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Discussion: le mariage ... L'infidélité ?

  1. #51
    dugogh Guest

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    Je connais pleins de vieux couples heureux. Et des jeunes également. Ma femme et moi-même, d'ailleurs.
    En ce qui concerne le bonheur, je ne peux juger que de mon expérience. Je suis plus heureux célibataire que marié.
    Je ne parle pas seulement de bonnes intentions, mais d'une vraie relation, qui permet aussi de passer les épreuves.
    Passer les épreuves..N'est pas la sagesse qu'on nous enseigne par le biais des contes des fées à l'age ou nous ne sommes capables oposer une résistance intellectuelle plus consistante qu'une otite, par exemple?
    Il ne s'agit pas d'une idylle où "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil", en attendant de rencontrer le mur de la réalité...
    Je suis tout à fait d'accord.

    C'est un don stable et adulte, responsable tout en étant agréable, et surtout un amour solide qui comble vraiment.
    Seulement aux adultes les joies adultéres.
    Si pour toi ce n'est qu'un conte de fée (j'en suis désolé), pour nous c'est une réalité.
    J'ai remarqué. Bonne chance.
    Comme je l'ai prouvé dans les messages précédents, c'est tout sauf contre nature et violent! Si ça l'est, c'est inquiétant: c'est que toute morale serait contre-nature! Mais comme je l'ai dit, ça reste à prouver.
    Si la conjugation d'un seul masculin et d'un seul féminin serait naturelle, aurions nous un besoin d'une jurisprudence genre? La morale va évidement contre la nature, sinon nous n'aurions pas besoin d'une éthique avec un code peinal à l'appui.

    Mais il ne faut pas désespérer, l'amour est toujours une exception. (il faut se contredire, )
    Dernière modification par dugogh 22/08/2005 à 18h01

  2. #52
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    April 2005
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    Citation Posté par dugogh
    En ce qui concerne le bonheur, je ne peux juger que de mon expérience. Je suis plus heureux célibataire que marié.
    Tant mieux, si c'est un vrai bonheur. J'en suis sincèrement heureux pour toi.

    Passer les épreuves..N'est pas la sagesse qu'on nous enseigne par le biais des contes des fées à l'age ou nous ne sommes capables oposer une résistance intellectuelle plus consistante qu'une otite, par exemple?
    Je n'ai pas bien compris ce passage. Est-ce que tu veux dire que le fait de passer les épreuves est justement ce qui est permis par les contes de fées (et que par là, ce que j'avançais n'est en fait qu'un conte de fée)?


    Seulement aux adultes les joies adultéres.
    Est-ce la joie d'être adultère, ou bien le plaisir d'aimer quelqu'un d'autre?

    Si la conjugation d'un seul masculin et d'un seul féminin serait naturelle, aurions nous un besoin d'une jurisprudence genre? La morale va évidement contre la nature, sinon nous n'aurions pas besoin d'une éthique avec un code peinal à l'appui.
    Je distingue la loi positive que les sociétés se donnent (et qui de ce fait est artificielle, ce qui n'est pas péjoratif), et la morale qui s'appuie sur la nature même de l'homme. Si parfois la morale semble difficile, c'est parce que la nature est vicieuse: un peu comme quand on est malade, les aliments au bon goût peuvent nous paraître peu appétissants.

    Mais il ne faut pas désespérer, l'amour est toujours une exception. (il faut se contredire, )


    Scop

  3. #53
    dugogh Guest

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    Je n'ai pas bien compris ce passage. Est-ce que tu veux dire que le fait de passer les épreuves est justement ce qui est permis par les contes de fées (et que par là, ce que j'avançais n'est en fait qu'un conte de fée)?
    Les contes des fées nous ensseignent comment il va le monde.
    Est-ce la joie d'être adultère, ou bien le plaisir d'aimer quelqu'un d'autre?
    Le mieux les deux à la fois.

  4. #54
    vagabond1 Guest

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    >>> mais je vois là un sujet fort intéressant... on s'aime on se fait confiance on partage...on se marie, où? le maire l'église ok. le maire pour les avantage et la loi, devant le curé pour dieu et la grand mère pieuse qui rêve que sa petite fille se mari à l'église.OK je suis daccord...

    >>> avant le mariage c'était comme une marque au fer rouge sur une femme, faite par un homme qui la considérai comme son bien et qui s'engageait a l'entretenir en echange d'une totale soumission...super romantique...mouais...

    >>>maintenant tout a changé... les gens vivent plus longtemps, les jeunes ont peur de finir tout seul...alors le premier truc qui leur arrive dans la vie hop! c'est pour la vie!

    >>>mais que réserve la vie? dans 1 mois? dans 6? dans 5 ans ? 10 peut-être? bien malin qui le saurait...un engagement à vie, dans une vie qui dure de plus en plus longtemps, et avec des gens qui ne réfléchisse pas forcément à ce que "deux seulement pour la vie" implique, ça cours à la catastrophe... j'en ai eu moi même pour mes frais, et j'ai causé des frais à d'autres sans doute...

    >>>une rencontre qui change tout c'est vite fait...le mariage c'est beau, c'est amour, mais c'est aussi possession, c'est la peur que l'autre fuit ect... et moi j'aurai aussi été prèt a me marier, d'ailleur peut-être qu'un jour qui sait...mais après tout les dérapages çà peut arriver, il faut apprendre à pardonner, a fair table rase d'une connerie...et après si c'est plus qu'un dérapage alors il faudrait peut-être penser à s'eclipser ou à laisser le choix...après tout aimer c'est avant tout vouloir le bonheur de celle ou de celui, ou meme de ceux qu'on aime vous trouvez pas?

    n'hésitez pas à me donner vos réactions, à me jeter des pierres à m'insulter voire même à m'approuver...tout cela me ferait le plus grand bien...merci.

  5. #55
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut Le mariage d'ailleurs

    Souvent pour comprendre un phénomène il vaut mieux prendre de la distance.
    Aussi en matière de mariage événement fort de symbole personnel et collectif j’ai préféré l’observer dans son contexte asiatique.
    J’ai l’impression qu’ici il se détache de son aspect passionnel.
    Il s’agit d’un événement purement social et familial où l’amour n’a qu’une place relative.
    Disons que l’amour en est l’effet plutôt que la cause, il interviendra de toutes façons après le mariage décidé par les parents.
    Le mariage est un organe de transmission de richesse de culture familiale et d’éducation.
    De conservation des jeunes dans la continuité de la chaîne des générations.
    Il y a bien aliénation de l’individu mais au profit du groupe proche c’est à dire de la famille où l’individu peut trouver une place.
    Quand aux pulsions de l’individu, il lui sera demandé de bien vouloir les sublimer au bénéfice de la famille…

  6. #56
    baruchette Guest

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    avis juvénile et féminin sur la question :
    souvent revient l'idée de possession.. pas de machocentrisme, svp. on se marie à deux. tous les deux choisissent.

    quant à l'infidélité, c'est une preuve d'immaturité. on termine quelque chose avant de commencer autre chose : vouloir l'autre alors que l'un est déjà là, très consumériste, enfant gâté, égoïste.. autrui n'est pas un objet à convoiter et à posséder.

    mais quand on pense au mariage, pense-t-on à l'acte même, à la décision et à la cérémonie, ou plutôt à la vie maritale qui s'ensuit ? le mariage comme porte ? départ ? porte du paradis ou du cimetière ? la robe blache, le gâteau, les cadeaux, le bal.. détails, tout ça.

  7. #57
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    Thumbs up

    bonsoir scop,bonne question!je crois que le mariage n'est que truc culturel ,il est bien necessaire pour la politique mais ne l'est pas pour chacun de ses membres parce qu'il ne laisse pas de liberté pour les mariés,ben voilà c'est mon avis,le mariage c'est résoudre à deux les problème que l'on se pose pas tout seul!

  8. #58
    Estelle br Guest

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    Baruchette

    quant à l'infidélité, c'est une preuve d'immaturité. on termine quelque chose avant de commencer autre chose : vouloir l'autre alors que l'un est déjà là, très consumériste, enfant gâté, égoïste.. autrui n'est pas un objet à convoiter et à posséder.

    et certains te demanderont "pourquoi terminer " ?? Et qu'est ce que çà veut dire au juste ?
    l'envie de liberté et de jouissance personelle, cela est propre aux infidéles , peut être ...

  9. #59
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    A propos de l***8217;infid***233;lit***233;.


    A l***8217;infid***233;lit***233;, l***8217;on peut y adjoindre deux faces, autrement dit deux sentiments.
    Quels sont-ils ?

    Prenons le pire, ou le plus d***233;sastreux : le sentiment de trahison, et sa cohorte, l***8217;humiliation, la salissure, le mensonge***8230;
    Prenons l***8217;autre, ou le plus tol***233;rant : le sentiment d***8217;altruisme, et sa cohorte, l***8217;autre ne nous appartient pas (et nous n***8217;appartenons pas ***224; l***8217;autre), d***8217;o***249; la n***233;cessaire mais non suffisante n***233;cessit***233; de la r***233;ciproque.
    Tol***233;rance donc, d***8217;une part, avec, altruisme et r***233;ciprocit***233;, d***8217;autre part.

    Dit comme cela, l***8217;histoire para***238;t claire, simple, dans ses grandes lignes.
    C***8217;est sans compter sur l***8217;amour propre.

    Car c***8217;est lui qui va donner la mesure, c***8217;est lui, l***8217;amour propre, qui va ***171; imposer ***187; sa mesure.

    Car il y a trahison et trahison. Toute la nuance se trouve l***224;, dans ce ***171; et ***187;.
    Et l***224; il se peut que la tol***233;rance n***8217;y puisse rien, tant l***8217;amour propre s***8217;est trouv***233; bafou***233; et ***233;branl***233;. Ce qui se pointe l***224;, c***8217;est la question de l***8217;impuissance.

    Impuissance, comme l***8217;expression de ce ***171; et ***187; ***233;nigmatique qui s***233;pare trahison et trahison.

    Quant l***8217;un impose ***224; l***8217;autre, ou l***8217;autre ***224; l***8217;un, et l***224;, une part de l***8217;***233;nigme se d***233;voile : quand l***8217;un impose ***224; l***8217;autre ou l***8217;autre ***224; l***8217;un, ***224; un moment o***249; l***8217;on ne s***8217;y attend pas, ou pire, ***224; un moment o***249; l***8217;on est parfaitement d***233;muni.
    C***8217;est l***224; que l***8217;impuissance rev***234;t la forme d***8217;un rapport de force d***8217;o***249; toute r***233;ciprocit***233; ***233;tait exclue (pervertissant l***8217;altruisme et pi***233;tinant la tol***233;rance).

    Il n***8217;***233;tait point question de r***233;ciprocit***233; ici, et d***8217;altruisme, l***8217;on se rend compte qu***8217;il n***8217;y en avait pas, du moins, pas r***233;ellement.

    L***8217;infid***233;lit***233; n***8217;est pas jouer avec le feu, c***8217;est au contraire, entretenir le feu de la passion, pour qui s***8217;aime vraiment (amour de soi et amour de l***8217;autre confondus).

    Garder l***8217;exclusivit***233;, autrement dit, donner la pleine mesure ***224; l***8217;amour de d***233;part (celui qui a r***233;unis deux ***234;tres et a fond***233; un couple), ne peut se concevoir qu***8217;au prix, non sans risque certes, de quelques entorses, comment dire, servant de ***171; garde fou ***187; pour p***233;renniser ce d***233;sir de l***8217;impossible (il n***8217;aime que moi, elle n***8217;aime que moi ou il n***8217;aimera que moi, elle n***8217;aimera que moi).

    C***8217;est donc le prix ***224; payer.


    Pour terminer, voici un passage du livre de Marie Darrieussecq, qui s***8217;intitule ***171; Le B***233;b***233; ***187;, je la cite, p. 176-177 :
    ***171; La fid***233;lit***233; sexuelle ne m***8217;est pas un but dans l***8217;existence.
    Toutefois : les quelques mois o***249; nous avons fait l***8217;amour avec l***8217;id***233;e de faire un enfant
    ***8211; cet amour lourd, ***224; la fois d***233;miurge et calcul***233; ***8211;
    le risque de ne pas ***234;tre s***251;re du p***232;re, je ne l***8217;aurais pas pris.
    Le spectre le plus terrible que je pouvais convoquer sur un berceau. ***187; (fin de citation).


    Le spectre le plus terrible que je pouvais convoquer sur un berceau.



    Tout est dit.
    Merci Marie Darrieussecq.


    A bon ***171; entendeuses ***187;, ***224; bon entendeur.
    Salut !
    Dernière modification par Un autre Julien 25/12/2005 à 18h46

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