Une chose intéressante à notifier sur le sujet :
"L'action politique doit-elle être guidée par la connaissance historique ?"
On peut utiliser la connaissance historique pour mener une action politique. En effet, la connaissance historique permet de créer dans une société un consensus, en faisant prendre conscience à une population de leur commune origine. Par l'éducation, et plus particulièrement l'apprentissage de l'histoire, on créer une communauté soudée autour d'un passé commun... C'est ce qu'on essaye de faire avec les cours d'éducation civique aussi, mais aussi par la présentation de la révolution française au collége...etc.
C'est exactement ce que les libéraux doctrinaire tels que François Guizot voulait faire. Grâce à l'éducation, ils voulaient créer un consensus, diffuser une culture de gouvernement, créer une adhésion nationale, pour détourner le peuple de la tentation révolutionnaire. C'est à cette même époque, début 19ème que Jules Michelet crée les Archives nationales destinées à éclairer la société sur son propre passé. C'est vers 1830, moment de la restauration, du compromis, de la MONARCHIE (/) CONSTITUTIONNELLE. Créer le consensus avait donc un intérêt tout particulier : l'ordre dans une relative liberté.
En mettant cela dans sa discertation, on aurait pu défendre une position qui n'apprait pas au premier coup d'oeil sur ce sujet, que l'on aurait pu refurmeler ainsi :
Est ce que la connaissance historique peut avoir une utilité pour l'action politique ?
On montre ici qu'elle permet de créer le consensus et donc de soutenir la politique des libéraux doctrinaires du début de 19ème. Mais on pourrait l'élargir, au-delà du 19ème, puisque aujourd'hui encore l'éducation et particulièrement la connaissance historique peut servir à la politique à créer un consensus et le sentiment d'appartenance à une nation.
Je pense que cela aurait pu créer une partie originale en marge de ce que de nombreux élèves ont pu écrire, mais tout à fait en rapport avec le sujet. Bref une approche originale du sujet (ce que demande les correcteurs).