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Discussion: La Femme n'existe pas

  1. #21
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    Citation Posté par Harry8

    D'un point de vue strictement sexuel, il procure l'élément procréatif (le spermatozoïde), il génère le départ de ce qui fera une vie à l'avenir...
    Bah! quand même! la femme apporte un ovule...
    1 partout la balle au centre.

    Consécutivement, la femme "accueille" cet élément et lui offre l'environnement nécessaire et propice à son développement. La femme a, selon cette tentative de description (on ne peut plus objective, il me semble), dans son rôle fondateur, qu'une place de second plan.
    Honnêtement, je ne vois pas où il y a du consécutif... Quand un homme et une femme ont une relation sexuelle, a priori, c'est en même temps... Pas pour vous?
    En outre, je ne vois pas non plus pourquoi ce serait une place de second plan de recevoir...
    Car enfin, je suis d'accord pour dire que la femme reçoit plus qu'elle ne donne, si l'on en reste au niveau des fluides corporels.
    Après, au niveau personnel, il me semble que c'est un échange!
    Mais il me semble pourtant qu'il y a peut être quelque chose de féminin à recevoir, au sens large du terme.

    Mais accueillir, recevoir, sans jouer avec les mots, c'est donner de donner: si personne ne reçoit, qui pourra donner? Il me semble donc que même si l'on s'en tient à un don unilatéral (ce qui est caricatural), il n'y a pas de second plan.

    De manière constitutive, la femme est située génétiquement sur un plan de "receveuse". Elle n'est jamais l'instigatrice de l'action mais semble toujours dans une situation d'attente. Elle attend principiellement que l'hommme génère...
    oulà! faut sortir! Il y a beaucoup de femmes très entreprenantes!


    la tendance sociale actuelle qui semble, plus que jamais, porter les valeurs de la féminité n'est en fait qu'un réveil tardif de l'absence d'identité de la féminité à laquelle il devient urgent de répondre?
    Je pense que c'est plutôt la virilité qui est à redécouvrir. En fait, les deux sont liés. C'est tout simplement apprendre à devenir adulte qui fait cruellement défaut, dans une société adolescente.

    Cordialement,
    Scop
    Dernière modification par Scop 26/09/2005 à 22h13

  2. #22
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    quand même! la femme apporte un ovule...
    1 partout la balle au centre.


    Honnêtement, je ne vois pas où il y a du consécutif... Quand un homme et une femme ont une relation sexuelle, a priori, c'est en même temps... Pas pour vous?
    En outre, je ne vois pas non plus pourquoi ce serait une place de second plan de recevoir...
    Car enfin, je suis d'accord pour dire que la femme reçoit plus qu'elle ne donne, si l'on en reste au niveau des fluides corporels.
    Après, au niveau personnel, il me semble que c'est un échange!
    Mais il me semble pourtant qu'il y a peut être quelque chose de féminin à recevoir, au sens large du terme.
    je suis assez d'accord avec Harry. sur le plan strictement biologique, l'ovule attend la rencontre des spermatozoïdes. Même si l'ovule choisit dans le lots des spermatozoïdes harassés par leurs longues chevauchées, elle est en position d'attente du message inducteur.

    Il est possible donc possible de dire que l'ovule est sur sa tour et attend le message du spermatozoïde pour oeuvrer à la transmission de la vie.

    Si elle choisit le "bon" et valeureux chevalier, elle n'est pas le "moteur" du départ

    Mais si le regard s'éloigne un peu, il faut aussi se demander si la femelle n'est pas originellement le moteur. En effet il est assez probable que la femme soit demandeuse de rapports fécondants à la periode adéquate tant sur le plan intellectuel que corporel ( phréormone par exemple ). Ainsi l'homme ne serait pas le vrai moteur. Le véritable désir de vie me semble être féminin.

    La femme c'est gaÎa, la mère nature , la terre. Elle est sure d'elle en revanche l'homme se pose toujours des questions ( cet enfant est-ce bien le mien? doute); la femme est sure d'être à l'origine de l'enfant.
    Dernière modification par francois2 26/09/2005 à 22h48

  3. #23
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    Citation Posté par francois2
    je suis assez d'accord avec Harry. sur le plan strictement biologique, l'ovule attend la rencontre des spermatozoïdes. Même si l'ovule choisit dans le lots des spermatozoïdes harassés par leurs longues chevauchées, elle est en position d'attente du message inducteur.

    Il est possible donc possible de dire que l'ovule est sur sa tour et attend le message du spermatozoïde pour oeuvrer à la transmission de la vie.
    Faudrait revoir tes cours de sciences nat
    Je suis pas allé voir, mais il me semble que l'ovule est aussi en mouvement! Et s'il n'est pas fécondé en chemin, il s'en va sans rien dire.

    A ce propos on peut au moins dire que la femme est plus rythmée que l'homme.

    Scop

  4. #24
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    Citation Posté par Scop
    Faudrait revoir tes cours de sciences nat
    Je suis pas allé voir, mais il me semble que l'ovule est aussi en mouvement! Et s'il n'est pas fécondé en chemin, il s'en va sans rien dire.

    A ce propos on peut au moins dire que la femme est plus rythmée que l'homme.

    Scop
    si si je t'assure. les spermatozoides font la courses. Drôles de cellules: des vraies torpilles. L'ovocyte drôle de cellule poussive sans système de propulsion propre: elle suit le courant. Les spermatozoides remontent le courant plus ou moins hostile en fonction du cycle: la lutte pour fournir le message.

    mais je suis d'accord: l'ovocyte ce n'est déja plus vraiment la mère: déja dans le milieu extérieur.

    Si on regarde bien l'anatomie ni le spermatozoide ni l'ovule ne sont vraiment dans la mère; ils sont plutôt herbergés dans une sorte d'invagination. La mère nourrit l'embryon mais ne le conçoit pas vraiment.

    compliqué, compliqué

  5. #25
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    Du coup, la femme est bien celle qui accueille l'enfant et qui donne son lait. Et l'homme n'a plus qu'à regarder, admiratif.




    Scop

  6. #26
    Estelle br Guest

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    Au post de EstelleBR:

    Citation:
    oui cela me fait penser à l atome, ou aux galaxies, ou encore à moi. à d autres.
    sauf que je ne sais pas si je nommerais çà "homme" ou "femme" ; mais si nous restons dans la symbolique, finalement je ne m y suis pas penchée.
    oui si on considère la femme ( j ai plutot envie de dire " l élément femme" ) comme sensations. çà gravite forçément.
    et l homme; le phallus, serait le canal; la ligne verticale. comme disait l énergie du ciel.
    çà me fait d ailleurs penser à des objets que j ai déjà aperçu , des objets de culte d ailleurs, je ne sais plus leurs noms; mais je me rapelle que l élément féminin était représenté par un réceptacle, une forme vide recevant. l élément mâle par un objet horizontal.

    mais l un n existe pas sans l autre non ?



    Chère madame Estelle Rabanne, disciple invertébrée de Paco,

    Tu fonctionnes toujours au colza? Ou il t'arrive de sécréter de la matière compréhensible?
    Par pitié fais nous grâce de ton charabia emprunté aux flyers du professeur Abdou, guérit tous les problèmes (de coeur, d'argent, de santé, de travail, d'assurance vie, d'impuissance, d'un excès d'autonomie, de transit intestinal, règles douloureuses, possessions démoniaques, acné et peau d'orange, etc..)


    Je sais bien que sur les agora, y a tout un tas de marchands de tapis, mais va démarcher les réunions d'alcooliques anonymes, ce sera un public conquis. Ici il reste encor des gens sains d'esprit..

    Et j'imagine que tu prends pas les chèques....



    débile je parle de symbolique libre à toi de prendre tout au pied de la lettre et d envoyer un post aussi débile . M enfin cela me donne envie de faire par la même un post tout aussi débile où je serais en clin à déverser toute ma lourdeur.
    le post c'est bien symbolique à propos de la symbolique et des comportements ? bref ce que j en dis , c'est que vous me faites incroyablement *****; et que je suis moi même librement soulée de mon attitude pourri en ce moment me^me. oui adieu le monde .


    OH FAIT / MERCI dit elle en chuchotant bien sûr; et à moi même

  7. #27
    Harry8 Guest

    Par défaut Réponse a Scop...

    QUOTE:
    "oulà! faut sortir! Il y a beaucoup de femmes très entreprenantes!"

    Je suis d'accord sur ce point, mais je parlais d'un état onthologique/principiel, du stade Aristotélicien que l'on traduit parfois par Quiddité ou encore le substrat. Quel est onthologiquement le rôle attribué à la femme par essence; telle était mon interrogation...
    Le fait qu'il existe des femmes "très entreprenantes" est certes vrai et bienheureux, mais cette considération n'est qu'une situation temporaire et culturelle (dûe à notre époque). Le 20e siècle semble avoir été le début de l'affirmation des femmes, combat d'ailleurs menée par les femmes elles-mêmes! Ce qui fait que je m'interroge et ce qui fait que mon raisonnement me conduit à penser (de manière métaphorique) que la femme n'existe pas, c'est que l'homme, a aucun moment de son histoire n'a été amené à remettre son statut d'homme en question avant que les femmes ne commencent à le faire...
    Le statut onthologique de l'homme tient en sa virilité (comme tu l'as si bien suggéré), mais diamétralement, qu'en est-il de la femme? Sa féminité?
    La définition onthologique de l'homme (amené par le concept de "virilité") informe le concept qui le contient ("homme"). On peut donner une définition de ce qu'est la virilité. Mais en ce qui conserne la femme, sa définition onthologique ne semble pas nous en dire plus sur ce qu'est sa nature propre; le concept onthologique que contient celui de "femme" semble tautologique (c'est-à-dire que les deux concepts ne font que se renvoyer l'un à l'autre sans jamais en dire plus sur l'un ou sur l'autre). S'est alors que je me suis rapporter à des parallèles sexuels on ne peut plus formels!

    Si quelqu'un pense que ma définition onthologique de "femme"(c'est-à-dire, la "féminité") n'est qu'un sophisme, qu'il veuille bien me le faire savoir, mais m'en propose un qui ne pas culturel, afin d'approcher au plus près de la vérité sur ce qui appartient en propre aux femmes.

  8. #28
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    Par défaut Nature/culture

    Il est intéressant de constater que lorsque le débat s'oriente vers la femme, il se difracte sans cesse au travers du paradigme biologique. Comme si la question de la femme, amenée plus en avant dans l'analyse, n'avait d'autre lieu que celui du corps, de l'être naturel. Les "gender studies" ont bel et bien saisi cet a priori culturel dominant dans nos sociétés (tous types et régions confondus) par lequel la femme est associée à l'élément naturel et l'homme à l'élément culturel. Doubles archétypes : l'homme créateur et la femme procréatrice.
    Il serait plus commode de voir en la femme cet élément passif, non-diurne, simple réceptacle des germes, d'une domination masculine de droit qui prend souvent la forme d'une violence symbolique (cf. le fonctionnement de la société Guyaki, les rites d'initiations), seule violence où le sujet participe de ce dont il est lui-même la victime. La femme comme monnaie d'échange dans la plupart des tribus, objet d'une gigantesque régulation économique, objet pacificateur, l'imaginaire collectif de la vierge et du sacrifice (le dragon et la lance de Saint Georges). La persécution théorique, les apories freudiennes (le douteux complexe d'Electre, qui n'est que le reflet de l'Oedipe), le continent noir.
    La majorité écrasante des sociétés organisées en systèmes patrilinéaires, l'utopie du matriarcat (les amazones)...

    Tout cela et plus encore d'après les récentes données d'une anthropologie du genre...peut-être devrait on partir de là afin de penser l'opposition féminin/masculin, nécessité pour nous d'éviter les clichés du commun et auxquels, par moment, les philosophes eux-mêmes n'échappent pas... .

    Cordialement.

  9. #29
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    Citation Posté par Harry8
    QUOTE:
    "oulà! faut sortir! Il y a beaucoup de femmes très entreprenantes!"
    Je suis d'accord sur ce point, mais je parlais d'un état onthologique/principiel, du stade Aristotélicien que l'on traduit parfois par Quiddité ou encore le substrat. Quel est onthologiquement le rôle attribué à la femme par essence; telle était mon interrogation...
    La quiddité (ou essence, c'est dans notre cas la même chose) de la femme est, pour Aristote, la même que pour l'homme. En fait, la différence sexuelle est accidentelle; ils sont tous deux de l'espèce humaine!
    Mais cet accident quantitatif et qualitatif est en effet très important, et c'est une très bonne question d'en vouloir chercher la cause.
    (et je suis partant pour essayer de chercher avec toi)

    On peut donner une définition de ce qu'est la virilité.
    C'est loin d'être évident! Mais peut-être as-tu une définition à proposer? Là encore, c'est une question intéressante.

    le concept onthologique que contient celui de "femme" semble tautologique.
    Celui d'homme aussi si on le définit par ce qui est viril...


    Si quelqu'un pense que ma définition onthologique de "femme"(c'est-à-dire, la "féminité") n'est qu'un sophisme, qu'il veuille bien me le faire savoir, mais m'en propose un qui ne pas culturel, afin d'approcher au plus près de la vérité sur ce qui appartient en propre aux femmes.
    Je crains ne pouvoir donner de définition de la femme, ni même de l'homme (au sens de la différence sexuelle, de virilité).


    Cordialement,
    Scop

  10. #30
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    C'est vrai que la question de la sexualité est, d'un point de vue philosophique, très riche...

    La différenciation sexuelle, cette belle invention de la nature, a sans doute été conçue pour un mélange génétique plus efficace. Elle permet de choisir l'individu qui permettra de perpétrer ses propres gènes.

    Bien sûr, en l'homme (au sens spécifique d'humain), la sexualité est plus que l'acte permettant d'engendrer. Non seulement cette différence se répercute dans la psychologie, mais surtout elle acquière une autre finalité, celle de communiquer (n'est-ce pas pour cela qu'on parle de relation sexuelle plutôt que d'une simple copulation?). Comme l'organe phonatoire a acquis un perfectionnement dans le langage, ainsi le sexe permet-il une véritable rencontre, dans la mesure où l'homme s'y livre, corps et âme.

    Scop

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