Salut themiss,
je voulais juste te dire ce que m'inspirait ton sujet à la première lecture, mais sans pouvoir t'assurer de la pertinence du propos malheureusement.
Ce qui me tique, c'est le paradoxe du sujet "être condamné à être libre"...
Etre condamné, c'est ne pas avoir le choix, c'est ne pas être libre de cet évènement. Paradoxalement, cet absence de choix nous donne accés à la liberté qui est par "essence" le libre-arbitre, la possibilité de choisir. C'est bizarre, non ?
En plus, la tournure interrogative de la question induit ce phénomène comme allant de soi, elle ne demande pas si on peut etre libre ou pas, elle nous dit que nous sommes condamnés à l'être, il faut donc tenir pour acquis que nous le sommes. En gros, on ne te demande pas de dire si on l'est ou pas mais de réfuter le fait que nous en soyons "condamné", c'est bien là le terme important il me semble.
Si nous ne sommes pas condamnés à être libre, alors on peut aussi être prisonnier, ce qui dans un revers de la formule initiale induit qu'être prisonnier résulte d'une absence de condamnation, donc d'une liberté à être prisonnier, alors qu'être libre est le fait d'une condamnation, donc d'une contrainte être libre...
mouais, je ne vais pas insister, ça serait bien qu'un calé en philo me corrige ou t'aide parce que ce sujet est très intéressant.
Bonne chance !
Ciao