la censure est bien evidemment le revelateur d'une angoisse, d'une crainte d'un événement futur, et comme tu le dis, la peur de perdre son indentité si difficile à construire. De même la peur de l'inconnu est instinctive. Mais cette peur de l'étrange n'est pas forcement négative: elle permet la prudence et le principe de précausion. Que faire contre le mal absolu qui nie totalement le bien? Malheureusement si chaque personne se cruxifiait alors quid du bien?
Mon dieu pourquoi m'as tu abandonné?

La censure est un principe de précausion visant à ne pas avancer tout nu la fleur à la baillonnette et permet parfois d'endiquer le mal absolu.

La censure n'est pas contre l'étranger mais contre un étranger percu comme potentiellement dangereux. Qu'il perde de sa dangeriorité alors la censure devient inutile voir néfaste; l'étranger est alors un complément, un plus d'être.

Il est bien évident qu'en cloturant le mal, le bien est aussi emprisonné ; c'est la raison pour laquelle la censure doit être limité à des cas d'exception.