Pourquoi la majorité des poèmes ne parlent que d'amour ? Qu'est-ce que la poésie ?

[lili'prout]

Pourquoi la majorité des poèmes ne parlent que d'amour????

[Scop]

Peut-être parce que c'est une des choses les plus importantes dans la vie humaine... et que ça touche plus profondément que d'autres sujets.

Ne devient-on pas un peu poète quand on est amoureux?

[dugogh]

Les poémes qui parlent des maths sont accessibles au public trop restreint.

[callypsow]

quand on souffre on a la fibre poétique

[Sarcastik]

"Beauty becames with dark thoughs"

Nan c'est vrai que moi ça m'énerve un peu les poème qui n eparle que d'amour quand on sait que ce sujet à été traité et ressentit en long en large et en travers..., merci pour l'originalité de la rime amour/ toujours.

Quant à l'amour qui touche plus qu'autre chose j'ai envie de dire que c'est pas vraiment le but premier de la poésie qui est là pour faire de l'art, donc du beau qui est d'après moi tout aussi touchant...

[dugogh]

l'art n'est pas le beau.
Nous ne sommes pas très à l'aise s'il s'agit de définir l'un ou l'autre.
Ca ne nous empéche pas de faire le beau par l'amour ou de faire l'amour par l'amour de beau..le résultat est souvent pitoyable. Comment ne pas étre jaloux de ce ... de Dodgson? Nous avons beau de nous délecter de ses conneries ridicules, il sublime l'Alice

A boat beneath a sunny sky,
Lingering onward dreamily
In an evening of July--

Children three that nestle near,
Eager eye and willing ear,
Pleased a simple tale to hear--

Long has paled that sunny sky:
Echoes fade and memories die.
Autumn frosts have slain July.

Still she haunts me, phantomwise,
Alice moving under skies
Never seen by waking eyes.

Children yet, the tale to hear,
Eager eye and willing ear,
Lovingly shall nestle near.

In a Wonderland they lie,
Dreaming as the days go by,
Dreaming as the summers die:

Ever drifting down the stream--
Lingering in the golden gleam--
Life, what is it but a dream?

..et dans les meilleurs moments il se dépasse. Quand Alice se lève pour dire "Vous n'étez que les cartes," c'est la Raison qui donne un coup de pied dans l'échiquier de la condition humaine. Est-ce l'art ou l'amour? M'en fous, je suis zému et plein d'espoir à propos de tout, bien que l'Alice doit fugir, donc je désespére, "il faut se contredire," héhéhé.

Cet amour enfantin de Dodgson que je connais, j'étais amoureux de la sage Vassilissa et d'Athéne quand j'étais petit, il est sublimé, transposé ailleurs, sur le champ de la doute des Grandes Conclusions de Trust des adultes, avec les jeux de la logique et d'imagination en cadeau, alors les poémes qui parlent d'amour peut-étre manquent quelque chose, oui, le spectacle amateur des zamoureux, en général il m'ennuye, sans parler des branleurs qui font les beaux.