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Discussion: Définition biologique de la pensée

  1. #31
    Date d'inscription
    April 2005
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    En quoi la pensée est-elle un bienfait ?
    Le fait de la considérer comme signe de supériorité n'empêche t-il pas justement la définition de sa véritable nature ?

  2. #32
    dugogh Guest

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    Citation Posté par Scop
    Citation Posté par dugogh
    Moi aussi je ne suis pas encore au courant. Tu as quelque part quelques chiffres et des dessins?
    Je pense que c'est une manière de parler...

    Scop
    Il faut voir; si Pensée qui a bien un rapport avec le fonctionnement du cerveau, évolue en progression géométrique, quelques unes représentation de la progression de cette Pensée seraient utiles rien que pour voir s'il s'agit d'une cumullation des connaissances à la Hegel, ou de quelque chose (que je ne fais pas dire à Mibay!) qui pourrait nous sauver de la mécanisation de ce cumullus savant qui progresse d'une manière vertigineuse:

    Il y a quelques siècles, personne n'avait besoin d'un cattalogue d'une bibliothéque. Cette mesage sera cattaloguée d'abord dans une DB et dans le script de cette page, peut étre demain il sera déjà possible de la trouver aussi sur le Google, par exemple. N% d'informations sur le web sont les automatismes générés par les automatismes pour guider les automatismes et plus grand bordel, plus grand N.
    Dernière modification par dugogh 24/08/2005 à 01h07 Motif: ouf! mais ouf!

  3. #33
    Date d'inscription
    July 2005
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    Il est vrai qu' il n' existe aucune raison pour que le processus d' évolution s' arrête d' un seul coup.Mais n' y arrive t il pas un moment où la pensée (en terme de substance biologique) atteindra son niveau d' évolution maximale.Peut être est ce d' ailleurs déjà le cas.

  4. #34
    Mibay Guest

    Smile Fin de la Pensée

    Nous ne sommes pas des devins. Actuellement je ne pense pas que la Pensée soit sur son déclin. On peut imaginer au contraire que l'Evolution se dirige vers la Pensée pure et universelle. L'hypothèse d'un Univers qui doit entrer en régression après sa phase d'expansion est pratiquement abandonnée par les mathématiciens. Cela tient à un petit epsilon, parait-il, dans les formules mathématiques de prévision. Alors, on est dans le noir, et il faut faire avec ce que l'on a : L'expansion et l'évolution se poursuivent actuellement, et l'évolution va vers plus de pensée.

  5. #35
    Olivier66 Guest

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    Bonjour à vous tous,
    je viens de m'inscrire et quel excellent sujet pour me jeter à l'eau ! J'espère ne pas trop plomber le sujet...

    Alors voila... humm… comme l'a dit fort pertinemment un intervenant, imaginer déflorer les arcanes subtiles de la pensée à la seule étude de la matière cérébrale s'appelle du Réductionnisme. Même si cette approche peut donner des résultats (en thermodynamique notamment), il me semble illusoire (en l’état des connaissances) qu’on puisse y trouver l’esprit qui appartiendrait au domaine « supérieur », selon la théorie de l’Emergence.

    Alors certes on peut étudier les zones néocorticales et connaître mon humeur ou influencer mon comportement (voir le cas de Philéas Gage), mais je doute qu’en disséquant jusqu’à l’atome mon cerveau on puisse réellement savoir ce que je pense. Surface et profondeur, support biologique et émergence d’une nouvelle qualité non-localisable, ne peut-on retrouver dans cet (excellent) sujet la vieille guerre entre Paradigme des Lumières et nouvelle approche post-moderne ?

    L’approche empirique/matérialiste/mécaniste qui évoque cette possibilité de tout connaître à partir du support matériel ôte de facto toute réalité aux sciences de l’interprétation qui nécessitent une interaction avec le sujet pour atteindre cette profondeur qui est introuvable sinon. C’est comme imaginer soigner toutes les pathologies mentales en étudiant le cerveau et en donnant des médicaments ou en opérant. Où placer les approches interprétatives ? Les analyses et thérapies ne seraient-elles donc qu’une invention illusoire dont on peut se passer ?

    Mais je ne veux pas trop m’éloigner du sujet du topic :

    Je pose donc la question : parmi toutes les découvertes réalisées par la science ces dernières années , une définition biologique de la pensée a -t- elle pu être déterminée?

    Certes je ne suis pas au courant de tout ce qui se passe, loin de là, mais il me semble que la tradition mécaniste des Lumières n’est plus inévitable aux nouvelles approches. Pour autant que je saches, non, et si une telle définition existe je pense qu’elle est le fait de certains domaines mais je ne crois pas qu’on puisse la généraliser à l’ensemble du domaine scientifique.

    Ensuite, et pour rebondir sur l’ensemble de ce qui a été dit dans les pages précédentes, il me semble qu’il existe bel et bien un corrélat entre le développement de nos capacités cognitives et la croissance du cerveau, reptilien, mammiférien (je crois que ça s’écrit ainsi) et néocortical. C’est sans aucun doute lié, mais cela ne signifie pas non plus que tout est réductible à la simple somme des composants… de la même manière qu’on ne pourra jamais deviner toutes les propriétés d’une molécule à la simple étude de ses composants atomiques car on élude les propriétés émergentes qui donneront à la dite molécule des qualités supérieures aux simples atomes constitutifs.

    Si on éclate mon corps à un niveau atomique, l’étude de tous les atomes ne pourra jamais donner la moindre idée de la complexité de leur interaction, et si l’on éclate mon corps à un niveau moléculaire, on pourra découvrir quelques qualités supérieures mais qui ne permettront certes pas non plus deviner toute ma complexité. Suivant ce raisonnement, qui ne me semble pas pouvoir être remis en cause, on peut extrapoler jusqu’à notre cerveau actuel et comprendre qu’il possède lui aussi des propriétés transcendantes. Ce sont d’ailleurs ces propriétés transcendantes qui permettront l’évolution vers un degré de complexité supérieur.


    Bon, je conçois que je parle selon ma propre subjectivité et en l’état des connaissances actuelles, peut-être le futur nous apprendra que l’on ne posait pas les bonnes questions ou donnera accès à de nouveaux savoirs qui me donneront tort ? Wait and see…

    Sinon, je m’excuse de la longueur du message, j’espère que ce n’est pas trop rebutant. Et j’en profite pour féliciter les initiateurs de ce superbe site que je viens de découvrir.

    Ciao

  6. #36
    dugogh Guest

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    (..C’est sans aucun doute lié, mais cela ne signifie pas non plus que tout est réductible à la simple somme des composants… de la même manière qu’on ne pourra jamais deviner toutes les propriétés d’une molécule à la simple étude de ses composants atomiques car on élude les propriétés émergentes qui donneront à la dite molécule des qualités supérieures aux simples atomes constitutifs.)

    Si on éclate mon corps à un niveau atomique, l’étude de tous les atomes ne pourra jamais donner la moindre idée de la complexité de leur interaction, et si l’on éclate mon corps à un niveau moléculaire, on pourra découvrir quelques qualités supérieures mais qui ne permettront certes pas non plus deviner toute ma complexité.
    Suivant ce raisonnement, si je passe ton corps au mixer, je ne peux rien comprendre sur l'anatomie plastique. C'est vrai parce-que c'est faux.
    Je veux dire que je ne vois nulle part une affirmation qu'une cervelle est autant de g de l'eau et autant de g du charbon avec un peu de ce potassium et d'autres éléments.
    Dernière modification par dugogh 25/08/2005 à 23h00

  7. #37
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    August 2004
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    Citation Posté par dugogh
    Pourquoi une demi-mesure? Le dieu est un chat.
    Les chats sont les cons, donc ils pensent...
    Quoi dire des primates qui sont plus près de nous?
    .
    Pourquoi un demi dieu? tout simplement parce que le chat est trop voyant et que je peux croire vraiment qu'à un dieu caché ou impersonnel. Le chat est par trop individualiste mais je suis assez d'accord pour voir à travers lui la patte d'une puissance supérieure.

    Le cerveau humain est déja pas si mal; pourquoi toujours le dénigrer? Si on prenait un analogie mécanique ( métaphore? ) le cerveau humain est une ferrari, à la rigueur une aston martin, mais ce qui importe est le conducteur et parfois la passagère (er).

    Juste une petite disgression, la structure de l'oeil pose pas mal de problème à la théorie de l'évolution. M'enfin pour le moment la science n'a rien de mieux à proposer alors on s'en contentera n'est ce pas?

    cordialement

  8. #38
    Pr GroKrouk Guest

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    La pensée de Descartes ne porte pas sur l'être mais sur la connaissance en elle-même. D'où la captation délibérément mécaniste du discours de Descartes. Voir Heidegger (Concepts fondamentaux de la Philosophie Antique) et Deleuze (Vincennes 1983).
    Sur le fonds, en déclinant du niveau biologique vers le physique et se demander enfin s'il y a quelque chose plutôt que rien.
    L'unité n'est pas forcément atteinte par la pensée.
    Ce que pensent les animaux (pour Descartes, ce sont des machines), il faut éviter à notre tour de considérer qu'ils n'ont pas d'être. Et Se disPenser de considérer "je pense" quand, oui, un animal atteint une certaine perfection naturelle, et que la pensée lui paraît une voie ridicule (donc il pense), surtout quand il nous voit déconner.
    Du point de vue biologique, (je pense à Minette mon chat), nous présentons une infériorité que la pensée rapporte quelquefois à notre jugement, soit dans les moments où j'admire l'animal agir, soit quand je le surprends à me considèrer dans ma maladresse ou mes agissements "sociaux", ceux qui n'ont pas plus de sens à mes propres yeux qu'aux siens. Ils nous adorent autant qu'ils nous plaignent.
    Citation Posté par cherry moon
    Bonjour à tous , puisque l' Univers ainsi que les êtres vivants et la matière qui le composent obéissent à des lois physiques , mécaniques , chimiques , biolgiques et encore génétique , il paraît vraisemblable qu' il existe une définition biologique de la pensée.La pensée humaine ne correspondrait en fait qu' à un simple phénomène neurologique , de telle sorte que l' homme ne contrôle pas réellement sa pensée.Il serait même logique dans ce sens de considérer que c' est la pensée qui contrôle l' homme et non l' inverse.

    Pour qu' une telle thèse soit vérifiée , il est indispensable d' admettre que la pensée admet une explication scientifique , biologique , chimique , neurologique ou autre.Il me semblait avoir trouvé une définition biologique de la pensée dans un ouvrage ou sur internet il y a quelques mois mais je ne parviens pas à la retrouver.

    Je pose donc la question : parmi toutes les découvertes réalisées par la science ces dernières années , une définition biologique de la pensée a -t- elle pu être déterminée?

    Peut-on enfin avoir la preuve qu' il est préférable de parler de grandes pensées plutôt que de grands penseurs?Bref peut-on prouver que l' homme ne doit son statut de supériorité intellectuelle qu' à de simples réactions qui se déroulent à l' intérieur de son organisme , dont il ne se trouve même pas maître?
    La pensée humaine n' est-elle qu' un simple phénomène naturel?

    Et donc , de ce fait, Descartes avec sa théorie du "Je pense , donc je suis" n' a -t- il pas couché par écrit une grave erreur de pensée?

    Car si l' homme n' est pas maître de sa pensée , alors de toute évidence il n' existe aucun rapport entre la notion d' être et la notion de penser.D' ailleurs , les animaux qui ne se posent pas ce genre de questions n' en existent pas moins pour autant....

  9. #39
    Pr GroKrouk Guest

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    On a... des "bienfaits", on a... "la supériorité"... On n'a plus besoin de rien : on est prélevé.
    Citation Posté par Amkidor
    En quoi la pensée est-elle un bienfait ?
    Le fait de la considérer comme signe de supériorité n'empêche t-il pas justement la définition de sa véritable nature ?

  10. #40
    Olivier66 Guest

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    Bonjour à vous,

    Dugogh, j'ai un peu de mal à bien saisir ce que tu veux dire... signifies-tu que tu n'as jamais vu une définition du cerveau telle que : tant de pourcentage de carbone, tant de hydrogène, tant de ...

    Pourtant c'est parfaitement faisable, il me semble que l'on a déjà fait la liste des éléments chimiques constitutifs du corps humain.
    Mais je n'ai peut-être pas été clair, pour prendre une image plus aisée, il suffit de regarder le tableau de classification périodique des éléments : on y trouve les informations strictement relatives à ces éléments. Si toutes les combinaisons possibles entre ces éléments n'engendraient pas de phénomènes émergents, alors l'Univers ne possèderait pas la complexité que l'on lui connait.

    Par exemple, le carbone seul ou combiné a d'autres éléments donne : le diamant, la mine de crayon, le charbon, et il a la base de la chmie du vivant telle qu'on la connait.



    A françois2 :

    Juste une petite disgression, la structure de l'oeil pose pas mal de problème à la théorie de l'évolution. M'enfin pour le moment la science n'a rien de mieux à proposer alors on s'en contentera n'est ce pas?

    Il me semble que l'oeil est considéré comme un outil de prédation qui a marqué un tournant dans l'évolution des espèces. Son apparition a bouleversé les évolutions ultérieures et les adaptations : usage de la couleur par les animaux (couleurs vives = danger par exemple), stratégie du camouflage, vue à 360 degré,...
    Est-ce là où tu voulais en venir ?

    Ciao

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