Je pense que le croyant ne crois justement pas en l'origine humaine des notions de bien, de mal et de moralité
...et donc, si dieu est invention humaine, il peut être caractérisé par l'une ou l'autre de ces notions.Posté par Helloween
Mais si on se place du côté des croyants, comment attribuer à un esprit superieur, des notions inexistantes dans la nature car créées par des hommes dans un contexte exclusivement humain ?
Je pense que le croyant ne crois justement pas en l'origine humaine des notions de bien, de mal et de moralité
C'est justement là que se place l'absurdité de ce qui fait un dogme. A part le prétendre "vérité révélée" (pour s'auto-dispenser de le prouver et prétendre le "justifier" en même temps...), pas de "solution"...Mais si on se place du côté des croyants, comment attribuer à un esprit superieur, des notions inexistantes dans la nature car créées par des hommes dans un contexte exclusivement humain ?
L'être humain définit avec des critères qui lui sont propres les nécéssités de de la survie de son espèce; ces critères ne concernent que lui et qu'il fait l'erreur de vouloir juger la nature (le réel et le vivant) selon ces critères, alors qu'ils lui sont totalement étrangers.
S'il "existait" un dieu qui fonderait et justifierait sa propre "existence" sur la dualité "bien/mal", comment concevoir que l'ensemble de son "oeuvre" n'obéirait pas à ces "lois" conditions sine qua non de "lui-même" ?
Posté par DAVID
N'est-ce pas là un exemple de dogmes?
Scop
Il est possible que la religion permette de ressentir ce que signifie les mots bien , mal, bon.Posté par Adrien..vh
Il est aussi possible que la morale dispensée par les religions ne sert ,en définitive qu'à gérer au mieux possible la société, la communauté des Hommes.
La bible n'est-elle pas une sorte de livre(s) à réflexions sur la nature de l'homme et de ses relations avec la communauté. Une sorte de code éthique ancestral venu d'autrefois.
Le terme bon ( dieu )est pour moi un parti pris favorable dans l'homme.
cordialement
Dernière modification par francois2 07/06/2005 à 17h08
Puéril.Citation:
Posté par DAVID
dieu, c'est l'homme.
L'attitude de l'homme est dictée par sa nature.
La bonté n'existe pas dans la nature.
N'est-ce pas là un exemple de dogmes?
Exemple type de reflexion qui n'en est pas une.
Ce n'est pas une "vérité révélée" prétendue divine; ce n'est qu'un avis.
Faut-il donc mettre à chaque phrase: "je pense que...", "mon avis est..." ou encore "à mon sens..." pour échapper à ce type d'intervention et à sa "profondeur" métaphysique utopique, bien lourdement soulignée par le (des fois qu'on aurait pas saisi la portée de la chose...)
...
Posté par Adrien..vh
Et on ne peut raisonnablement pas le faire changer d'avis...
Car si on y reflechis, il n'y a rien dans la nature qui puisse inspirer une telle reflexion.
merci de me remettre si délicatement dans le droit chemin!Posté par Helloween
Bon je reconnais que la question était un tantinet provoquante; et erronnée, dans la mesure où j'aurais dû parler de postulat, et non de dogme.
Il n'empêche que le postulat interdit ou dispense également de justification.
Remarquez bien que ce n'est que mon avis (même si je n'ai pas marqué "je pense que..."). Libre à vous de le mettre à l'index...
Mais je ne souhaite pas fuir le débat. Et puisque vous proposez une réflexion, pourriez-vous m'expliquer comment vous arrivez à vos conclusions?
Sauf votre respect,
Scop
je ne dois pas bien comprendre cette phrase...Posté par DAVID
Il me semble que l'origine des notions de bien et de mal peut être comprise en dehors d'une création humaine, sans pour autant se baser sur une révélation. L'eau pour la plante est un bien...
Je vous accorde que le niveau moral est propre à l'homme, qui est responsable de ses actes. Aussi y a-t-il une certaine invention du droit positif; c'est évident.
Pourtant je ne trouve pas évident que l'homme soit l'origine de la moralité, comme une invention, comme s'il avait un jour décidé de créer la moralité, arbitrairement.
respectueusement,
Scop
salut scop,
c'est là que tu te trompe il me semble, l'eau n'est pas un "bien" pour la plante , c'est une nécessité, ce qui n'est pas du tout pareil.le terme "bien" que tu emploi est complétement subjectif, comprenant cela la phrase de david est tout à fait sencée.L'eau pour la plante est un bien...
amicalement.