Posté par
Januscream
Bkotenko,
Oui, je me suis absenté quelques instants et je retrouve une page entière dédiée à la psychologie des gamètes.. Comme si cela pouvait nous apporter des éléments de savoir kikiséképlufor? Comme le dit scop, y a pas forcément de primauté du spermatozoïde sur l'ovule.
C'est effectivement par rapport aux gender studies que je voulais placer mon propos initial: l'analyse des moeurs sexués dans nos sociétés modernes. La biologie n'apporte pas d'autre éclairage que nos propres projections sexués dans notre façon de voir les dynamiques des gamètes. Aussi vaut-il mieux aller directement à la source de nos comportements sexués..
Cependant il a été mis à jour une donnée fondamentale: la réceptivité
d'accord avec toi Scop, la receptivité est force de domination à l'instar de la virilité pénétrante (poncif du yin/yang). Mais cela induit que la force de la Femme est secondaire CAD force de récupération.
J'explique: la Femme a besoin d'un moteur masculin pour se RE définir en tant que femme, redécouvrir son identité dans un après-coup. Le 1e élan est toujours impulsé par l'Homme en tant que force cinétique. La Femme n'a pas cette capacité de se mouvoir de façon autonome. (d'un point de vue strictement symbolique evidemment, je ne fais pas des Femmes des vestales de Petruciani..)
En ce sens, la Femme est une identité d'emprunt, toujours en cavale, et la pseudo-mythologie de la sédentarisation ne fait que démasquer son imposture de la stabilité (ne veut-elle pas voyager? éviter la routine? vivre de passion et d'intensité?). Là où entre nous l'Homme conspué est censé être un batârd qui ne pense qu'à semer ses graines à droite à gauche, tandis que Pénélope tricote une paire de mocassins, (lui qui au passage compense son instabilité de l'engagement par une sérénité de son statut, une autonomie de ses lois).
Je vous laisse réagir avant de développer ultérieurement cette thématique..
Informellement Cordial,