Seule, face à la mer,
La victoire a un gout amer.
Victoire de la mort sur la vie,
Ainsi se libera mon esprit.
Falaises abruptes, mers déchaînées
Délivrez-moi de ma haine.
La fleur s'est fanée,
Emprisonnant toutes ces années
Où vécu quelques moments mon coeur.
Les barreaux de mon malheur,
Les rayures de mon uniforme
Et ce boulet sans forme
Me ramene le souvenir
Où s'arrête mon avenir.

lili'prout