re d'abord pour les fidèles et salutations pour les newbies,
il était temps de revenir à une approche plus poétique de cette phrase de Rimbaud. Encor un peu et Oliv nous amenait vers Lost in translation..
Toujours est-il que Rimbaud en temps qu'artiste peut être abordé par une approche philosophante quand même. Il y a de grandes chances que celle-ci dénature la forme poétique, mais le fonds doit rester accessible à la pensée, quelle que soit sa nature.
Au risque de froisser les puristes qui veulent pourfendre les ennemis de la nation rimbaldienne..
Disons que sa phrase emminemment confuse peut aussi bien être reprise par la psychanalyse (le Je est la condensation autour du noyau pulsionnel inconscient, différent du Je social et conscient de lui-même, CAD l'équivalent grossier du surmoi;--> cf. Lacan: je suis là où je ne PENSE pas être= la réalité de notre identité réside dans les "endroits" de notre identité non-consciente)....
...Par la phénoménologie (cf descartes repris par Husserl avec la mise en lumière d'un ego transcendantal)
...Par Kant qui distigue jugement synthétique et jugement analytique pour en déduire que le "je pense" ne fait rien d'autre qu'accompagner nos représentations, sans en être lui-même une (donc inaccessible à notre connaissance).
Bref, quel est le véritable enjeu de votre débat actuel? Savoir lequel a le plus d'informations sur les intentions de Rimbaud? (qui peut raisonnablement affirmer qu'il CONNAIT mieux le sens profond d'un babil douteux d'un margoulin vérolé par l'absinthe?)