Comme les chemins qui mènent à l'erreur sont longs à arpenter, je me dois te continuer mon supplice, en analysant cette fois-ci le bi-sexualisme féminin.
Je voudrais rendre compte du saphisme tel qu'il a été rencontré au sein des légendaires fresques antiques, saphisme qui possède deux caractéristiques:
1°- une bisexualité invariée
2°- la présence de multiples protagonistes du même sexe (féminin)
Confronter ce qui a été dit precedemment avec cet évenement reviendrait en gros à prouver que tel comportement féminin ne peut se superposer à l'Homme, ou autrement dit:
1'°- L'Homme n'est pas bisexuel
2'°- L'Homme ne mêle pas à sa sexualité d'autres membres du même sexe que lui
1°- Il est frappant de constater un certain penchant des Femmes à "glisser" subrepticement dans des comportements homosexuels quand celles-ci se trouvent dans des contextes catalyseurs (moments festifs intenses, alcool, et autres substances visant à favoriser l'éveil des sens). Ô combien d'exemples de filles qui me confiaient un fantasme potentiel d'un expérience lesbienne.
1'°- En revanche quand l'Homme est placé dans une même situation, il ne réagira pas identiquement. Pas ou peu d'exemples de mecs qui pioutaient d'autres mecs GRATUITEMENT (hors jeux et paris). Hypothèse: l'Homme ne peut tendre vers un partenaire du même sexe pour rechercher "l'adjacence". Car il est déjà "pourvu" en organe de sens, là où la Femme sera inlassablement "vacante". Aussi la Femme pourra aller vers les membres du même sexe car qualitativement il n'y aura pas de "saturation" au niveau du phallus (contrairement à 2 hommes qui éprouveront une "collision" phallique).
2°-Correlativement, les scènes saphiques peuvent se passer d'une restriction numérale sur le plan des participantes, car il n'y aura jamais saturation sur le numérique, vu qu'une conjonction infinie définira la quête asymptotique du phallus qu'elle ne rattrappera jamais.
2'°- Peu d'hommes sont enclin dans l'absolu (hors support pornographique monnayé) à "partager" la Femme. Sans aller jusqu'aux exemples triviaux des luttes de pouvoir entre castes (mâles alpha et les autres), l'homme entrera en collision avec les phallus de ses adversaires (le phallus étant symboliquement l'organe dépositaire du sens). Une saturation quantitative justifiant les comportements monoandres...