+ Répondre à la discussion
Page 2 sur 2
PremièrePremière 1 2
Affichage des résultats 11 à 13 sur 13

Discussion: L'action, l'être et la valeur.

  1. #11
    Date d'inscription
    August 2004
    Localisation
    est
    Messages
    1 073

    Par défaut

    Citation Posté par Scop
    'soir François!

    je dirai même plus!

    Je pense que la raison a un vrai droit de regard sur la Foi. Ce serait même comme une sorte de continuité. Si la Foi est irrationnelle elle ne peut être humaine. Sinon c'est de la superstition.

    Sc' hop!
    salut scop

    c'est pas aussi simple. L'homme n'est pas que raisonnable. Ainsi un certain degré d'irrationnalité est au fond de chaque homme.
    Je soutiends que l'on accorde à la raison trop de pouvoir vis à vis de la connaissance. La foi n'est pas du même ordre que les a priori.

    je suis d'accord avec toi les a priori nécessite une certaine logique, mais cette logique est humaine donc sujette à caution.

    pas simple la raison, elle entraine le doute. La foi va au dela du doute; mais la raison veille malgré tout, compliqué, compliqué, compliqué,....

    impossible de trancher qui a raison: Montaigne ou Pascal? les deux O' mon capitaine!

    une petite préférence pour Montaigne pour ma part (je n'ai peut être pas transformé correctement les essais). Je le prèfère parce qu'il accorde , par humilité, une porte de sortie vers le bonheur terrestre.

    cordialement
    Dernière modification par francois2 03/07/2005 à 11h24

  2. #12
    Dubreuil Guest

    Par défaut être et valeur

    J'ai lu dans les méditations cyniques de compte sponville une interprétation radicalement différente de spinoza. Avec une distinction entre la saisie du vrai, de l'essence des choses, et les valeurs liées au passion. Or la saisie du vrai, suppose un amour du vrai, qui n'a rien d'objectif, qui n'est pas dans l'essence de l'homme, qu'il faut se donner.
    Voilà ce dont je me souviens de mémoire.


    A noter aussi, tjs chez compte sponville, que les sophistes et les cyniques ont des positionnement radicalement différentes d'aristote et par certains points proches des modernes.
    Les sophistes nie toute essence et par là meme toute valeur valant de façon intrinsèque.
    Les cyniques (diogène) ne croit qu'aux valeurs qu'ils découvrent, un peu comme Nietzsche et se moquent de la factualité et des valeurs conventionnelles


    Kant est spécial en ce qu'il sépare la connaissance du vrai de la connaissance du bien, sans pour autant nier l'existence d'un bien (alors que hume lui et les cognitivistes moraux et en un sens compte sponville diraient que si on peut connaitre le vrai, on ne peut rien dire des valeurs, on ne peut que se battre pour elle)

  3. #13
    dugogh Guest

    Par défaut compte sponville

    "Nous sommes confrontés à deux tentations. La première est celle de l'universalisme dogmatique, qui voudrait imposer au nom d'une vérité, par définition universelle, un certain nombre de valeurs à l'ensemble de la planète. Cela s'est traduit notamment par le colonialisme occidental. Le deuxième danger réside, à l'opposé, dans le particularisme absolu qui voudrait que les peuples, avec leurs cultures propres, soient incapables de communiquer entre eux, de partager certaines valeurs, voire de cohabiter.

    Je crois que nous devons rechercher un équilibre entre ces deux dimensions, qui correspondent chacune à un besoin. La dimension universelle est celle de la raison qui, à mes yeux, est la même en France, aux Etats-Unis, en Chine ou au Maroc. C'est pourquoi les sciences sont les mêmes dans ces différents pays. Et s'il est vrai que chaque civilisation a ses valeurs, je pense qu'il existe une convergence autour des grandes valeurs de l'humanité. Ce qui fait un homme moralement estimable, en France, au Japon ou en Egypte est pour l'essentiel la même chose."

    En simplifiant encore un peu je dirais qu'il dit que la morale est partout en gros la mème, parce-que 2+2=4

    Un peu plus loin dans le mème interwiew la morale change, dans le cadre de la mème culture, suite d'une expérience du mal et de l'horreur:

    "Les Anciens travaillaient sur l'idée du Bien. Beaucoup rêvaient à la société idéale, à l'homme idéal. Nous, qui venons après le nazisme et le stalinisme, sommes plutôt confrontés à l'expérience du mal et de l'horreur. Si bien que la nouveauté de notre époque réside dans notre approche de la morale."

    Compte Sponville dans Label France

    La morale des Inuhits est-elle la mème comme celle à Nagassaki car ci ou là ça fait toujours quatre, ou bien suite d'une expérience divergeante du mal et de l'horreur l'homme vertueux sera un peu différent?
    Et les femmes?
    Dernière modification par dugogh 20/07/2005 à 21h10

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts