pu dépasser la crise.
    alors c'est mon point de vue présenté si modestement, alors qu'en pensez vous? et excuser moi pour les fautes d'orthographes et les anomalies de style, car je suis pas française, je suis marrocaine .
    cordialment

  8. #48
    priyanka Guest

    Par défaut

    loubnahi,

    Je conçois qu'on puisse penser que le suicide est un acte héroïque et qui demande du courage. Je conçois qu'on puisse penser que le véritable courage c'est de faire face à la mort, encore qu'il faudrait y faire face volontairement. J'ai déjà écrit plus haut que le suicide n'est pas un acte volontaire, donc quand bien même le suicide est une façon de faire face directement à la mort, et ce en tout conscience, le fait de se suicider ne dépend pas uniquement de nous. Il est contraint par des mobiles qui sont : le manque d'espoir, l'impression que rien ne s'arrangera jamais, le gouffre en face de soi, et surtout, le manque de confiance en soi. On ne se sent plus capable de continuer à se battre, on n'a plus de force. La seule force qui nous reste est celle de mettre fin à notre vie. Mais si je mets fin à ma vie ce n'est que parce qu'elle n'est plus synonyme de bonheur, mais qu'elle devient synonyme de souffrance trop grande à vivre. Je ne dis en AUCUN CAS que le suicide est une affaire de lâcheté, mais je dis que le suicide n'est pas non plus un acte héroïque. Tout simplement, le suicide est une fin ultime, c'est à dire qu'il se présente comme étant LA SEULE ISSUE de secours, la seule possibilité de cesser de souffrir. Ce n'est pas au corps qu'on donne la mort... c'est à son état psychique. L'existence n'est plus supportable ainsi, donc je mets fin à mes jours, et ce, en cessant toute activité de mon corps. Mais mon corps n'est pas le premier objet visé par le suicide. Et peut être que nous pouvons l'expliquer par la façon dont se font les suicides : que ce soit en se coupant les veines, on se pendant, en se tirant une balle dans la tête ou on se jetant du haut d'un immeuble, on peut dire que ces façons là de se suicider montrent à quel point le suicide ne touche pas la vie biologique, mais la vie psychique. Car pour semettre dans de tels états avec le suicide montre bien que nous n'avons plus d'image de notre corps; ce corps n'est qu'une barrière insupportable qui nous empêche de mourir et que nous devons détruire à tout prix.

    Pour être un héros, il faut être quelqu'un qui a fait un choix difficile entre deux choix possible : par exemple, un héros se rapprochera de celui qui assume ses opinions politiques et morales, et qui malgré la répression politique défendra ses opinions même s'il doit en mourir.

    Ce qui est difficile pour quelqu'un qui veut se suicider, c'est de vivre, pas de mourir. Vivre dans la souffrance c'est se dire tous les jours qu'on doit trouver la force de résister. Quand on passe à l'acte, on ne résiste plus, on abandonne tout, on se résigne. Donc ce n'est pas faire preuve de courage, et ce n'est pas un bel acte que le suicide.
    Dernière modification par priyanka 16/08/2006 à 18h05

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