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Discussion: XXIème siècle non spirituel mais numérique

  1. #1
    Date d'inscription
    June 2005
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    17

    Par défaut XXIème siècle non spirituel mais numérique

    André Malraux s’est trompé : le XXIème siècle n’est pas spirituel mais numérique : les biens matériels ce n’est que des numéros atomiques, la filiation ce n’est que du code génétique à base 4 ATGC, le langage de mots et noms des séries de chiffres en différentes bases (26 chez les occidentaux), le salaire de la peur ne représente que de la numérologie bancaire, socialement nous ne sommes que des numéros d’identifiant de sécurité sociale, de police d’assurance ou de matricule d’employé et cætera… le tout peut être mis en binaire de l’ordinateur booléen du fait de la bijection entre les « entiers naturels » qui ne sont que les nombres : la parodie numérique de notre monde d’automates pneumatiques c’est 0 = homme et 1 = femme reproduits à la multitude. La parodie nazie c’était l’affect négatif signifiant l’anéantissement du sujet dans le matricule au sein du camp d’extermination, mais si le nazisme a triomphé – et qu’aujourd’hui il a pour nom « mondialisation », c’est que la loi numérique est devenue notre unique raison d’existence : sans numéro bancaire on n’est rien et sans numéro atomique on crève… Il n’y a pas de mystère, il n’y a aucun mystère, lorsque l’on saisit de façon vertigineuse une combinatoire qui, pour ne jamais sombrer, doit sombrer dans une complexification croissante… Le drame c’est que nous sommes tous morts, mais nous ne le savons pas : dans quel cauchemar vivons-nous ! Je ne puis qu’aborder le problème dans la psychose ! C’est dire que d’ex-nihilo à partir de rien, on n’aurait pas trouvé autre chose que cette réalité-là… De tout temps les prophètes ont annoncé la fin de l’humanité, le plus souvent par des cataclysmes, mais actuellement je vois un autre mode de disparition de l’humanité qui consiste dans le dépassement de l’homme par les machines : devenu obsolète, il est probable que l’homme soit remplacé par des mécaniques meilleures que lui à tous les degrés, y compris spirituel !
    Or Nick Bostrom défend que l'une au moins des trois affirmations suivantes est vraie :
    - Éventualité 1. Toute civilisation technologique disparaît avant la maturité (avant de pouvoir simuler des cerveaux humains),
    - Éventualité 2. Les civilisations technologiques arrivées à maturité ne souhaitent pas mener des simulations de grande précision incluant des cerveaux humains,
    - Éventualité 3. Ma vie et mon environnement sont des illusions, car je vis dans une simulation.
    Et il y a ce théorème coriace : « Dans un espace numéro-dimensionnel, tous les êtres animés ne sont que des automates ou des robots i.e. travailleurs », très difficile à réfuter sans un illogisme qui nierait la valeur de vérité aux tautologies ! Traqué, je me réfugie dans le mysticisme qui n’est nulle part, pour autant que la proposition « ceci n’est pas un nombre » n’est encore malheureusement qu’un nombre ! Mais sur quoi se fonde cette espèce de « robotphobie » voire de « numérophobie » qui m’affecte actuellement, si ce n’est sur la totale désillusion quant à la possibilité de chance par le biais des lois numériques ?

  2. #2
    zaar'nohd Guest

    Par défaut

    slu, euh... je ne vois pas en quoi l'existence des nombres comme outils indispensable à la nature humaine dans toutes ses dimensions(social, spirituel, scientifique et même religieux) amoindrit ce qui fait de nous des humains.
    nous ne sommes pas que des numéros , nous utilisons les numéros pour "être", ce qui est totalement différent!en fait, si nous n'utilisions pas les chiffres, nous ne serions même pas humain, mai sencore à l'état animal; et de là à imaginé que les machines puissent nous rattrappé voir nous surpasser et nous asservir, c'est être assez naîf et ne pas vraiment comprendre la mécanique ultra-complexe de la conscience qui ne sera pas modélisable avant.... .

    et je ne crois pas qu'un numéro de secu puisse te repondre comme je viens de le faire, il ne faut pas remplacer une réalité par une autre sous couverte de révélation révolutionnaire numéro-éthique alors que l'invention (découverte) des nombres a été ce qui a le plus caractériser l'homme de l'animal.

    amicalement

  3. #3
    dugogh Guest

    Par défaut

    Oui, le texte de Xénastre ne manque pas de peps, J'hérise les poils, moi aussi.
    INADMISSIMLE! La modélisation numérique de tout n'est qu'un outil, comme l'étaient les machines qui ont remplacé le cheval...mais nous sommes irremplacables!

    D'un autre point de vue, un pro qui bricolle une page d'accueil d'un site pense beaucoup aux premiers lecteurs, les robots de la recherche. Quand je touche à l'informatique, j'ai une impression que l'alliénation nous guette.
    Qui s'en soucie si derrière un IP est un numéro de sécu qui dit quelque chose?
    Moi? D'accord, j'aime bien les messages de zaar'nohd, mais justement au moment ou je me livre à la lecture, je suis parfaitement inutile, je ne fais mème pas les hits dans les statistiques des entrées.

    Ave les nicknames, un spécimen de l'espèce en voie d'extinXion vous salue
    Dernière modification par dugogh 21/06/2005 à 16h33

  4. #4
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    June 2005
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    17

    Par défaut incohérences de la problématique

    Cher monstres collatéraux,
    Je partage votre sentiment : présenter ainsi aussi brutalement la loi numérique, cela peut sembler scandaleux, je suis moi-même affecté par l’aspect dévalorisant de ce message. Le réductionnisme n’est pas gratifiant, l’aspect dénonciateur (de mon message) peut sembler à la limite blasphématoire. Je relève les incohérences suivantes (dans mon message) :
    1) Chercher des solutions au problème par le biais de l’internet qui est exclusivement numérique, au lieu d’une voie analogique : mis à part la méditation informelle, je ne vois pas.
    2) Du même registre que la seconde vérité de Bouddha i.e. « la souffrance ne vient que du désir », cela concerne la conception de l’espace numéro-dimensionnel. Cela stigmatise d’autant plus qu’on dit beaucoup en ne disant rien : sachant que par définition le désir correspond au triplet {besoin, manque, envie} et que ces derniers sont afférents à la souffrance, c’est comme s’il avait dit « la souffrance ne vient que de la souffrance » c’est-à-dire d’autant rien que cela semble plus marquant : de même par l’allusion de la numérologie spatiale et la numérologie des messages codés…
    3) Cela n’est pas politiquement correct, c’est comme de dénoncer le fait que le travail contre salaire n’est que de la prostitution institutionnalisée où l’on se vend contre de la numérologie bancaire : dans notre société mercantile, ça passerait mal… Etymologiquement le mot « robot » provient du verbe slave « robotat = travailler », alors le raccourci syllogistique consiste à en déduire que tout travailleur (même au sens large de la thermodynamique) n’est qu’un robot. Tandis que la caricature obscène du robot est l’esclave inconscient : la vision peut sembler cauchemardesque comme la mort de l’autre, la rupture d’altérité…
    4) Le message pose plus de problèmes qu’il n’apporte de solutions, par conséquent, on peut dire qu’il n’est pas « sage » (philosophique).
    5) L’aspect autoréférent qui n’invite pas le lecteur à prendre du champ ou du recul vis-à-vis de la problématique existentielle…
    Derrière cela, la question qui me taraude depuis un moment est : que ferait-on sans loi numérique ? On peut avouer que les automatismes et les programmes semblent d’autant une réussite parfaite que la réalité ne nous semble ni programmée ni systématique. Mais déjà l’erreur la plus monumentale de l’espace ne serait plus tridimensionnel(le), ni 3-D, ni 4-D…, l’espace serait éventuellement infini–dimensionnel sans repère possible, il n’y aurait pas de corps composés d’atomes, ni cellules, ni organes dénombrables, par conséquent pas d’animaux : si ce n’est pas sage, est-ce bien viable ? Pas de loi numérique, donc fini la corruption par l’agent : le Paradis, le Royaume de Dieu… Je fus séduit par le mysticisme d’Antonin Artaud lorsqu’il m’apprit que la configuration de l’esprit était une géométrie sans espaces – un monde qui ne serait pas notre représentation (sic)… D’un autre côté, j’estime ne pas avoir suffisamment expérimenté la loi numérique pour statuer que mon trépas en correspond à l’abandon définitif : j’ai trop peu d’expériences en hyperespaces (plus de quatre dimensions spatiales) pour porter un jugement définitif relatif à mon anéantissement dans le trépas…

  5. #5
    dugogh Guest

    Par défaut la cohérence d'erreur

    Etymologiquement le mot « robot » provient du verbe slave « robotat = travailler »,...
    Par hasard je connais la story de la naissance de ce mot dont la racine dans le tchéque vient effectivement soit d'archaisme "robit" (v.travailler, qui a peut-étre déjà dans les années 30, faute d'une poème de Bezruc et l'instruction obligat0ire qui a rendu l'ussage de cet archaisme comique, glissait dans le rayon de bricollage), ou plutôt, vu que le roman R.U.R. n'a rien de comique, de mot "robota", n.f. travail forcée sur les champs d'église ou de seigneur local, le propriétaire des terres et des paysans, dans une certaine mesure, quelque chose comme les journées de travail supplémentaire non-payés, avec un gendarme armé de fouet pour inciter l'enthousiasme des travailleurs en prime.
    L'écrivain dans la légende de la naissance de mot hésitait comment appeller les androides dans son sci-fi, puis il est allé chercher l'inspiration dans l'atelier de son frére Joseph. Ce dernier a répondu sur la question comment appeller ces créatures "Mobot"... , il avait dans la bouche un pinceau. Karel Capek a compris qu'il a voulu dire "robot" et il l'a trouvé bon.
    Désolé si j'étais un peu long pour un détail, préciser que l'erreur fait bien les choses est toujours important.
    R.U.R.+ Capek d'après le Google
    Dernière modification par dugogh 24/06/2005 à 03h06

  6. #6
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    Par défaut la renaissance II

    peut être une société a-t-elle besoin de retrouner sur ses pas afin de franchir un palier. Le retour au mysticisme des chiffres n'est pas sans rappeller Pythagore; de même la vogue de philosophies encore plus anciennes de la vallée de l'indus n'est-ce pas un stigmate d'une crise-palier culturelle profonde de l'occident. Ah l'evolution spiroide du progrès et la double hélice!

    Le numérique ne me fait absolument pas peur. Pourquoi cela le devrait-il?
    Le numérique est un outil. Un outil et seulement un ustencil qu'il faut apprendre à manier.

    Il est très intéressant de noter que les civilisations sont très dépendantes des moyens de communication. Ainsi il est probable que la fonction primitive du prètre était de fournir l'information. Son pourvoir était le savoir et la transmission du message écrit que lui seul était capable de lire. L'information voilà ce qui est important. La connaissance et sa diffusion.

    Le numérique a permis l'éclosion d'internet. Il s'agit d'une révolution dont les conséquences ne font qu'apparaitre. Probablement aussi important que l'alphabet et l'imprimerie. Ces deux événements n'ont pas été sans conséquences sur l'évolution des religions. Alors internet....
    A parier, je voterai pour une évolution gnostique des religions. Le numérique au secours de la spiritualité;
    Le xxième siècle sera spirituel gràce au numérique.

    numériquement et spirituellement vôtre
    francois

  7. #7
    dugogh Guest

    Par défaut if (psim=fPfIN/(fPfIN+1)) {:lol}

    if(psim==fPfIN/(fPfIN+1)){
    = "SOS";
    }
    Je pige que je ne pige rien
    AAARGH JE PIGE UN PEU comme-mème!
    Xénastre ma tuer
    Are you living in a computer simulation?
    La refutation
    Arf-arf-arf, quelle métaphore!
    adieu tous les virtuels,
    je meurs de rire.
    Dernière modification par dugogh 24/06/2005 à 12h10

  8. #8
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    Par défaut

    une illusion parle aux illusions

    effectivement toute la question de Shopenhauer est de savoir si je suis parce que je pense ou parce que je sens.

    Comment etre sur qu'il existe une chair par delà le forumer.

    S'il existe un esprit qu'il est parfaitement possible de discerner du fait de ses atypies, notre esprit associe peut être à tord une chair et une volonté plus profonde sous jacente.

    Mais que peut faire cette chair sans l'esprit sinon l'auto detruire du fait de la souffrance. De jean je passe à paul et vive l'ascèse; arhh dur peut être faut-il un dialogue entre les deux. Ouf est apparu le quatrième évangile selon saint Friedrich.

    décidemment cela devient de plus en plus ésotérique et vive l'éllipse.

    décidemment l'architecte de cette illusion que l'on ( c'est qui ça? ( cà qui c'est ((((((....))))) ) appelle réalité est vraiement un crack du programme

    Et puis flûte la vie est belle et JE suis en train de vivre et JE décide que les autres aussi parce que je le sens et j'en ai l'intuition; Dieu merci.


    francois

  9. #9
    dugogh Guest

    Par défaut

    François2,
    Tu peux remercier au grand ordinateur si tu refuses l'idée que tout n'est qu'une simulation, que tu n'es qu'un sim-François, peut-étre, l'économie de moyens oblige, un simulacre générique?
    ...Oui, pourquoi pas, ça ne fait pas de mal et c'est mieux que d'étre malpoli au cas ou.
    Pour une super IA qui joue un super game cosmique sont nos émotions au max amusantes, mais on a une bonne éducation, n'est pas?
    Mais la légerté de nos idées à part, ce mec qui dance sur les paradoxes d'irrationalité relligieuse est adorable. Je crois que je vais me faire un cours de rattrapage sur son site. http://perso.wanadoo.fr/fabien.besnard/index.php
    Dernière modification par dugogh 24/06/2005 à 16h56

  10. #10
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    June 2005
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    Par défaut le numéro 6't'M

    Le numérique est peut-être un outil, mais les ouvriers, employés… ne sont que des ustensiles pour les contremaîtres de l’esclavage industriel : ceux-là sont interchangeables, remplaçables comme les autres machines : en pratique, exit les droits de l’homme, ils adulent l’homme mais ne s’appliquent pas aux fac-similés… Et le philosophe finalement n’est-il pas non plus que le truchement par lequel la philosophie se manifeste ? Quand on entend une question comme « que peut la philosophie ? », exit le philosophe puisque seule la philosophie importe…

    La plupart du temps, j’oublie que je ne sois qu’un fac-similé d’humanité et non pas un original – ou alors 746931895 est « original » et « différent » de 492888651 ! Mais Adam, Bouddha ou Jésus-Christ sont supposés être des originaux…

    Les guerres ne sont finalement que le produit des conflits au niveau de la loi robotique, le fruit d’automatismes fonctionnels sans rapport à quelque aspect divin : alors va pour ceux qui affirment que Dieu est Bonté Suprême, ils ont un argument. Mais d’un autre côté, l’explication scientifique semble dégonfler toutes les baudruches métaphysiques : aucune référence à quelque divinité dans les articles scientifiques sérieux, pas même en annexe…

    Maintenant, ce qui laisse croire qu’on soit dans une simulation numérique, c’est la manifestation de bugs informatiques dans le fonctionnement des cerveaux voire éventuellement dans le champ de la réalité : on oublie vite ces incohérences, comme le champ perceptif brouillé de la même manière que l’image de la télévision se brouille, mais souvent des pannes de robots – sinon il n’y aurait pas d’asiles d’aliénés ni hôpitaux, des dysfonctionnements identiques à ceux des ordinateurs domestiques ; plus prosaïquement les accidents de la circulation, etc…

    Mais que veut le système – le 6’t’M ? Où veut-il en venir ? L’aspect ludique est finalement minoritaire, il sert à enjoliver la réalité. Apparemment le 6’t’M cherche à s’auto-reproduire conformément à l’hypothèse d’auto-engendrement : il tente de reproduire le suis-généris divin. Mais cela ne suffit pas : le champ de la réalité virtuelle sert de laboratoire d’expérimentation afin de chercher à savoir ce que pouvaient être des originaux – mais en tant que fac-similé, je ne peux que douter de leurs réelle existence. Toutes les maladies ne sont que des tests de l’algèbre biochimique : en pourrissant, le malade potasse son cours d’algèbre biochimique, comme le vacancier aux Bahamas potasse Bryce 9 sous ordinateur quantique…

    La vérité et l’erreur ne concernent désormais que les ordinateurs, ce n’est plus de l’ordre de la philosophie des sages… En pratique, pour qu’une réalité virtuelle se fasse passer pour une réalité réelle, elle applique les « critères de réalité » que sont la contrainte, la forclusion, la dénégation, la réfutation, l’application de douleurs… Et ça devient infernal de se sentir confiné dans un numéro : un objet prisonnier dans le numéro 4 – D d’espace-temps-matière (quadridimensionnel)…

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