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Discussion: esthétique de l'autodestruction

  1. #1
    gagatouille Guest

    Par défaut esthétique de l'autodestruction

    à votre avis, jusqu'à quel point le coté esthétique de l'autodestruction joue-t-il un rôle dans la consommation de drogues (quelles qu'elles soient) , voire dans le développement des toxicomanies ?
    j'en appelle à votre sensibilité, à votre expérience personelle, ...

    comment expliquer cette esthétique du sacrifice de soi, cet héroisme à l'envers ? (d'un point de vue romantique ou non...) pourquoi la déchéance, la fuite en avant sont elles belles d'après vous ?

  2. #2
    zaar'nohd Guest

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    "alors qu'il conemplait la beauté de la destruction"
    :
    testsuo 2.

    comment expliquer cette esthétique du sacrifice de soi
    , croit-tu qu'il s'agisse réelement de sacrifice, un sacrifice est un acte conscient, et est effectuer pour une cause.

    serais-tu en train de parler de la beauté de la destruction, de la déchéance, qu'est ce fait notre attirance pour le chaos?
    il est un point qui est que la prise de drogue s'assimile souvent plus facilement à l'ouverture d'esprit, aux expérience(style "out of body expérience) introspective, ou voyage interne au coeur de sa propre psyché. en cela , on pourrait voir quelque chose d'assez beau dans les drogues, mais l'autre coté de la pièce, c'est que ces voyages, nous les faisons au risque de notre santé physique et mentale.
    l'esthétique de l'autodestruction?
    toutes destruction est aussi création, lorsqu'on détruit quelque chose, on en fait autre chose, on crée quelque chose de nouveau, un nouvelle état de l'objet, qui, en perdant sa fonctionnalité aquiert un statut différent d'existence, peut-être celui de l'art, qu'importe. tout dépend du point de vue: pour crée des routes il nous faut détruire la nature, et ainsi de suite. de ce simple exemple, on pourrait dire au sujet des drogues, que pour approndir son esprit , il faut le faire au détriment de son corps ou de son équilibre psychique. la destruction n'est qu'un point de vue.

    ou d'un point de vue psychologique, l'une des première pulsion freudienne, est bien celle de la mort, de l'autodestruction, pulsions regressive cherchant l'équilibre de l'état pré-foetal(j'espère ne pas dire de grosses c.. ..ries). ainsi nous portons en nous sans cesse, la pulsion de notre propre destruction, qui peut bien aussi se manifester par l'ambition comme par la fuite de la réalité sous toutes formes qu'elle soit.

    la beauté de la destruction peut se justifier par l'horreur de la perfection.

    amicalement.

  3. #3
    Augustin Guest

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    Le sujet me semble tout à fait capital et j'espère que des contributions s'ajouteront à celle déjà en place, là il me semble difficile de répondre moi-même étant donné que l'on est le lendemain matin d'un 14 juillet, mais je guette et je ponderai quelque chose d'ici quelques jours, je me sens trop concerné voilà tout. Qui ne l'est pas ?

  4. #4
    dugogh Guest

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    Je suis tout à fait d'accord que ce sont les questions graves.

    Le héroisme négatif-positif, le jugement de la communauté; j'ai eu une occasion vivre dans une société qui a glorifiée le Palach qui s'est immolé dans le feu, pour damner ensuite ses successeurs, les suicidaires désequillibrés...

    le Beau en question, les damnés qui portent un jugement de goût. J'ai beau de le replacer sur le champ de sublime, j'ai une impression qu'ils bousillent un peu le Kant. Les fondations de Superbasilique sont-elles en danger?

    Une esthétique du sacrifice de soi; une ethique et une éttiquette?

    Y a de quoi se faire une entorse sur le cortex.

    Enfin, une esthétique de l'autodestruction ne concerne pas seulement les fumeurs qui allument une cloppe à la sortie de soins intensifs, ou le Baudelaire, le Mal Absolu convenablement représenté par Adolf Hitler lui-mème sort en quelque sorte de la boîte.

    Attention aux bons sentiments!

  5. #5
    bloodysoul Guest

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    Bonjour

    qu' est ce que tu appelles exactement esthétique de l' auto- destruction ? Commence-t- elle avec le style du cow-boy américain marlboro qui allume sa cigarette ou encore avec celle du percing ? Où alors te limites tu à des cas plus extremes comme l 'esthetique de la scarification ( s'il en existe une établie) ?

  6. #6
    Date d'inscription
    July 2005
    Messages
    128

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    Citation Posté par gagatouille
    à votre avis, jusqu'à quel point le coté esthétique de l'autodestruction joue-t-il un rôle dans la consommation de drogues (quelles qu'elles soient) , voire dans le développement des toxicomanies ?
    j'en appelle à votre sensibilité, à votre expérience personelle, ...

    comment expliquer cette esthétique du sacrifice de soi, cet héroisme à l'envers ? (d'un point de vue romantique ou non...) pourquoi la déchéance, la fuite en avant sont elles belles d'après vous ?

    De la manière la plus simple du monde : le masochisme , voire le sado-masochisme (mais pas uniquement sur le plan sexuel).

    A mon avis cette esthétique de l' auto-destruction est simplement due au plaisir de sentir son corps dans une situation de danger , de malaise , une situation inhabituelle en fait.

    La consommation de drogue permet de voir le monde d' une manière différente , de se sentir différent de son état normal.Pareil pour le tabac et l' alcool.

    En réalité , il me semble que l' homme s' ennuie tellement dans sa vie (à juste titre) qu' il cherche à réaliser des expériences extrêmes afin de se sentir vivre.

    D' où l' esthétique de l' auto-destruction.L' homme cherche la beauté ailleurs dès qu' il l' a trouvée quelque part.

    Il y a une phrase qui résume presque cette situation : "on s' étonne trop de ce que l' on voit rarement , et pas assez de ce que l' on voit tous les jours"

    Je pense que si les hommes se contentaient de contempler la beauté naturelle de tout ce qui les entoure (les oiseaux qui communiquent entre eux , l' araignée qui tisse sa toile et tant d' autres miracles de la vie) ils n' auraient pas besoin de chercher la beauté ailleurs.

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