Les artifices de ce monde ne sont que misère
Qui, d'un sang impur, souille à jamais notre mère.
Pleure l'enfant sans avenir condamné au ténèbre.
Il mendie, rampe, vole et vit comme une ombre
Qui, petit à petit, disparaît, englouti par la nuit.
Là-bas, dans ce futur proche, plus rien ne luit
Sauf peu être les flammes dorées de l'enfer.
Aucun espoir n'existe pour cette terre
Blessée à mort par amour pour ses enfants,
Par la vie éphémère de quelques puissants.
Le monde est ruiné, au bord des larmes
Sous cette pluie incessante d'armes

Cette noire vision de notre avenir
Arrivera, peu être, aux générations à venir
Si les hommes et leurs moutons stupides
Continuent d'être égoïste et cupide
Oubliant dans leur folie meurtrière
Tous les êtres vivant et notre mère, la terre.

Lili'prout