J'ai lu dans les méditations cyniques de compte sponville une interprétation radicalement différente de spinoza. Avec une distinction entre la saisie du vrai, de l'essence des choses, et les valeurs liées au passion. Or la saisie du vrai, suppose un amour du vrai, qui n'a rien d'objectif, qui n'est pas dans l'essence de l'homme, qu'il faut se donner.
Voilà ce dont je me souviens de mémoire.
A noter aussi, tjs chez compte sponville, que les sophistes et les cyniques ont des positionnement radicalement différentes d'aristote et par certains points proches des modernes.
Les sophistes nie toute essence et par là meme toute valeur valant de façon intrinsèque.
Les cyniques (diogène) ne croit qu'aux valeurs qu'ils découvrent, un peu comme Nietzsche et se moquent de la factualité et des valeurs conventionnelles
Kant est spécial en ce qu'il sépare la connaissance du vrai de la connaissance du bien, sans pour autant nier l'existence d'un bien (alors que hume lui et les cognitivistes moraux et en un sens compte sponville diraient que si on peut connaitre le vrai, on ne peut rien dire des valeurs, on ne peut que se battre pour elle)