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Discussion: une théorie "scientifique" se distingue par ... ?

  1. #1
    gagatouille Guest

    Talking une théorie "scientifique" se distingue par ... ?

    désolée, ce n'est pas tout à fait le forum approprié, mais sur il m'a semblé que l'objet du forum "dissertations" était surtout d'offrir des pistes de réflexion pluôt que des avis différents , des éclaircissements, ...

    voila mon plan détaillé.. j'ai l'impression d'avoir fait non pas une dissertation, mais une gentillette discussion à propos du sujet... càd d'avoir débalé des lieux communs....

    Sujet : Comment reconnaît on qu’une théorie est scientifique ?



    Intro :

    De tout temps…..
    Une thèse largement répandue consistant à confondre scientificité et vérité, aucun argumentaire ne semble aujourd’hui pouvoir se passer d’une solide argumentation « scientifique ». Que ce soit en matière de politique, d’éthique , de « questions de société » ou même de promotion de produits, l’avis des experts, riche en jargon alambiqué, semble être le seul en mesure de clore les débats. Une seule certitude alors : ces discours « scientifiques » contredisent Descartes , car la vérité n’est pas dans la clarté ! A l’heure ou le scientisme s’insinue (paradoxalement) jusque dans le sens commun, distinguer les théories les théories scientifiques des « pseudo-scientifiques » apparaît comme une nécessité (…)
    On définit habituellement une théorie comme un « ensemble organisé d’idées, de concepts abstraits prenant pour objet un domaine particulier qu’il décrit et explicite ». théorie et caractère scientifique semblent alors indissociables ? et pourtant, intuitivement, nous différencions la « science » de ce qui n’est pas elle ( l’art, la philosophie, la rhétorique, ou encore la religion, le mysticisme, l’astrologie….), même si l’incertitude plane parfois sur le statut de certaines disciplines telles que la psychanalyse ou l’histoire. D’où viennent ces différenciations, qui paraissent « naturelles » voire « évidentes »

    Problématique :
    Quels caractères, quels signes permettent d’établir la scientificité d’une théorie ?

    Annonce du plan
    Nous tacherons donc de caractériser les moyens qu’emploie la science pour prouver ses énoncés, avant de tenter de définir l’esprit scientifique. Enfin,



    I - La preuve/la méthode scientifique

    Lieux communs : la science se distingue par la prise en compte de faits expérimentaux et le fait qu’elle soit guidée par la raison…mais alors, qu’en est –il des sc hum ?

    1- Rapport à l’expérience ?
    sc expérimentales : démarche hypothético-déductive Claude Bernard
    la notion d’expérience cruciale (Bacon : exp qui vérifierait un discours de la science) et sa réfutation (ex : exp de Foucault et Lénard sur la nature de la lumière ; et si plus que deux hypothèses possibles ?)
    + K Popper : l’expérience ne vérifie pas, elle invalide (éventuellement exemple si paragraphe pas trop long)

    > insuffisant ; certaines sc : pas d’expériences au sens strict (sc formelles, sc humaines)

    2 - Démonstration , Raisonnement?
    usage de la logique, généralisation, déduction, analyse et synthèse
    > énoncé peut être vrai dans sa forme mais faux dans les faits, par ex si ses prémisses sont faux (les syllogismes). et comment prouver la fiabilité de la raison ?

    3- Comment les sc humaines prouvent-elles leurs théories ?

    > chaque sc semble dc mettre en oe des moyens différents pr prouver ses énoncés. « on attend de l’histoire une certaine objectivité, l’objectivité qui lui convient » Ricoeur :
    > Ce qui différencie alors la méthode scientifique des différents modes d’appréhension du réel, c’est donc surtout le fait que le scientifique avance grâce à une méthode (approuvée par communauté de scientifique, donc certaine relativité paradoxalement indissociable de l’objectivité)

    Existe-t-il pourtant un « esprit scientifique » commun à toutes ces sciences ? autrement dit : l’appellation commune de « science » attribuée à toutes ces disciplines est elle légitime ?



    II – L’esprit scientifique

    1- Rompre avec la subjectivité , la perception immédiate?
    recherche de l’objectivité.. ou plutôt impartialité, par l’application d’une méthode
    fait scientifique,= construit, anticipé
    Bachelard, Kant : le rapport à l’expérience : pas passif, questionne
    Mais représentation scientifique du monde traduit réalité grâce à un modèle simplificateur : Einstein : Réel tjrs plus complexe

    2- Rompre avec les habitudes de pensée ?
    Bachelard, obstacle épistémologique : rectifications permanentes
    Régime de science en crise : remise en question d’anciens paradigmes (Kuhn)

    3- Est-ce pour autant renoncer à la subjectivité ?
    les sc humaines doivent au contraire la prendre en compte : une science du choix, du libre arbitre, et donc de l’incertitude…
    Einstein : « créations libres de l’esprit humain » etc. : part de l’imagination
    Allocution de St John Perse (paragraphe 3)
    si le scientifique ne néglige pas l’intuition et l’imagination, il les conçoit surtout d’un point de vue utilitariste (permettre de comprendre, de se représenter etc.) ou comme objet d’étude (dans le cas des sc humaines : paradoxe : objectiver la subjectivité.. ?) et surtout soumet leurs résultats à l’expérience et au raisonnement (contrairement à l’artiste, etc.)

    > l’« esprit scientifique » découle de l’application d’une méthode
    > la méthode permettrait donc seule de distinguer les théories « scientifiques » des autres ?



    III Les théories scientifiques

    1- Une théorie est – elle scientifique parce qu’elle est vraie, et inversement ?
    Bien sûr, non… ex de Lamarck et sa théorie de l’évolution : scientifique dans la forme, c’est à dire cohérente, etc. mais s’est avérée fausse dans les faits
    La vérité scientifique doit être pensée en terme de probabilité :
    Popper : théorie vraie tant que n’a pas été réfutée par l’expérience ;
    Kuhn : les paradigmes se succèdent, on peut comparer alors l’avancée des connaissances scientifiques à un dialogue : succession de développements/réfutations
    Einstein : on ne peut jamais complètement prévoir le réel

    2- « le critère de la scientificité d’une théorie réside dans la possibilité de l’invalider, de la réfuter, ou encore de la tester » Popper
    (exemples : théories d’Einstein /Marx/Freud)
    Mais : difficulté à appliquer ce critères aux sciences humaines, à moins de déclarer (comme Popper) que les sciences humaines ne sont pas des sciences…

    3- Résoudre ce pbm en posant comme critère non pas la possibilité d’invalider la théorie par l’expérience, mais plutôt l’acceptation de la réfutation…
    ( réfutation indispensable à l’évolution des sciences ).
    On peut alors , par ex, distinguer psychanalyse du mysticisme en ce que Freud admettait , et prédisait même, qu’une autre théorie permettrait un jour d’expliquer mieux que la sienne les phénomènes qu’il avait observés. Le caractère scientifique de la théorie dépendrait donc surtout de ceux/celui dont elle émane… ? le scientifique n’est pas responsable de l’usage ou de l’interprétation non-scientifique qui pourrait être faite de ses théories, tant il est vrai que bcp sont enclins à accueillir les théories scientifiques comme autant de révélations (cf. texte de Nietzsche) , ce qui en effet est anti-scientifique mais ne remet pas en cause la scientificité de la théorie.
    > De cette exigence en découlent d’autres, comme celle de communicabilité (Ricœur, critère surtout applicable aux sciences hum) , de simplicité (Einstein, extensivité à ne pas confondre avec un caractère omni-explicatif qui serait, encore une fois, anti-scientifique) : ne se voile pas derrière un discours pseudo scientifique qui n’est certainement pas un critère de validité et fait obstacle à la réfutation (encourage la « préhension » plutôt que la « compréhension » en qque sorte, càd l’acceptation passive, proche de la conversion religieuse)



    En conclusion :

    Une théorie est scientifique lorsque :
    > elle a été élaborée méthodiquement et doit être cohérente, ce qui n’exclut ni l’imagination ni l’intuition mais les soumet à l’expérience et au raisonnement
    > elle accepte la critique, la réfutation, ne prétend pas avoir valeur de vérité absolue : elle s’expose clairement, de la manière la plus simple possible, sans s’imposer (à l’inverse, par exemple, de l’astrologie, qui dénonce chez ses détracteurs un affligeant manque de spiritualité, s’outrageant que la raison soit la seule à pouvoir encore prétendre avoir…raison)
    saveur amère au palais de ces « experts » (brève allusion à l’intro) …


    Ouverture :
    > La vocation de la science est elle effectivement de rechercher la vérité ?
    Réponse de Poincaré à « A quoi se réduit la vérité scientifique » : « Il existe une infinité de points de vue différents qui sont logiquement équivalents et entre lesquels le savant ne choisit que pour des raisons de commodités » (commodités de l’esprit : satisfaisant pour l’esprit ? ou utilité explicative comme dans le cas des deux grands systèmes de physique coexistants).
    > A la vérité, le scientifique substitue une certaine objectivité. Est-ce la seule vérité envisageable ? N’y a t il de vérité que scientifique ?



    merci d'avance pour toutes vos remarques/suggestions/etc. toutes (même les plus acerbes) sont les bienvenues

  2. #2
    zaar'nohd Guest

    Par défaut

    salut gagatouille,
    euh ce que tu dis semble intéressant mais ton style telegraphique nuit enormament à la compréhension de ton raisonnement, a vrai dire tu déballe des reference que tu n'explique pas, que tu survole sans en démontrer la cohésion avec le sujet de tes partis; je pense quer tu devrait énoncer clairement les idées que tu reprend en les développant dans un texte rediger et pas en morse(morceaux) car ton argumentation est trés dure a suivre.
    amicalement
    Dernière modification par zaar'nohd 29/04/2005 à 19h17

  3. #3
    Augustin Guest

    Par défaut

    oui c'est vrai, ça va te paraître peut-être dur au vu du travail que tu as fourni mais l'essentiel est de soigner les transitions de manière à avoir une pensée qui progresse de façon cohérente, les références ne sont pas si déterminantes que cela. donc soigne bien les transitions entre les parties, regarde si l'enchainement est logique et permet à chaque fois de progresser dans la réflexion. au vu du titre de tes parties, l'enchainement et la progression n'est pas bien clair.

  4. #4
    gagatouille Guest

    Smile Merci beaucoup !

    ... pour :
    - avoir pris du temps pour commenter un plan qui je le suppose ne vous passionne pas, et n'avait pas grand chose à faire sur ce forum mis à part être légitimement déplacé par le premier modérateur venu
    - vos conseils, vos remarques tout à fait justes (si si)
    - votre culpabilité plus ou moins latente à énoncer des choses avérées, ce qui est moins cruel (et vraiment beaucoup moins dur pour ceux qui les écoutent que ce qu'augustin semble imaginer..) que de faire semblant de ne pas les voir
    - ainsi que pour la rapidité de vos réponses !

    effectivement les titres des parties n'avaient pas grand chose à voir avec la progression de l'ensemble (si progression il y a) ...

    quant aux références... ahh pour un élève de terminale citer quelqu'un c'est souvent faire dire quelque chose à quelqu'un de plus "crédible" que soi....

    finalement le plan a été changé, même si le contenu reste approximativement le même (mais les regroupements différents limitent les redites) et que le devoir se retrouve un peu déséquilibré (càd hors du cadre "3 parties contenant chacune 3 sous parties de taille égale")....

    encore merci, donc !

    voila finalement, dans toute son incohérence, le plan adopté :

    intro

    I/ - Une méthode, garante de l’objectivité

    1- La logique, ses limites

    transition> les limites de la démonstration (en particulier en sciences naturelles) entrainent l'exigence de l'expérimentation

    2- Le rapport à l’expérience

    transition> Popper nie la scientificité des sciences humaines. n'y a t il pas une forme d'objectivité propre aux sciences humaines ? l'objectivité scientifique exclut-elle toute subjectivité ?

    3- Objectivité et subjectivité en science (humaines ou non)

    transition> Les théories scientifiques se distinguent donc par leur cohérence et surtout par leur recherche d’objectivité ou d’impartialité (ce qui n’exclut en rien la subjectivité, mais la subordonne ou plutôt l’ « impliqu[e] »), qui passe par l’application d’une méthode (approuvée par une communauté de scientifiques) propre à chaque science. Cette exigence d’objectivité conduit-elle la science à prétendre fournir des vérités absolues et définitives ? Quels autres critères de scientificité en découlent ?

    II/ – Des rapports science/vérité découlent de nouveaux critères de scientificité

    1- Une théorie est–elle scientifique parce qu’elle est vraie, et inversement ?

    transition> si les théories ne sont vraies que tant qu'elles n'ont pas été réfutées par l'expérience, alors les théories naissent, vivent et meurent. quelles dynamiques peut on relever dans cette évolution?

    2- L'avancée des connaissances scientifiques peut être comparée à un dialogue permanent (développements (valeur heuristique) / réfutations)

    transition> une théorie scientifique inscrite dans un tel dialogue doit donc, ainsi que l'affirme Popper, pouvoir être réfutée. doit elle forcemment être réfutée par l'expérience ? élargir le domaine scientifique aux sciences humaines suppose d'élargir également les différents "modes" de réfutation...

    3- Poser comme critère non pas la possibilité d’invalider la théorie par l’expérience, mais plutôt l’acceptation de la réfutation… ce qui pose de nouveaux critères de scientificité [/U]

    conclusion

    Merci encore encore, et oui !

  5. #5
    zaar'nohd Guest

    Par défaut

    resalut, bien je ne comprend pas trés bien ou tu veux en venir, en fait je pense qu'il serait maintenat intéressant de transformer ce plan en un texte complet, "rédiger" en somme, et puis le plus important, je veux dire l'intro et la conclusion sempblent s'être fait le malle!
    en fait , ton sujet m'intéresse mais déballer des lieux communs ou des piste de réflexions n'enrichissent pas vraiment un sujet, c'est une refléxion qui enrichit un sujet, c'est à dire que tu ne dois pas chercheé à tout pris à lier certains domaines et certaines reflexions d'auteurs crédibles dans un texte pour repondre à une questions qui semble englobé ses différents domaine.(je sais pô si j'ais été trés clair là-dessus);le but c'est de méner une reflexion sur le sujet, d'établir une progression cohérentes dans ce texte et d'appuyer cette reflexions avec des citations de gens plus crédible que toi certes mais surtout qui ont accomplit un travail intellectuel(une reflexion justement) avant toi, et qui ont donc résolu des problémes dont les solutions peuvent t'êtres utiles afin de constriure ton raisonnement de façon cohérente.
    enfin , tout ça pour te demander de rédiger ton texte, s'il te plait car le sujet est intéressant, mais pour en débattre, il faudrait une reflexion et non un essemble de reference a peine articuler entres-elles. aprés, un débat sur le sujet pourrais avoir lieu.
    amicalement

  6. #6
    riri2 Guest

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