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Discussion: thème de la justice et Diderot

  1. #1
    marion.prepahec Guest

    Question thème de la justice et Diderot

    Bonjour,

    Notre prof de CG nous a conseillé -entre autres- de lire, pour préparer le thème de l'an prochain, la Lettre sur les aveugles de Diderot. Après l'avoir lu, je n'arrive pas à voir en quoi cette lettre est "exploitable" dans le cadre du thème de la justice. Pourriez vous s'il vous plaît m'éclairer sur ce rapport entre la lettre sur les aveugles et la justice?

    Merci d'avance.

  2. #2
    florence1 Guest

    Par défaut

    regarde cette page http://forum.philagora.net/showthrea...threadid=11325


    La justice suppose une certaine égalité.

    J'ai trouvé ce passage sur internet:
    Les conséquences de cette différence sur le plan de la perception vont s’avérer fondamentales sur le plan moral et métaphysique, thème qui est peut-être le véritable sujet de la Lettre. En ce qui concerne la morale tout d’abord, l’aveugle du Puiseaux se dit devant le représentant du pouvoir comme devant son semblable, comme si le fait de ne pas le voir le libérait de l’emprise psychologique dans laquelle il tient d’habitude tout un chacun ; Diderot veut montrer que, paradoxalement, la vue emprisonne le voyant dans un rapport à autrui problématique, le met dans une position de soumission vis-à-vis de l’autorité, alors qu’un tel rapport n’existe pas dans les conditions de la cécité. Par ailleurs, du fait de l’expérience de l’obscurité où il est tenu, l’aveugle ne craint pas la prison, et si quittant la vie nous quittons un spectacle, il quitte un cachot, et a moins de regret à mourir ; cet élément sera prépondérant pour l’analyse de la prétendue preuve de l’existence de Dieu, que serait la beauté de la création.Sur les vices et les vertus ses conceptions sont encore bien différentes des nôtres : il déteste le vol, parce qu’on le peut aisément voler, et parce qu’en volant lui-même il se trahit facilement, quoiqu’il sache se cacher. La pudeur n’est rien pour lui. Seul le temps qu’il fait justifie pour lui la vêture, et il ne saisit pas pourquoi on cache une partie du corps plutôt qu’une autre, ni pourquoi précisément celles dont l’usage quotidien voudrait qu’elles restent libres Diogène, remarque Diderot, ne serait pas pour lui un philosophe.

    http://www.ac-reunion.fr/pedagogie/philo/Diderot.php

    Dernière modification par florence1 01/07/2005 à 20h04

  3. #3
    jacotte Guest

    Wink

    S'il n'y a point de liberté, il n'y a point d'action qui mérite la louange ou le blâme ... rien dont il faille récompenser ou châtier.
    Mais quoique l'homme bien ou malfaisant ne soit pas libre, l'homme n'en est pas moins un être qu'on modifie; c'est par cette raison qu'il faut détruire le malfaisant sur une place publique.


    Cet extrait de la Lettre à Paul Landois du 27 Juin 1756 peut t'aider à trouver le lien.

    Florence1 t'oriente vers une inégalité entre le voyant et l'aveugle, et moi, vers une absence de liberté et de responsabilité chez des hommes absolument déterminés par une série de processus antécédents.
    A voir comment l'absence de la vue peut changer non seulement la morale d'un aveugle mais encore sa métaphysique puisqu'il ne voit pas les beautés de la création .

    Jacotte
    Dernière modification par jacotte 01/07/2005 à 20h11

  4. #4
    marion.prepahec Guest

    Par défaut

    Merci beaucoup pour votre aide, qui m'a été très utile !
    marion.

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