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Discussion: La Femme n'existe pas

  1. #1
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    Par défaut La Femme n'existe pas

    je reprends la version polémique de Lacan qui affirma que la femme n'existe pas

    Je résume brièvement le pourquoi du comment:

    Lacan condense le noyau de la signification autour de l'expression du désir, lui-même lieutenant d'un noyau plus originel qu'est le phallus (comme élément symbolique) Aussi seul le phallus est l'organe du sens C'est autour de lui que tournent les signifiants et c'est par lui qu'il faille entrevoir le sens

    Aussi la femme étant dénué de phallus (anatomique), elle perd d'une même coup toute la signifiance que lui aurait conféré un tel organe (symbolique).
    Expulsée de la sphère de sens, la femme déambule donc à la périphérie de notre espèce, sans autre expectative que de dérober le "feu signifiant" à son conjoint.. (cf.étude du complexe de castration symbolique).

    Je voudrais donc partir de cette base qui apparait dans un premier temps fumeuse (pour ceux qui ne connaissaient pas encor mon estime envers les psy ), pour tenter de la décliner sur les compotements féminins, afin d'en vérifier la véracité.

    Et vos avis sont donc indispensables. Merci d'avance

  2. #2
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    Par défaut

    Citation Posté par Januscream
    je reprends la version polémique de Lacan qui affirma que la femme n'existe pas

    Je résume brièvement le pourquoi du comment:

    Lacan condense le noyau de la signification autour de l'expression du désir, lui-même lieutenant d'un noyau plus originel qu'est le phallus (comme élément symbolique) Aussi seul le phallus est l'organe du sens C'est autour de lui que tournent les signifiants et c'est par lui qu'il faille entrevoir le sens

    Aussi la femme étant dénué de phallus (anatomique), elle perd d'une même coup toute la signifiance que lui aurait conféré un tel organe (symbolique).
    Expulsée de la sphère de sens, la femme déambule donc à la périphérie de notre espèce, sans autre expectative que de dérober le "feu signifiant" à son conjoint.. (cf.étude du complexe de castration symbolique).

    Je voudrais donc partir de cette base qui apparait dans un premier temps fumeuse (pour ceux qui ne connaissaient pas encor mon estime envers les psy ), pour tenter de la décliner sur les compotements féminins, afin d'en vérifier la véracité.

    Et vos avis sont donc indispensables. Merci d'avance


    il est possible aussi de dire que l'homme n'a pas d'organe sexuel feminin. Il n'enfante pas. Il a donc besoin d'intellectualiser le don de la vie. La femme corporalise et l'homme intellectualise. Il n'est pas anodin de constater que les femmes philosophes n'avaient pas d'enfant. La femme parait et l'homme cherche à être. La femme vit et l'homme meurt à chaque instant.

    il est possible que cette vision grossièrement schématique soit dépassée à l'heure actuelle.

  3. #3
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    La sexualité de l'humain n'est pas stéréotypée, comme pour les autres animaux.
    L'expérience acquise, l'éducation, sont des facteurs qui interviennent sur l'identité sexuelle ressentie par l'individu.

    L'éducation et la culture supplantent, chez l'homme (au sens spécifique : humain) les autres signaux externes. De sorte qu'on peut "fabriquer" un homme avec un matériel génétique XX, ou inversement, une femme avec XY... Aujourd'hui tout est possible

    Ceci dit, je pense qu'il y a quand même une base naturelle sur laquelle on peut se conformer. Le phallus est en effet un élément symbolique majeur, et surtout beaucoup plus visible, dans la mesure où il se manifeste plus... Chez certains singes, le redressement postural et l'exhibition du sexe est un signe de menace.

    Mais bon. C'est la lionne qui chasse

    Scop

  4. #4
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    Par défaut Femmes, je vous hais-me

    Posté par FRançois2:
    La femme corporalise et l'homme intellectualise.
    J'aurai tendance à penser que c'est la femme qui intellectualise le rapport au sens à travers une onirisation du phallus. Elle sublimerait l'approche de l'organe par le biais de l'intellect. En fait pour illustrer cette thèse, je m'appuierais dans les prochains post sur des manifestations idiosyncrasiques féminines.

    En fait je passerai par son rapport à sa sexualité.

    Dans les lieux communs (qui ne sont pas pour autant exempt d'élément à reprendre), il est admis que l'homme a un accès direct et immédiat à sa sexualité, alors que la femme est plus "cérébrale", plus "romantique", au sens naïf d'une fantasmagorisation de la sexualité.
    On peut reprendre toutes les légendes plus ou moins fondées. En en faisant l'expérience de plus près, force est de constater qu'on retrouve en filigrane des comportements types de la femme.

    Pudeur, grâce, passivité, séduction plutôt que drague, temporalités étirées dans la conquête comme dans l'abandon aux avances, coquetterie, fantasmes, érotisme plutôt que pornographie, sentimentalisme (dans les lectures et les films), écoute, etc..

    En déça des débats sur l'origine de ce conditionnement (culturel ou biologique), débat qui n'offre que deux perspectives d'un même problème, je m'attacherai plus à savoir pourquoi on retrouve cette constante, et ce, d'un point de vue evidemment analytique.

  5. #5
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    Par défaut Janus, t'a vu l'heure? il est temps d'arrêter tes conneries..

    Et pour reprendre le post de françois2, l'accès à son corps relève d'une expérience du massif. La conscience évolue dans un premier moment ombilical dans un univers virtuel, où le rapport à l'objet n'est que théorisé. Sur ce dédoublement entre subjectivité intime et objectivité sauvage, on peut superposer monde intérieur et monde extérieur, monde du théorisé et monde de l'expérimenté.

    Bien evidemment le temps de cette expérience est celui de l'adolescence, moment traumatisant d'une rencontre avez son corps et des conséquences dans l'échange avec ceux des autres (euh des idéaux corporels plus que des corps en eux-même...allez pas croire que je fasse l'apologie des tournantes)..

    Et pendant cette période, filles et garçons ne gèrent pas l'évènement de la mêle façon. Les filles ont un contact plus précoce avec leur sexualité, mais sur un mode tamisé, auréolé de jeux divers censés à mettre sous forme de symbole le commerce charnel (scénarios ludiques avec les poupées, comportements théatraux autour de la thématique du docteur).

    Les garçons eux développent leur contact ultérieurement, mais sur un mode plus "primaire", plus spontané, moins tamisé. Question de tabou culturel sans aucun doute, mais j'ose entrevoir autre chose..

    Quelque chose à chercher autour de l'anatomie, et à ses conséquences dans la symbolisation. J'entends: un organe sexuel extériorisé comme il l'est chez l'homme génère au niveau des mentalités masculines une espèce de fierté dans l'apparat, expliquant à la fois la prise de pouvoir sociale séculaire sur la femme, et la tension perpétuelle qui règne entre les mâles (c'est kiki pisse le plus loin?).. Un peu simpliste certes, mais pas forcément faux..

    Chez la femme, la découverte du phallus aux niveaux antérieurs à l'éveil de sa sexualité biologique (phase de puberté), au travers le contact avec des enfants masculins (frères, voisins, etc..), aboutit certaines fois à quelque chose de "traumatisant". Pas du style "t'a vu la bête chérie?" ouinn maman y a un pervers dans les buissons!. Mais "qu'est-ce que c'est que ce truc qu'il a et que je n'ai pas?"

    C'est là que se greffe l'écart entre la fierté de l'apparat et le trauma du manque. Fossé qui devra être comblé par toute la mécanique onirique dans les années qui suivront, donnant lieu à la question: comment la femme va combler ce manque?

  6. #6
    OndeVirtuelle Guest

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    La sexualité de l'humain n'est pas stéréotypée, comme pour les autres animaux.
    L'expérience acquise, l'éducation, sont des facteurs qui interviennent sur l'identité sexuelle ressentie par l'individu.


    Bien que l’expérience, l’éducation voire la vision que porte la société sur la sexualité influencent les divers comportements, il n’en reste pas moins qu’une part de schémas préétablis interviennent chez l’homme au même titre que chez les animaux. De récentes recherches biologiques et neurologiques concernant les comportements amoureux chez l’humain tendent à mettre en exergue l’évidence d’un processus programmé au niveau de nos gènes. En ce sens, il existe bien un programme stéréotypé agissant sur nos comportements et désirs sexuels. Ces derniers seraient également responsables d’une modification de l’activité cérébrale durant une période d’environ 3 ans nommée communément « Etat amoureux ou période d’amour fou ». Durant cette phase, le cerveau est tributaire de la physico-chimie des hormones, de leurs récepteurs et du génome humain. Deux hormones archaïques (vasopressine et Ocytocine : qui régulaient déjà la reproduction chez le ver de terre) ainsi que leurs récepteurs fonctionnent à plein régime durant cette phase et engendrent belle et bien un comportement « amoureux » caractéristique en dehors même des qualités du partenaire. Cette période constituerait une entité biologique « couple » dans le seul but reproductif et serait ensuite suivie d’un retour au fonctionnement de base du cerveau.
    Aujourd’hui, les moyens de contraception, l’évolution culturelle et sociale ont permis d’avoir un impact sur la sexualité. Ceci dit, le schéma cérébral reste programmé durant la phase décrite précédemment.
    Quant au concept « d’identité sexuelle », avec toutes les variations que celui-ci peut connaître d’une personne à l’autre, est également tributaire d’un certains nombres de constantes dites masculines et féminines à travers une approche spécifique de l’érotisme.
    Pour résumer grossièrement la thèse de Francesco Albéroni « L’érotisme », la femme aurait une approche spirituelle de la sexualité dans laquelle l’imaginaire occuperait une place centrale. Elle fonctionnerait sur le mode de la continuité : désir d’une rencontre infinie et éternelle qui se perpétue au-delà de l’acte sexuel. Paradoxalement, l’appréhension de l’érotisme chez l’homme se ferait sous le mode de la discontinuité en ce sens que ce dernier ne prolonge pas l’acte par l’imaginaire. En revanche, il garde la mémoire du fragment, de l’instant qu’il pourra revivre à chaque fois avec la même intensité. « La capacité de la mémoire érotique chez l’homme est inouïe. Des dizaines d’années peuvent passer, le souvenir érotique de l’homme revient avec la même netteté qu’au premier jour(…) Nous sommes devant un paradoxe. L’homme se détache plus facilement et ne désire pas prolonger l’acte érotique ; il lui arrive de se lasser, de vouloir fuir. Mais en même temps, il garde le souvenir indélébile de l’aventure (…) » « A l’inverse, la femme désire la continuité et supporte mal le détachement. » « Le plaisir existe aussi bien sûr chez la femme mais il est médiatisé par le rapport amoureux et il trouve sa noblesse dans la générosité de l’amour.

  7. #7
    Estelle br Guest

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    le phallus: le canal ?

    pour ce qui est de la sexualité de la femme ( j ai vu que çà à été abordé un peu navrée j ai parcouru en flèches le parcours du combattant ) hum çà c'est mon énergie mâle qui parle n est ce pas ? et sagittaire en plus rhôooo

    bon . Oui donc j ai entendu dire ( par contre ce n est pas une statistique ) qu en viron une fille sur deux vivait sa sexualité ( du moins au début en tout cas ) avec les filles.
    oui je dis çà parce que çà à été mon cas et apparement cela peut l être pour pas mal de femmes.
    à méditer

    francois : et ben je veux de senfants moi, mais peut être ne suis je pas philosophe; car après tout ..

    " c'est quoi un philosophe ? "

    mouais .. si je relançais le sujet ?

  8. #8
    Estelle br Guest

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    " la femme n existe pas " pas mal comme titre
    oui n est elle pas née d un homme ? rhôoooo
    ou de quelque chose de ce genre ..

  9. #9
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    janus

    ici j'ai vraiment du mal de te suivre. Tu sembles considérer que la seule différence physique entre la femme et l'homme est uniquement la présence ou l'absence de pénis. Or pratiquement tous les organes ont des récepteurs hormonaux.

    Par ailleurs, la finalité de la vie est sa transmission. Ainsi quelque soit les rêves et fantasmes, la femme enfante et l'homme fait une grossesse nerveuse. Nos gènes travaillent à notre insu.

    Ainsi si je m'en refère à la psychologie évolutive, la femme serait plus "calculatrice" que l'homme qu'en au choix du partenaire idéal du simple fait d'une fertilité intermittente et limitée . Il lui faut donc être plus "prudente", plus pragmatique. L'homme quant à lui n'aurait pas ce besoin de calcul et aurait le temps de regarder vers le ciel.
    Dernière modification par francois2 18/09/2005 à 12h38

  10. #10
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    Par défaut les chiens aboyent, la caravane passe

    [QUOTE=Estelle br]le phallus: le canal ?

    pour ce qui est de la sexualité de la femme ( j ai vu que çà à été abordé un peu navrée j ai parcouru en flèches le parcours du combattant ) hum çà c'est mon énergie mâle qui parle n est ce pas ? et sagittaire en plus rhôooo

    bon . Oui donc j ai entendu dire ( par contre ce n est pas une statistique ) qu en viron une fille sur deux vivait sa sexualité ( du moins au début en tout cas ) avec les filles.
    oui je dis çà parce que çà à été mon cas et apparement cela peut l être pour pas mal de femmes.
    à méditer

    francois : et ben je veux de senfants moi, mais peut être ne suis je pas philosophe; car après tout ..

    " c'est quoi un philosophe ? "


    bonsoir Estelle

    le plus important est la vie. Une femme sans enfant ne va pas bien. L'homme n'est qu'une voix extérieure, un élément perturbateur de l'équilibre.

    Mais chacun est utile à l'évolution. Les deux sont nécessaires à l'adaptation aux conditions extérieures.

    en aucun cas, je ne voulais porter atteinte à la dignité de la femme, ni à celle de l'homme d'ailleurs. Et puis ce que j'en dis......

    tres chaleureusement

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