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Discussion: la mort une délivrance??

  1. #1
    no-fear Guest

    Par défaut la mort une délivrance??

    la mort est elle une délivrance ou une tristesse? c'est avant tout une finalité mais est_elle pour autant mauvaise? une vie doit finir par une mort quelle quel soit alors le suicide est il fondamentalement mauvais? je me le demande...

  2. #2
    Augustin Guest

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    la mort comme la vie dépassent nos jugements de valeur et en particulier nos jugements moraux. elles ne se laissent pas enfermer dans une boite ou un concept.

  3. #3
    Adrien..vh Guest

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    Salut

    Je ne pense pas que la mort soit mauvaise en soit, je la crois même nécessaire en ce sens oùla vie n'aurait pas la même saveur si elle n'avait pas de fin (enfin sans avoir de certitude sur le devenir d'une humanité où la mort n'existe pas je crois quand même que je préfererais la situation existante)

    Concernant le suicide je le croit mauvais en ce sens qu'il impose à toute les personnes qu'on aime une culpabilité qu'ils n'ont généralement pas mérité.
    Pour le suicidé la question de bien fondé de la chose est autre et restera à mon avis sans réponse puisque l'on aura jamais de point de comparaison pour affirmer que rester en vie est une bonne ou une mauvaise chose, donc choisir de quitter la vie malgré l'énorme égoisme que ca sous entend n'est qu'un choix subjectif d'une personne qui pense que ne pas être (ou aller voir ce qu'il ya après suivant les croyances) vaut mieux que vivre, et même sans aucun proche le suicide reste égoïste car je crois qu'il ne faut jamais sous-estimer sa capacité à apporter quelque chose aux autres (et d'ailleurs bien souvant à soi par la même occasion)
    Dernière modification par Adrien..vh 03/06/2005 à 23h37

  4. #4
    Bryand Guest

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    Si notre regard dans ce monde ne dépasse pas celui de la mort, notre bonheur demeure fichetrement aléatoire. Dépendamment de nos croyances, la mort n'est qu'une étape transitoire de ce monde "connu" (?) à un monde meilleur (!).
    Je crois que tout est déterminé en fonction de la taille de notre "foi".
    La mort naturelle et le suicide sont deux notions opposées... La mort préméditée n'est pas une réjouissance... Le suicidé croit-il en obtenir en se supprimant?

  5. #5
    Adrien..vh Guest

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    "la mort n'est qu'une étape transitoire de ce monde "connu" (?) à un monde meilleur (!)."

    Le mot meilleur me gène, tout d'abord pareque nul n'et capable de le démontrer et ensuite parcque cela implique de placer la vie au second plan sur l'étendue de notre existence, un peu comme la première partie d'un concert, or si on annonce à la fin de celle ci que la partie principale du concert est annulée (donc si on arrive à la certitude qu'il n'y a rien après la mort) j'ai peur que nombre de personnes se sentent tromper et s'apercoive qu'ils auraient peut-être plus profiter de la vie (ou du moins aurait été moins passif) s'ils n'attendaient pas la partie principale.

    Sinon je crois aussi que le suicidé s'attend à une certaine forme de réjouissance en passant à l'acte, ne serait-ce que la réjouissance de se sentir soulagé du poids de la vie.

  6. #6
    Bryand Guest

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    Citation Posté par Adrien..vh
    "la mort n'est qu'une étape transitoire de ce monde "connu" (?) à un monde meilleur (!)."

    Le mot meilleur me gène, tout d'abord pareque nul n'et capable de le démontrer et ensuite parcque cela implique de placer la vie au second plan ...
    ...
    j'ai peur que nombre de personnes se sentent tromper et s'apercoive qu'ils auraient peut-être plus profiter de la vie (ou du moins aurait été moins passif) s'ils n'attendaient pas la partie principale.

    Sinon je crois aussi que le suicidé s'attend à une certaine forme de réjouissance en passant à l'acte, ne serait-ce que la réjouissance de se sentir soulagé du poids de la vie.
    Alors tu affirmes et reconnaît, si je m'en tiens à ta façon de penser, ce que toi-même tu n'as pas expérimenté: soit que le suicidé est "soulagé" du poids de la vie. Est-il soulagé? Tout est dans la conscience: y a-t-il satisfaction d'accomplir un geste répréhensible: supprimer la vie de quelque façon que ce soit? Non la conscience n'est pas soulagée car elle survit... elle ne peut donc recevoir le bienfait d'avoir réalisé quelque chose de bien. Dieu seul libère et nous avons à nous soumettre aux réalités de la vie... la vie qu'il nous a donnée. Dieu seul peut juger ce geste du suicidé dont nous ne connaissons pas à fond tous les motifs...
    Mais c'est du moins que l'on puisse dire un geste posé par dépit... Le dépit n'amène pas des conséquences heureuses...
    Le suicide n'est donc en aucun temps une solution au bonheur... Le bonheur se cultive dans l'acceptation et l'effort... et l'autre vie (heureuse) est la conséquence d'avoir accompli cette vie-ci et de ne pas la quitter avant le temps... (à développer)...

  7. #7
    Adrien..vh Guest

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    Tout d'abord je n'ai en aucun cas dit que le suicidé serait soulagé j'ai simplement dit que c'est ce qu'il attendait de son geste, fait qu'il le soit réellement ou pas personne ne peut le dire. Et quand au jugement de Dieu il n'a de valeur que pour ceux
    -qui estiment qu'un Dieu existe,
    - qui sont à même de connaître son jugement.
    - qui estiment que ce jugement à une valeur

    Pour ma part je n'ai rien contre l'existence d'un Dieu mais je me garderais bien d'affirmer connaître ses desseins et ses jugements
    Dernière modification par Adrien..vh 04/06/2005 à 16h07

  8. #8
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    mort ou vie? bien ou mal? être ou ne pas être?

    shakespearien non?

    Pourquoi choisir? entre le bien et le mal? entre être et ne pas être.

    Poussons un petit peu la question du choix. Essayons de faire le meilleur choix entre la vie et la mort. Ce choix doit être fait de la façon la plus objective possible. Il me faut analyser de façon impartiale. Il devient donc nécessaire que le sujet que je suis n'intervienne pas, que mon moi meurt, se succide. Alors comment puis je choisir objectivement raisonnablement si je ne prends pas parti. Il me faut donc obéir à des lois générales. Mais existe-il des lois générales?. Ces lois éventuelles doivent-elles être interpréttées?

    Revenons à nos moutons, et à ce forum délicat sur la symbolique du succide.

    Il semblerait qu'il existe une loi assez immuable dans les sociétés humaines. Cette loi semble assez logique cohérente avec la vie: "tu ne tueras pas ton prochain".

    Tu ne tueras pas ton prochain.

    Mais ne suis je pas mon prochain le plus prochain. En effet dans ce type de raisonnement l'observateur se regarde de loin tel Hamlet qui observait sa tête de mort.Ce symbolisme est limité par la longueur du bras qui lui aussi pourrait être mesuré gràce au mètre étalon évangélique. Ainsi le cerveau vivant ,gràce au bras, s'observe mort. Le sujet vivant questionne l'objet mort.

    La raison nous oblige à trouver des lois générales et à obéir à des telles lois auxquelles nous nous agripperons.

    Mais accepter les lois, faire vivre le moi communautaire n'est ce pas succider le moi individu. Ah etre ou ne pas être.

    La vie n'est pas statique et notre corps choisit lorsque l'esprit ne le dirige pas. L'animal est plus raisonnable; il se conforme aux lois de la nature.

    Se succider , ce n'est pas raisonnable, n'est ce pas vouloir etre différent? vouloir se démarquer des lois de la nature?, se singulariser?

    Vouloir se succider c'est le mal être du roseau pensant. Ne s'agit-il pas de l'affirmation de l'individu face au groupe ou n'est ce pas le rejet du groupe face à la singularité.
    En tout état de cause le succide semble correspondre à un desaccord entre l'individu et l'extérieur, un refus d'adaptation.

    Ah que penser de l'allégorie de la passion du christ.

  9. #9
    lilas Guest

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    Bien que je trouve ton intervention un peu métaphysique cher françois2, je suis assez d'accord...

    Le suicide est probablement lié à un refus d'adaptation, mais peut-être même à une impossibilité à s'adapter. Mais quoi qu'il en soit, le suicide est le moyen unique de se soulager, arrivé à un certain stade de souffrance. Celui qui se suicide le fait parce qu'il ne peut plus tolérer sa souffrance, parce qu'il ne veut plus la supporter, c'est un choix comme tu l'as très justement dit françois2, mais je ne crois pas qu'au moment de ce choix si dur, on puisse penser au jugement dernier et à toute la culture judéo-chrétienne qui nous a formé depuis des millénaires... Un vrai croyant, chrétien etc, ne pensera jamais au suicide, celui qui y songe vraiment est au-delà des considérations religieuses.

    Quelles que soient nos croyances, le désir de vie ou de mort les dépasse, la vie et la mort on les ressent dans son ventre, dans son corps, et je ne crois pas qu'elles puissent être dirigées par la raison. Viscerales, et au-delà de tout raisonnement, voilà ce que sont la vie et la mort. Et pour le suicide ? Même si le suicide est ressassé, pensé, je pense que c'est la souffrance intérieure, la pulsion qui mène à agir.

    Amicalement, Lilas
    (en tous cas François2, tu as trouvé un valeureux défenseur de l'idéal chrétien en la personne de Bryand!!!)

  10. #10
    Bryand Guest

    Par défaut

    Citation Posté par Adrien..vh
    Tout d'abord je n'ai en aucun cas dit que le suicidé serait soulagé j'ai simplement dit que c'est ce qu'il attendait de son geste, fait qu'il le soit réellement ou pas personne ne peut le dire. Et quand au jugement de Dieu il n'a de valeur que pour ceux
    -qui estiment qu'un Dieu existe,
    - qui sont à même de connaître son jugement.
    - qui estiment que ce jugement à une valeur

    Pour ma part je n'ai rien contre l'existence d'un Dieu mais je me garderais bien d'affirmer connaître ses desseins et ses jugements
    Tu parles comme quelqu'un qui croit qu'il n'y a rien au-dessus de la raison humaine... Je ne peux développer pour l'instant je dois partir.. Mais en attendant je te dirai que Dieu existe même si ceux qui diraient qu'il n'existe pas... Et si Dieu existe... il a se fait connaître à ceux qui le désirent... Il faut le désirer pcq Dieu est Amour et que l'Amour nécessite cette étape...
    À bientôt!

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