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Discussion: Il faut pas donner à ceux qui n'ont rien, ils faut donner à ceux qui ont trop.

  1. #31
    l'hybride Guest

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    puisque la situation est m******** foutons la m*** et apres nous le deluge.....
    tres subtil je n'y avis pas pensé !

  2. #32
    Olivier66 Guest

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    Salut,

    Bon, ok, je constate que les mêmes choses nous rendent malade, je partage ton dépit devant ces hontes. Par souci de te rendre la même politesse, je vais répondre ce que j’en pense aussi :



    je pourrais déveloper les arguments pour le steak minéral, rappeller que notre comportements irresponsables partent directement de notre animalité

    Je comprends, mais je pense que nos comportements viennent au contraire de notre perte de lien avec la Nature, donc de notre animalité. Les hommes ne sont plus dépendants des cycles naturels, ils s’en sont extraits avec la technique (agriculture, …) et ils sont les premiers représentants d’une espèce qui doit elle-même produire les moyens de sa subsistance. Tous nos développements civilisationnels et démographiques découlent d’une certaine maîtrise de l’environnement jusqu’à ce que l’on s’en coupe, nous permettant alors d’agir sans mesurer les conséquences de nos actes qui nous reviennent aujourd’hui (surtout) à travers les crises écologiques majeures qui commencent déjà à se manifester (ce que tu rappelles plus loin).

    Quand une espèce détruit son milieu ou ses ressources, elle disparait. De ce côté là on est en plein dans l'animalité, si ce n'est qu'on pourra peutêtre trouver un moyen de survivre par la technique (quelle joie ! ). La nature s'autorégule, mais plus l'homme, même la guerre ou la maladie ne suffisent plus. Peut-être sommes-nous voué au paradoxe ? Améliorer les conditions de vie jusqu'au bout peut-il être conciliable avec une gestion raisonée et respectueuse ? J'ai encore l'audace de le croire et des changements se feront sans doute, n'importe quel système engendre son antithèse, ses dénonciateurs, ses contradicteurs... attendons de voir comment tout cela évolue mais projeter la sitaution actuelle puissance 1000 dans 50 ou 100 ans ne peut tenir compte des changements peut-être impensables à notre époque qui peuvent survenir, je le souhaite.



    et que si une autre espèce aurait dévelopé les moyens techniques comparables aux notres, elle aurait propablement les problémes similaires aux nôtres


    Sans aucun doute, pour peu qu’elle perde aussi la conscience de ses origines et de ses conditions de vie.

    que nos paysages urbaines, nos champs, nos forêts, tout ça est très peu naturel, que nos lynx, nos l , nos ours réintroduits dans les coins perdus d'Europe sont presque les animaux dommestiques, un lynx a droit de tuer 9 brebis, par exemple, à la 10e la décision est prise et on le tire comme un chien, qu'au cours des siècles et des siècles de déboisement et d'arboriculture nos ancétres ont copieusement exterminé des centaines des espèces et des sous-espèces que nous aurriont certainement mis dans nos livrets rouges si nous aurions su qu'elles ont existé, surtout ceux qui habitent les près chez les sauvages qui, au nom de la biodiversité ont moins et moins de droit d'exterminer chez eux la précieuse mouche tse-tse en asséchant les marécages, par exemple, et qu'ils sont de moins et moins bienvenus quand ils décident de changer le clima, enfin que sur très long terme est la biosphére en tout cas foutue, que si notre civillisation a un avenir, il est dans les étoiles qui ont une fâcheuse tendence de filer loin de nous et pour finir avec une vision optimiste à moyen ou court terme

    Je te sens finalement très remonté contre toutes ces aberrations et je partage cette amertume. Ton message qui m’a fait réagir m’a plutôt fait sentir le contraire, je pensais que peu t’importer tout ça tant que l’espèce humaine trouvait un moyen, aussi artificiel soit-il, de s’alimenter et de survivre. Ca me rassure de savoir que tu es tout aussi sensible à ces honteuses actions.



    présenter le steak minéral comme le plus grand bien pour les animaux et pour la Géa entière, m'ouais une machine qui succe un peu de l'air, un peu de l'eau de la mer pour cracher les cubes de viandox multivitaminés et bon marché, imaginez les forêts qui pourraient pousser à la place des pâturages, les prairies sauvages à la place des champs pour le plus grand bonheur des animaux de tous les ordres, de toutes les espèces, des sous-espèces des petits lapins..


    Ok, moi aussi ça me débecquette… réduire finalement ce que nous sommes aux simple moyens de sa survie et se dire que tant qu’on peut produire nos moyens de subsistance, et ben on peut foutre la ***** sur la planète… c’est une vision qui m’effraie. Quant à rendre à la Nature toutes nos « conquêtes » sylvicoles ou agraire, peut-être une gestion plus équitable et plus respectueuse suffirait, il nous faut aussi un minimum de place (mais certes pas avec la même logique qu’à l’heure actuelle). Finalement, on engendre nos propres paradoxes en essayant d’éradiquer tout ce qui peut nous nuire et dans un pervers retournement des choses, on finit par engendrer nos propres maux. Les extrêmes ne sont jamais bons.


    « Le mieux est l’ennemi du bien » comme on dit. Ca me fait d’ailleurs penser à cette logique qui conduit, parfois, nos évolutions sociales ou sociétales : j’ai l’impression qu’on voudrait arriver à un point zéro de danger, quel qu’il soit, s’assurer de tout et éradiquer tout « mal » qui pourrait toucher notre espèce (je parle très généralement, c’est un peu aller vers une pérennisation de notre espèce, même si la réalité quotidienne ne peut que me pousser à mettre de l’eau dans mon vin quand je vois ce que l’on peut se faire entre hommes, et surtout de pays riches à pauvres…sic). Bref, on cherche à interrompre un équilibre qui ne peut se briser.

    C’est comme si on nous disait « l’hygiène est très important, en te lavant souvent tu te préserveras des microbes et de la maladie, … ». Si on pousse cette logique jusqu’au bout, jusqu’à être toujours très propre, et bien on sera d’autant plus sensibles au moindre petit virus ou microbes, nouveau ou pas, qui pointerait son nez, notre corps ne fabriquerait plus ses précieux anticorps et on pourrait mourir d’un rhume. L’excès de « bien » aboutirait au « mal ». Parfois j’ai l’impression que c’est un peu cette logique que nous suivons : sans accepter qu’il y ait un contrepoids à nos agissements, un équilibre à préserver, et bien on s’enfonce dans le paradoxe sans autre espoir que d’aller au bout de notre connerie tant qu’elle nous donne encore l’illusion de vivre…

    Et comme l’a dit gy reymondon… « ceux qui dirigent pensent-ils à leurs petits enfants ? ». Il y a un dicton que je trouve d’une grande justesse :

    « Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants »

    Ciao

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