Chère lilasPosté par lilas
vraiment tu me pousses aux fonds de mes retranchements. Je te donne ma vision des choses.
la foi pour moi n'a pas de religion. On croit en un absolu ou non. Les différences entre les religions correspondent à une conception de l'humanité mais surtout des relations entre les hommes. Ainsi toute religion débouche sur un code moral. Il me semble intéressant de comprendre le pourquoi et le comment. Ainsi la morale judéo chrétienne, après l'avoir combattue, je me rends compte qu'elle est très "belle" et me semble être celle qui est le plus adaptée à ma conception de la société idéale. C'est à dire une société conflictuelle mais pas de trop, une société faisant diminuer les conflits à fur et à mesure de l'augmentation de la conscience des sociétaires. Une société évoluant vers la stabilité ( une vallée de la topologie de Poincaré ). Le principe de base de cette morale est le reversement de la primauté de moi sur l'autre. On aime l'autre pour s'aimer soi et non l'inverse comme certaines méthodes thérapeutiques peuvent le préconiser actuellement. Mais tu remarqueras que pendant la prime enfance les parents donnent d'abord leur amour à l'enfant. Il faut donc renverser cette tendance et donc savoir dire non. L'amour des parents doit parfois être sévère. L'amour chrétien n'est pas si "inconditionnel" que cela, cf Jésuites. C'est toute l'ambiguité de cette morale; c'est la raison pour laquelle les pères de l'èglise ne se sont pas coupé de l'ancien testament. L'amour chrétien est à comprendre. Il s'agit d'un compromis entre moi et l'autre. Seul l'esprit saint permet l'équilibre, c'est la gràce de l'amour véritable qui permet de savoir quand il faut être sévère ou non. Enseigner la morale judéo-chrétienne c'est donner une habitude de réflexion et si on aime vraiment, l'esprit saint permet de trancher en étant certain de faire le bien. L'amour véritable tranche le noeud jorgien sans hésitation; on pourrait même dire que le doute n'existe même pas. Je m'aime en l'aimant; je me fais du bien en faisant le bien de l'autre, le bonheur et le bien être de l'autre fait le mien. L'amour ,que l'on décrit parfois est souvent à mon avis, un amour de soi et non un amour de l'autre. L'amour passion est le début, la suite est fonction de l'intelligence, de la conscience des deux personnes et de leurs volontés respectives de faire durer ou non. A mon avis l'amour véritable est cela: l'amour connivance, complicité, échange. Il s'agit d'un amour plus doux mais plus fort et plus conscient. Cela s'apprend encore faut-il être deux à le vouloir. Chère Lilas pour moi, il existe des vraies et des fausses amours ( La vérité philosophique se sent n'est ce pas, c'est un don venu d'ailleurs, une intuition ).
Chère lilas, entamons la deuxième partie de ton message, si tu le veux bien, se rapportant aux caractères psychologiques différenciants l'homme,de la femme; la femelle du mâle. Ici rien de métaphysique ( quoique?)
Je suis persuadé que la physiologie masculine et féminine ne sont pas en accord naturellement ( évidemment puisqu'ils ont fautés, nous ne sommes plus au paradis) . L'homme est fertile à vie, la femme pour une durée limitée et à une période limitée ( je ne t'apprends rien). Or chaque être humain est poussé par ses gènes à les reproduire avec le plus de probabilités possibles. ( théorie psycho évolutive fin du XXème siècle, en plein développement)
Poussons le raisonnement un peu plus loin.
Comment l'homme peut-il faire pour avoir le plus de chance d'avoir une descendance ( une transmission de ses gènes ). Il ne faut pas s'arréter à la fécondation mais à la descendance véritable; c'est à dire avoir des enfants capables eux aussi de se reproduire et donc de transmettre ses gènes.
Maintenant étudions le cas de la femme: comment va-t-elle faire pour transmettre ses gènes. Moins de temps et moins d'occasions. Ne faudra-t-elle pas qu'elle fasse un petit peu plus attention que le mâle; mieux trier le géniteur n'est ce pas? De même, il ne faut pas s'arreter à la conception mais prévoir la sauvegarde jusqu'à la puberté.
Chère lilas ne crois-tu pas que tous les traits de caractères que tu sembles attribuer à l'homme et la femme peuvent découler de cette théorie néo darwinienne.
AHHHH mais qu'est ce que l'amour?: de l'adn qui veut s'accoupler et se reproduire a vitam éternam et fait ce qu'il faut pour?????
AHHHH la grosse cellule (ovocyte) qui trie et choisit une petite celule élue parmi plein d'autres
AHHHH la femme qui choisit le mâle le plus adapté ( compromis entre les meilleurs gènes possibles et le meilleur potentiel d'etre un père aimant).
AHHHH la vie travaille en nous. On accepte ou non?
Pas vraiment libre la femme et l'homme en définitive. J'en revients toujours à La Béotie. La liberté n'existe que par la connaissance des lois.
L'homme et la femme travaille au début afin de gagner des euro pour élever l'enfant. Mais est-ce le cas dans notre société occidentale? cela me fait encore penser à Pascal. Décidemment celui là, je l'aime bien. On travaille surtout pour se divertir et passer le temps.
Ah les temps modernes de Charlie Chaplin. Du pain et des jeux; des euro et du divertissement. Un peu bête n'est ce pas?
Et si la religion musulmane n'était pas si idiote que cela???? Et si la femme musulmane était plus vivante que la femme occidentale? Bas les masques!
Pas si simple en définitive laquelle des deux est la plus heureuse, celle qui a la meilleure conscience, celle qui est le plus en accord avec la vie?
Chère lilas tu remarqueras qu'à la fin de ce post, je fais ,un poil, l'avocat du diable. Mais il faut bien discutter un peu et faire bondir les féministes.
tendancieusement tien
francois